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prêtre

  • Saint Pierre Fourier

    StPierreFourier.jpgC'est à Mirecourt, en Lorraine indépendante, que naquit, le 30 novembre 1565, Pierre Fourier, de parents foncièrement chrétiens. Ceux-ci voulurent nommer leurs trois fils, Pierre, Jacques et Jean, "afin qu'autant de fois ils se souviendraient d'eux-mêmes, ils fussent poussés à ne pas se contenter d'une vertu médiocre". 

    Pierre mit généreusement à profit ces leçons : ferveur dans la prière, obéissance prompte et affectueuse, douceur inaltérable, fuite des plus innocentes familiarités et des moindres mensonges. A quinze ans son père le conduisit à l'Université de Pont-à-Mousson. Son séjour se résume dans cet éloge décerné par ses maîtres : "Ou il prie, ou il étudie."

    Pierre Fourier entra ensuite chez les Chanoines Réguliers de Saint-Augustin : il était appelé à travailler à la réforme de cet Ordre alors fort relâché. Après six ans d'études théologiques à Pont-à-Mousson, il rentra au monastère. Sa ferveur fit scandale parmi ses confrères ; il dut se retirer, et accepta la petite paroisse de Mattaincourt, aussi indifférente que dépravée. 

    Le premier sermon du nouveau curé de Mattaincourt fut si pathétique qu'après quarante ans, on s'en souvenait encore. Mais personne ne le retint autant que Pierre Fourier lui-même, pour le réaliser dans sa conduite. Brûlant d'amour pour Dieu et le prochain, il se met à l'oeuvre avec un courage et une persévérance qui ne se démentent jamais. Il ménage le temps comme un baume précieux dont il ne faut pas, dit-il perdre une seule goutte à escient.

    Attentif au bien des âmes, il l'est aussi à celui des corps : il secourt ses paroissiens dans leurs nécessités, leurs embarras, leurs discordes, leurs intérêts, pour la sauvegarde desquels il fonde la Bourse Saint-Epvre. Il passe des nuits entières auprès des malades. Un jour, il prête à l'un ses couvertures, à l'autre ses draps, à un autre la paillasse et le bois du lit. Un pauvre soldat, auquel, le jour de Pâques, il a donné un repas, lui dit : "Je suis content. Je prie Dieu de bon coeur, pour l'honneur de Son Église, que tous les curés vous ressemblent !"

    Mais c'est surtout pour les enfants qu'il déploie son affectueuse sollicitude. Aussi lui rendent-ils amour pour amour. A la vue de l'insuffisance de l'instruction, il crée pour eux une Congrégation de maîtresses, qui, aux exercices de la vie religieuse, à la clôture même, joignent l'enseignement. Quelques jeunes filles, à la tête desquelles est Alix Le Clerc, forment le noyau de l'Ordre des Chanoinesses de Saint-Augustin Notre-Dame.

    La fidélité de Pierre Fourier aux Princes lorrains sauva pour un siècle la nationalité de la Lorraine, mais empoisonna ses derniers jours ; car Richelieu ne put lui pardonner cet échec à sa politique. Traqué de maison en maison, le curé de Mattaincourt en fut réduit à s'exiler en Franche-Comté et à y passer les quatre dernières années de sa vie.

    Réfugié à Gray, Pierre Fourier y fit ce qu'il avait toujours fait ; il employa ses dernières forces à secourir et à consoler le prochain. En octobre 1639, il tomba malade, et après deux mois de maladie, il exhala son âme avec ces paroles qu'il avait tant de fois répétées : "Nous avons un bon Maître et une bonne Souveraine !" C'était le 9 décembre 1640.   J.-M. Planchet, Nouvelle Vie des Saints, p. 478

  • Le ministère du prêtre à l’école de St Paul (3)

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    L'apôtre aime ceux qu'il évangélise, parfois d'un amour jaloux, et la communauté devient sa fierté devant le Christ  (1 Co 9/2 ; Phil.4/1). Il a le souci de leur maturation dans la foi et la fidélité à Dieu :

