Sainte Marie Mère de Dieu
jeudi 31 décembre
à 18H messe à Bonsecours « messe du bout de l'an »
vendredi 1er janvier
à 11H messe à Bonsecours pour la fête Sainte MARIE MERE DE DIEU
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jeudi 31 décembre
à 18H messe à Bonsecours « messe du bout de l'an »
vendredi 1er janvier
à 11H messe à Bonsecours pour la fête Sainte MARIE MERE DE DIEU
La lettre mensuelle est à télécharger
Fichier audio (14 min) pour la fête de l'Immaculée Conception enregistré le 8 décembre
Mardi 15 décembre 20H-22H salle St Vincent de Paul
Lecture commune de St Luc chapitre 2.
On peut toujours participer même si on n'a pas pu venir aux rencontres précédentes.
C'est à Mirecourt, en Lorraine indépendante, que naquit, le 30 novembre 1565, Pierre Fourier, de parents foncièrement chrétiens. Ceux-ci voulurent nommer leurs trois fils, Pierre, Jacques et Jean, "afin qu'autant de fois ils se souviendraient d'eux-mêmes, ils fussent poussés à ne pas se contenter d'une vertu médiocre".
Pierre mit généreusement à profit ces leçons : ferveur dans la prière, obéissance prompte et affectueuse, douceur inaltérable, fuite des plus innocentes familiarités et des moindres mensonges. A quinze ans son père le conduisit à l'Université de Pont-à-Mousson. Son séjour se résume dans cet éloge décerné par ses maîtres : "Ou il prie, ou il étudie."
Pierre Fourier entra ensuite chez les Chanoines Réguliers de Saint-Augustin : il était appelé à travailler à la réforme de cet Ordre alors fort relâché. Après six ans d'études théologiques à Pont-à-Mousson, il rentra au monastère. Sa ferveur fit scandale parmi ses confrères ; il dut se retirer, et accepta la petite paroisse de Mattaincourt, aussi indifférente que dépravée.
Le premier sermon du nouveau curé de Mattaincourt fut si pathétique qu'après quarante ans, on s'en souvenait encore. Mais personne ne le retint autant que Pierre Fourier lui-même, pour le réaliser dans sa conduite. Brûlant d'amour pour Dieu et le prochain, il se met à l'oeuvre avec un courage et une persévérance qui ne se démentent jamais. Il ménage le temps comme un baume précieux dont il ne faut pas, dit-il perdre une seule goutte à escient.
Attentif au bien des âmes, il l'est aussi à celui des corps : il secourt ses paroissiens dans leurs nécessités, leurs embarras, leurs discordes, leurs intérêts, pour la sauvegarde desquels il fonde la Bourse Saint-Epvre. Il passe des nuits entières auprès des malades. Un jour, il prête à l'un ses couvertures, à l'autre ses draps, à un autre la paillasse et le bois du lit. Un pauvre soldat, auquel, le jour de Pâques, il a donné un repas, lui dit : "Je suis content. Je prie Dieu de bon coeur, pour l'honneur de Son Église, que tous les curés vous ressemblent !"
Mais c'est surtout pour les enfants qu'il déploie son affectueuse sollicitude. Aussi lui rendent-ils amour pour amour. A la vue de l'insuffisance de l'instruction, il crée pour eux une Congrégation de maîtresses, qui, aux exercices de la vie religieuse, à la clôture même, joignent l'enseignement. Quelques jeunes filles, à la tête desquelles est Alix Le Clerc, forment le noyau de l'Ordre des Chanoinesses de Saint-Augustin Notre-Dame.
La fidélité de Pierre Fourier aux Princes lorrains sauva pour un siècle la nationalité de la Lorraine, mais empoisonna ses derniers jours ; car Richelieu ne put lui pardonner cet échec à sa politique. Traqué de maison en maison, le curé de Mattaincourt en fut réduit à s'exiler en Franche-Comté et à y passer les quatre dernières années de sa vie.
Réfugié à Gray, Pierre Fourier y fit ce qu'il avait toujours fait ; il employa ses dernières forces à secourir et à consoler le prochain. En octobre 1639, il tomba malade, et après deux mois de maladie, il exhala son âme avec ces paroles qu'il avait tant de fois répétées : "Nous avons un bon Maître et une bonne Souveraine !" C'était le 9 décembre 1640. J.-M. Planchet, Nouvelle Vie des Saints, p. 478
« Tu as préservé la Vierge Marie de toutes les séquelles du premier péché et tu l'as comblée de grâce pour préparer à ton Fils une mère vraiment digne de lui ; en elle tu préfigurais l'Église, la fiancée sans ride, sans tache, resplendissante de beauté. »
Ce texte de la préface de la fête de l'Immaculée Conception présente l'Église comme la fiancée du Christ, avec les qualificatifs que saint Paul, dans l'épître aux Éphésiens, donne à l'Église que le Christ aime : sans ride, sans tache, resplendissante de beauté, l'Immaculée donc. Cette vision de Marie comme image, comme icône de l'Église est très ancienne. Saint Irénée au IIe siècle écrit : « Marie s'écria prophétiquement au nom de l'Église 'Mon âme exalte le Seigneur'. »
Ce qu'elle est et ce qu'elle doit être, l'Église l'apprend de façon concrète en regardant Marie. « L'Église doit, à partir de Marie, redécouvrir la nature de l'Église. » (Cardinal Ratzinger). Marie est son miroir, la vraie mesure de son être parce que Marie est toute à la mesure du Christ et de Dieu. Marie ne vit que pour le Christ, et l'Église doit faire de même. Marie est tout entière habitée par le Christ et l'Église doit l'être aussi puisqu'elle est la demeure de Dieu dans le monde !
Dieu n'agit pas d'une manière abstraite : Dieu est une personne et l'Église est une personne, une femme. Saint Paul montre l'Église comme un « organisme » : elle est son corps en étant son épouse. C'est l'expérience sur la route de Damas qui a profondément marqué saint Paul: il persécutait les chrétiens et le Christ lui dit : « Pourquoi me persécutes-tu ? » Toucher aux Chrétiens, c'est toucher au Christ.
à Notre Dame de BONSECOURS
9H Laudes 9H30 messe matinale
16H chapelet 16H30-18H adoration du St Sacrement et confessions
18H30 VIGILES 20H MESSE SOLENNELLE
animées par le groupe « La joie du Mélode »