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  • POUR SE PREPARER A NOÊL

    RECOLLECTION D’AVENT Thème : Ce que la Bible dit de Bethléem

     Lecture de texte bibliques, archéologie, spiritualité

     Samedi 19H30 salle St Vincent de Paul Temps de pique nique puis enseignement et prière. Fin 22H

     Dimanche : 9H15 à l’ église St Pierre,  chant des laudes puis enseignement et messe.

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    Le concert du 13 décembre 17H00 : avec l’excellent ensemble « La Chapelle de Bonsecours » de la musique sacrée du temps liturgique. Nourrir sa foi et sa contemplation des grandes pièces du patrimoine chrétien. Cantates de Bach du temps de l’Avent, de Buxtehude et chants sacrés de Schütz

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    En cette année de la Miséricorde où le St Père nous invite à nous approcher davantage du sacrement de la réconciliation, vous avez une célébration pénitentielle à St Sébastien et plusieurs temps à la paroisse.

     Méditation

                La fête de Noël est une célébration de Dieu qui « fait toutes choses nouvelles ». Dieu devient un homme, il assume une nature humaine pour s’approcher de nous et nous ramener à Lui.

                Le judaïsme comme l’Islam refuse catégoriquement cette incarnation. Dieu ne peut pas devenir homme, c’est contraire à son être de Dieu. Pourtant chacun proclame Dieu tout Puissant ! Les deux  religions clament en même temps la Toute Puissance de Dieu… mais en même temps, ils lui mettent une limite : Dieu ne peut pas assumer une nature humaine qu’il a créée.

                La conséquence de ce trésor qu’est l’Incarnation, cette nouveauté totale, est de réaliser la communion entre Dieu et l’homme :

                Cette communion, elle est faite en Jésus de Nazareth Vrai Dieu et Vrai homme. Elle doit se faire en nous par grâce, avec notre consentement : nous devenons un seul être avec le Christ et par Lui, le ils, nous devenons enfants du Père. Et celui qui opère cette union et la réalise en nous, c’est l’Esprit Saint, l’Esprit de la Création et de la conception de Jésus en Marie. St Pierre a l’audace de dire que nous devenons « participants de la nature divine. » Cette communion avec Dieu est déclarée impossible elle aussi par le judaïsme et l’Islam.

                Réjouissons-nous de notre trésor et quand nous parlons de Noël, cessons de dire des niaiseries, doucereuses et infantiles. Ayons le courage de dire la nouveauté et la force de Noël

  • Fête du Christ Roi

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                Les Apôtres ont dû plusieurs fois abandonner leur vision du Messie. La première fois quand Jésus leur a annoncé qu’il allait souffrir et mourir de la main de son peuple. La seconde fois à la résurrection : aucun triomphe du Christ, une modestie dans les manifestations, une discrétion… même si Jésus est autre et le même à la foi ! Moins d’effet à la résurrection qu’à la Transfiguration ! Et pourtant Jésus a revendiqué le titre de « Fils de l’homme » tel que le prophète Daniel lu aujourd’hui le présente. Il a même déclaré dans son procès que bientôt « ils verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel »… et St Jean dans l’Apocalypse nous montre la beauté, la splendeur du Christ, sa majesté, sa puissance… mais c’est pour la fin des temps !

                Depuis l’effacement du Christ de l’Ascension, le royaume grandit invisiblement. « IL n’est pas ici, il n’est pas là, le royaume de Dieu est au milieu de/ en vous. » dit Jésus aux apôtres. En nous : le Père et le Fils par l’Esprit viennent faire en chaque baptisé leur demeure. Le cœur de chaque croyant, dit Origène repris par Ste Thérèse d’Avila, est un paradis où Dieu aime se promener et rencontrer l’homme.

                Depuis l’effacement du Christ, le Royaume grandit « de cœur à cœur ». Il grandit en nous si nous le laissons nous envahir… envahir notre cœur, notre esprit, notre âme, nos pensées, notre affectivité, notre raison… Lent cheminement où Dieu devient tout en moi.

                Depuis l’effacement du Christ, il compte sur nous pour le montrer, ce royaume et pour le DIRE. Le montrer par la nouveauté de nos vies, le dire par notre témoignage. ET là nous rencontrons une grave difficulté en France : nous ne savons plus dire notre foi, en rendre compte. Combien de fois on me dit : mon fils, ma fille, mes petits enfants m’ont critiqué la religion devant moi et je n’ai pas su quoi dire ! Dans un repas j’ai entendu dire beaucoup de mal de l’Eglise mais je n’ai pas su répondre… Dramatique ! A force de ne pas parler de religion ou de politique – selon la consigne si commune dans les familles -, on a perdu les mots et les idées. La foi, c’est comme une langue : si on ne la parle pas, on la perd ! Les mots ne viennent lus ; les idées, non plus… ou elles viennent longtemps après, trop tard …

                Même entre nous nous ne nous parlons pas ! C’est une perte pour la communauté qui s’enrichit de cet échange d ‘expériences chrétiennes multiples et variées.