    « ce n'est pas que je sois à la recherche de cadeaux; ce que je recherche, c'est le fruit qui s'accroît à votre actif. ». (Ph.4/10-17)

    L'amour apostolique de St Paul fait que les Corinthiens sont «  dans son coeur à la vie et à la mort. »

    Cet amour apostolique fait que l'apôtre se présente comme un «  paranymphe » (2 Co 11/2) chargé de marier la communauté avec le Christ comme un garçon d'honneur. C'est assez proche du thème de « l'ami de l'époux » tel qu'on le trouve sur les lèvres de St Jean Baptiste dans l'Evangile de St Jean 3/ 29.

    L'envers de cet amour pour les païens et les nouvelles communautés chrétiennes est le refus des juifs d'accueillir le Christ, refus dont St Paul se dit « bouleversé » jusqu'à vouloir être anathème pour les sauver. (Rm 9/2-3).

    St Paul ne cesse de chanter la grandeur du ministère de la Nouvelle Alliance à côté de celui de l'Ancienne Alliance, les prêtres descendants d'Aaron ou les Lévites descendants de Lévi, fils de Jacob. Cette grandeur est affirmée sans ambages en 2 Co 3 :

    « C'est le Christ qui nous a rendus capables d'être ministres d'une Alliance nouvelle...Or si le ministère de mort (= celui de Moïse) gravé en lettres sur la pierre a été d'une gloire telle que les Israélites ne pouvaient fixer le visage de Moïse à cause de sa gloire - pourtant passagère - combien plus le ministère de l'Esprit n'en aura-t-il pas plus encore ?...Nous ne faisons pas comme Moïse qui mettait un voile sur son visage pour que les Israélites ne voient la fin de cet éclat passager. Nous, le visage dévoilé, nous reflétons la gloire du Seigneur, nous sommes transfigurés en cette même image par le Seigneur qui est Esprit. »

  • Saint Yves

    Saint Yves.jpgVie de Saint Yves  (1253-1303)

    Yves Hélori de Kermartin est né au Minihy de Tréguier en 1253, sous le règne de Saint Louis. Il est mort là, à deux kilomètres de Tréguier, le 19 mai 1303.

    Ses parents, petits nobles bretons comme il y en avait tant, l'envoyèrent faire ses études à l'Université de Paris, d'abord en lettres, puis en Droit. Il suivit aussi des cours de théologie. Il continua ses études de droit à Orléans.

    C'est l'époque où l'Eglise, par son Droit influe beaucoup sur le Droit et la procédure, en adoucissant les coutumes d'origines barbares et féodales. Aussi beaucoup de plaideurs préfèrent s'adresser à ses tribunaux. Il faut donc de nouveaux juges bien instruits dans le nouveau Droit et Yves Hélori est appelé par l'Archidiacre de Rennes à tenir les fonctions de Juge d'Eglise autrement dit " Official ". De 1280 à 1284 Yves est ainsi à Rennes. Il prend en pitié deux orphelins qu'il loge chez lui, et se prive pour nourrir les pauvres.

    Puis il est appelé par l'Evêque de Tréguier à prendre la charge d'Official dans son pays natal. Dès la sortie de Rennes, sur le chemin pour retourner en Trégor, Yves vend le cheval que lui avait offert l'Evêque et donne l'argent aux pauvres.

    Yves accepte à Tréguier d'être ordonné prêtre et on lui confie la paroisse de curé de Tredrez, plus tard celle de Louannec. Yves a été un modèle de prêtre avant d'être un modèle d'avocat et de juge. Ce qu'on sait, par le procès de canonisation, ce sont les transformations et conversions qu'il opérait par ses sermons, ses visites dans les fermes éloignées du bourg et ses entretiens avec les personnes. Il lui est arrivé de prêcher cinq fois le même jour à des endroits différents : Tredrez, Saint Michel en Grève, Trédarzec et Pleumeur. Il visitait ses paroissiens avec un Evangile qu'il tenait à la main et une petite monstrance où il tenait le St sacrement. Dans les fermes, assis sur une pierre (on en montre des dizaines !), avec le St Sacrement à côté de lui, il lisait l'Evangile et le commentait pour les paysans.