                C’est un grand travail à entreprendre : que els catholiques se réapproprient leur foi, sache l’expliquer personnellement, dans un témoignage. Croyez moi si votre petit fils vous pose une question ou vous provoque et que vous pouvez lui dire : attends ! Asseyons-nous, je vais t’expliquer et que vous puissiez calmement, sans plus, lui témoigner votre expérience croyante personnelle… cela fera profondément son effet en lui ! Mais si vous ne savez pas quoi dire, il en conclura que croire ne signifie rien !

                Depuis deux ans, par les rencontres « B’Abba », B A Ba, avec un jeu de mot sur le nom du Père « Abba », la paroisse vous propose de réapprendre à exprimer votre expérience chrétienne avec du fruit pour ceux qui y ont participé.

                Nous proposons cette semaine à nouveau un temps de rencontre (mardi 24 et jeudi 26 de 20H30 à 22H) sur le thème : « qu’est-ce qu’être chrétien aujourd’hui ? » Je vous encourage vivement à y venir.

  • Concert lecture

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    Concert lecture

    Sainte Thérèse d’Avila

    A Bonsecours

     

    Dimanches 22 nov. 2015 à 17H

    Avec Luth

    Lecture de textes extraits du

    Château intérieur et du Chemin de la Perfection

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    Prochain concert lecture

    Dimanche 10 Janvier 2016 17H

    Bonsecours

    Lecture d’extraits de la Correspondance

  • La Toussaint

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    Dans la prière après la communion de la messe de la Toussaint, se trouvent résumés bien des aspects de cette belle fête : au moment où la nature, après avoir donné ses plus belles couleurs et ses plus beaux fruits, glissent tout doucement vers la mort et le sommeil de l’hiver, la liturgie nous fait contempler le Ciel et nous montre l’avenir que Dieu nous a préparé : le Royaume dans toute sa beauté et sa béatitude, la Vie surabondante divine partagée avec tous les élus, la beauté inimaginable des vies de ces saints, plus brillantes et plus scintillantes que toutes pierres précieuses réunies !

     

    « Dieu qui seul es SAINT

                Toute cette fête est centrée sur Dieu. Dieu est Saint, Dieu est Dieu, totalement séparé de nous, transcendant, inconnaissable, au-delà de tout ce qu’on peut penser de Lui, Lumière au-delà de toute lumière… Totalement séparé de nous, inaccessible.

                Nous nous rappelons Isaïe dans le Temple et les Anges chantant « Saint ! Saint ! Saint ! » … avec une telle force que les verrous des portes du saint lieu en sursautaient.

     

    Toi que nous admirons et adorons en célébrant la fête de tous les Saints,

    En cette fête de la Toussaint, c’est Dieu que nous adorons ; c’est sa Présence belle qui nous saisit ; c’est sa grandeur qui est admirable, qui nous rend muet, qui nous plonge dans l’adoration silencieuse.

     

    Nous implorons ta grâce :

    Et pourtant, ce Dieu séparé de nous, inaccessible à la créature que nous sommes, nous avons l’audace de la prier.

     

    Quand Tu nous auras sanctifié, dans la consommation de l’Eucharistie, dans la plénitude de Ton Amour,

    Voilà l’inouï ! Nous ne sommes pas dieu, nous ne sommes pas saints… mais nous sommes sanctifiables ! Dieu nous sanctifie, littéralement « nous fait saints, nous fait dieu, nous divinise »« participant à la nature divine » comme dit St Pierre. Les saints que nous fêtons aujourd’hui, cette multitude faite des enfants d’Israël «  « 12 000 de chacune des 12 Tribus d’Israël » - puis la foule innombrable des païens – « Après cela, j’ai vu : et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main » - tous ces saints connus et inconnus ne le sont pas devenus par la force de leur vert mais par l’œuvre de Dieu en eux à laquelle ils ont collaboré.

                Et ils ont été sanctifiés… « devenus saints et enfants de Dieu »… comme l’enseigne aujourd’hui St Jean – et comment ? ils ont été sanctifiés « dans la plénitude de l’Amour de Dieu » dit l’oraison… transformés par la plénitude de l’amour divin et devenus plénitude de l’amour divin !

                Et où recevaient-ils cet amour divin ? dans la consommation de l’eucharistie… mention hélas oubliée dans la traduction française ! « Consummentes » : c’est dans la réception du Christ eucharistique – visibilité et présence de l’Amour divin pour nous et en nous, que se fait notre sanctification…

     

    Fais-nous passer de cette table où Tu nous as reçus en pèlerins

    Au banquet préparé dans ta maison. »

    …. D’où la dernière demande de l’oraison. Après avoir qualifié la table eucharistique de « table où tu nous as reçus en pèlerins » - discrète allusion à la table d’Emmaüs – nous demandons de participer  « au banquet de la maison de Dieu » - le festin messianique préparé pour tous les peuples par Dieu lui même selon la prophétie d’Isaïe.

     

    Amen.