     Sa piété faisait aimer la piété. Il ne ménageait pas sa peine pour aller dire l'espérance de Dieu aux pauvres gens de la campagne bretonne. Il faisait tout le chemin à pied, jamais à cheval.

    A Tredrez, lorsqu'il y était recteur, il nourrissait aussi les pauvres : une fois il fait donner le peu de pain qui restait au presbytère à des pauvres, on en coupa assez pour que tout le monde en ait à sa faim. Au grand étonnement du vicaire qui s'était fait mettre de côté, au préalable, un morceau pour lui.

    Six ans avant sa mort, en 1297, il avait démissionné de sa charge d'Official et s'était retiré pour prier et accueillir ses pauvres au Minihy, dans son château vide de meubles,  où il avait fait construire une chapelle.

  • Bienheureux Thomas Hélye

    thomas helye.jpgBienheureux Thomas Hélye prêtre diocésain et curé.

     Né à Biville aux portes de LA HAGUE, à la Pointe du Cotentin, vers 1180 et décédé à Vauville le 19 octobre 1257, Thomas Helye est un curé missionnaire de la région de la Manche.

    Né à la fin du XIIe siècle dans une famille de laboureurs en la petite paroisse de Biville, Thomas, fils d'Hélye et de Mathilde, après avoir vraisemblablement étudié chez les bénédictins des prieurés de Vauville et d'Héauville, et les chanoines augustins de l'abbaye Notre-Dame du Vœu, devint maître des écoles de Cherbourg vers 1225. Il s'y fit remarquer par ses talents de pédagogue. À la suite d'une forte fièvre qui le mit aux portes de la mort, il connut une véritable conversion. Se retirant chez son frère Guillaume, en sa paroisse natale de Biville, il y mena une vie de pénitence. Hirsute, le vêtement négligé, il s'y livra au jeûne et à la mortification.

    Ayant appris sa conduite, l'évêque de Coutances - Hugues de Morville, ou peut-être plutôt Jean d'Essey, alors archidiacre - le fit appeler à lui et l'incita à soigner sa tenue.

    Avant qu'il soit appelé au sacerdoce, Thomas Hélye accomplit les pèlerinages de Rome et de Saint-Jacques de Compostelle et étudia pendant quatre années la théologie à Paris. Il y fréquenta Eudes de Châteauroux, chancelier de l'Université, et le dominicain Hugues de Saint-Cher, son professeur et confesseur, l'un et l'autre futurs cardinaux, qui témoigneront de sa piété.

    Lorsqu'il fut ordonné prêtre, les évêques de Coutances et d'Avranches lui confièrent un ministère missionnaire de prédicateur itinérant. Tout en étant basé dans la paroisse de Biville, en vingt-deux années, il parcourut, dit-on, toutes les paroisses de ces deux diocèses. Il y était accueilli avec ferveur par la foule aux cris de « Voici l'homme de bien ! Voici l'homme de Dieu ! »

    À la fin de sa vie, affaibli par ses privations, Thomas Hélye se retira au manoir de son ami Gauvain, seigneur de Vauville. Il y rendit son âme à Dieu le 19 octobre 1257. Le lendemain, son corps fut porté en sa paroisse natale et voisine de Biville au milieu d'un grand concours de peuple. Son tombeau de marbre, reconstruit en 1910, se trouve dans le chœur de l'église où il est honoré par de nombreux pèlerins, spécialement lors des fêtes annuelles du 19 octobre.

    Canonisé par la vox populi dès son décès, Thomas Hélye, à l'intercession duquel sont attribués de nombreux miracles de guérison, fut béatifié par le pape Pie IX le 14 juillet 1859.

  • Le ministère du prêtre à l’école de St Paul (2)

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    L'apôtre n'a pas le rôle principal qui revient à Dieu mais un rôle d'intendant des mystères de Dieu ( 1 Co 3 et 4/1-4 ). Les « mystères » pour l'apôtre, c'est d'abord l'annonce de l'Evangile. Comprenons bien : quand St Paul parle d'Evangile, il n'y a encore aucun de nos évangiles (St Matthieu, St Marc, St Luc et St Jean) écrits ! Pour St Paul, l'Evangile c'est le CHRIST aussi bien dans son mystère pascal que dans son enseignement mais c'est aussi le baptême et l'Eucharistie qui permettent au Christ d'agir dans l'homme. Pas de Parole  sans sacrement mais la Parole active dans les sacrements, « les mystères ».

    Dans la première épître aux Corinthiens, nous avons au chapitre 15 le premier credo de l'Eglise reçu par Paul à Damas lors de son baptême dans les années 34-36. Et au chapitre 12 le rituel de l'Eucharistie qu'il a reçu à la même époque et qu'il transmet fidèlement aux communautés chrétiennes qu'il fonde.

    L' apôtre est ministre de la réconciliation

    Cette réconciliation est le fruit de la Pâque du Christ. Si l'apôtre est sacrement du Christ pascal, il en donne donc les fruits de Pâques : c'est toute la présentation de l'apôtre comme  serviteur de la réconciliation :

    voir 2 Co 5/11- 6/13 et Eph 2/11-22 ( ce n'est pas tant le ministère qui est décrit que la réconciliation elle-même mais on voit bien que cette réconciliation décrite est donnée aux fidèles par l'apôtre St Paul.)

    L'apôtre enfante au Christ / le Christ dans le disciple

    Cet enfantement est même le but de son apostolat, même si parfois c'est un enfantement dans la douleur:  Ga 4/19-20:« mes petits enfants que, dans la douleur,j'enfante à nouveau jusqu'à ce que Christ soit formé en vous; oh je voudrais être auprès de vous en ce moment pour trouver le ton qui convient car je ne sais comment m'y prendre avec vous. »

    C'est la paternité pour une communauté :cela apparaît bien souvent sous la plume de l'apôtre. En 1 Co 4/14-15 :« je vous écris...pour vous avertir comme mes enfants bien aimés.En effet quand vous auriez dix mille pédagogues en Christ, vous n'avez pas plusieurs pères. C'est moi qui par l'Evangile, vous ai engendrés en Jésus Christ. »

    ou la paternité pour un disciple particulier: 1 Co 4/17 où Timothée est appelé : « mon enfant chéri et fidèle dans le Seigneur » cf aussi : 1 Tm 1/18, 2 Tm 1/3-5, 2/1. Idem pour Tite ( Tte 1/4) et même Onésime ( 10).

    Parfois cette paternité prend des allures de maternité comme avec les Thessaloniciens que St Paul aime particulièrement: « nous avons été au milieu de vous pleins de douceur comme une mère réchauffe sur son sein les enfants qu'elle nourrit. Nous avions pour vous une telle affection que nous étions prêts à vous donner non seulement l'Evangile de Dieu mais même notre propre vie tant vous nous étiez devenus chers. » ( 1 Thess. 2/7-8)

    (à suivre)                             relire la première partie

  • Le ministère du prêtre à l’école de St Paul (1)

    Notre St Père le Pape nous invite très fortement durant cette année 2009-2010 à prier pour tous les prêtres de l’Eglise Catholique par l’intercession du St Curé d’Ars et à redécouvrir la beauté du sacerdoce des prêtres au sein de la communauté chrétienne.

    Pour répondre à son appel, plusieurs réalisations sont proposées dans notre paroisse. Un numéro spécial de Familles Chrétiennes consacré aux prêtres vous est remis ce dimanche. Vous y lirez les témoignages intéressants de jeunes prêtres français contemporains.

    De plus je vous propose chaque mois une réflexion sur ce sujet.

    Je le ferai d’abord en nous mettant à l’écoute de St Paul.

    Père J Bombardier

     

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    Prédication de Saint Paul par Le Sueur
    Le ministère du prêtre à l’école de St Paul

     

           

    Pour St Paul, le salut est une personne : Jésus Christ Mort et Ressuscité, Jésus Ressuscité portant les marques de la Passion.

                Comment est-on sauvé ?    Par communion personnelle au Christ Pascal.

    Qui permet cette communion de salut ?

    Un homme choisi par Dieu : l’Apôtre et son successeur l’Evêque, l’Ancien collaborateur de l’apôtre et de l’évêque (ancien= presbuteros en grec qui a donné « prêtre » en français).

    St Paul est conscient d’avoir reçu la charge du ministère apostolique comme une grâce dont il était totalement indigne. (Eph 3/7-8) D’ailleurs qui est digne d’un tel ministère?  (2 Co 2/16b) Il a reçu cette vocation de Dieu et non des hommes (Ga 1/1). Ce qui ne l’empêche pas d’être très fier et jaloux de son ministère !

    Mais l’envoyé de Dieu vit lui-même en sa propre chair le mystère pascal qu’il est chargé d’annoncer et de donner. IL n’est pas extérieur au mystère qu’il annonce. (2 Co 4; Ga 2/20-21)

    St Paul se présente comme un homme habité par le mystère du Christ Pascal (Eph3/1-13) « Vous pouvez constater en me lisant quelle intelligence j’ai du mystère du Christ....j’ai reçu cette grâce d’annoncer aux païens l’impénétrable richesse du Christ. »; et il lui arrive de contempler en lui-même l’oeuvre de Dieu sachant que, dans son expérience personnelle, il devient exemplaire pour les autres croyants (1 Tm 1/12-17) « s’il m’a été fait miséricorde, c’est afin qu’en moi, le premier, Christ démontrât toute sa générosité, comme exemple pour ceux qui allaient croire en Lui, en vue d’une vie éternelle. ». En effet, l’apôtre – le prêtre - vit profondément  le mystère pascal, en sa propre chair, de bien des manières:

     

    * Les apôtres sont exposés comme le rebut des hommes, méprisés « fous à cause du Christ » (1 Co 4/9-13)

     

    * Combats et souffrances de l’apôtre sont sa participation à la Pâque du Seigneur Jésus (2 Co 2/14 et 10/3 à 11  fin) et leur acceptation par l’apôtre en fait une force apostolique pour perfectionner les disciples (2 Co 2/14-16; 4/15 et 13/9). C’est très explicitement dit en Col 1/24...:« je trouve maintenant ma joie dans les souffrances que j’endure pour vous et ce qui manque aux détresses du Christ, je l’achève dans ma chair en faveur de son corps  qui est l’Eglise. »

     

    * Sa faiblesse, dans la parole comme dans la vie quotidienne et dans les aventures des routes apostoliques, manifeste la seule force de l’Evangile. (1 Co 2/1-5) (2 Co 4/7-15 et ch. 11). Cette faiblesse apparaît comme une condition nécessaire à la fécondité apostolique : « ma parole et ma prédication n’avaient rien des discours persuasifs de la sagesse mais elles étaient une démonstration faite par la puissance de l’Esprit afin que votre foi ne soit pas fondée sur la sagesse des hommes mais sur la puissance de Dieu. » (1 Co 2/4-5) . C’est le vase d’argile (2 Co 4/7...)

     

    * L’inquiétude apostolique elle-même, si fréquente dans les écrits de St Paul, participe de cette passion (2 Co 2/12-13; 1 Thess 3/5-10) et la Consolation est  déjà douceur de la résurrection (2 Co 1/3-6; Ga 4/20)

     

    * L’apôtre agit pour plaire à Dieu et non pour plaire aux hommes (Ga 1/10; 1 Thess 2/1-13)

     

    * L’apôtre n’a pas le rôle principal qui revient à Dieu mais un rôle d’intendant des mystères de Dieu (1 Co 3 et 4/1-4 )