11H messe de « la paroisse invisible » du dimanche 29 mars
5ème de Carême
Dimanche de la Passion.
La résurrection de Lazare par Giotto
La feuille habituelle du dimanche est à télécharger ICI
Bien chers amis,
Nous allons lire en ce dimanche le récit de la Résurrection de Lazare.
Le texte est long, riche, nuancé. Vous pouvez le faire en plusieurs fois même si, d’un coup, vaut mieux. Entrez dans le texte qui n’est pas un texte mais une Parole qui vous est adressée : vous êtes à Béthanie, au tombeau, à la maison avec Marie ; vous assistez à la scène de la sortie de Lazare, vous êtes pris dans la scène …
Bonne fête dominicale.
MAINTENANT MON ÂME EST TROUBLEE
PERE, SAUVE-MOI DE CETTE HEURE
GLORIFIE TON NOM !
le chant est ICI
En vérité, en vérité l’Heure vient et nous y sommes
Où les morts entendront la voix du Fils de l’homme.
Alors vous le verrez siégeant à la droite du Père
Et venant sur les nuées du Ciel pour juger l’univers.
Bénie soit l’éternelle et bienheureuse Trinité
Le père qui nous a aimés avant que ne commence le monde
Le Fils qui est venu pour l’Heure de sa Pâque
L’Esprit qui nous fait passer de ce monde à la Vie Eternelle.
Saint JEAN 11 : LA « RESURRECTION » DE LAZARE
Le dernier des grands évangiles lus pour former les catéchumènes à leur baptême est la résurrection/réanimation de Lazare. Magnifique récit très connu mais qui doit sans cesse être approfondi. La « Résurrection » de Lazare est une préparation des disciples à la foi en la Résurrection de Jésus. Elle montre que Jésus EST et RESTERA MAÎTRE de la mort. La mort n’a sur lui aucun pouvoir. Jésus a reçu du Père, comme il dit, LE POUVOIR DE DONNER SA VIE ET DE LA REPRENDRE, comme il a le pouvoir de relever Lazare de la mort.
Le climat de l’Evangile est très tendu : en 10/39, les juifs cherchaient à arrêter Jésus et 10/40, il a dû fuir « au-delà du Jourdain » car ils veulent sa mort. En 11/47 le sanhédrin délibère et décide de le faire mourir et en 11/54, Jésus doit de nouveau fuir dans le désert.
Le climat est suffisamment tendu pour que les disciples rappellent à Jésus qu’il est dangereux pour lui d’aller en Judée[1] et que Thomas puisse penser qu’aller avec Jésus, c’est mourir avec lui. [2]Ce retour à Béthanie est donc très audacieux.
Le chapitre 11 est donc tout à fait particulier dans la vie de Jésus : le maître est à la fois l’homme traqué à l’écart dans le désert et en même temps celui qui accomplit la plus grande de ses œuvres : le dernier signe, sa victoire sur la mort, le dernier ennemi de l’homme. Et cette réanimation va impressionner considérablement[3] et peut-être même, que c’est la raison pour laquelle des grecs qui voudront voir Jésus[4], fait qui est d’une haute importance aux yeux de Jésus.
Nous sommes à Béthanie : un site très connu de l’Evangile, sur le versant oriental du mont des Oliviers, à 15 stades de Jérusalem (= 3 kms). Lors de tout séjour de Jésus à Jérusalem, il quitte chaque soir le Temple et la ville pour loger à Béthanie chez les amis Marthe, Marie et Lazare.[5]
Le soir des Rameaux, après avoir chassé les vendeurs du temple, Jésus s’y retira[6],Jésus y mangea chez Simon le lépreux après « la résurrection de Lazare » et y reçut l’onction de Marie.[7] L’Ascension eut lieu tout près[8]. Les premiers chrétiens ont beaucoup fréquenté ce lieu : les fouilles ont montré des Sanctuaires anciens sur le tombeau de Lazare ; le village a été fouillé: maisons, pressoirs, citernes, silos...
La famille de Lazare
Marie : dans ce commentaire, pour nous, Marie de Béthanie est la pécheresse que nous rencontrons en St Luc[9], Marie de Magdala[10] et Marie de Béthanie, la sœur de Marthe[11]. Une seule et même personne tant le caractère est commun à ces « trois femmes ».
Lazare est très discret. St Jean parle de l’amitié de Jésus avec Lazare mais nous montre surtout celle avec les deux sœurs. Ce qui surprend, c’est cette anomalie : la maison est gouvernée par Marthe et Lazare n’intervient pas, ce qui est anormal dans l’organisation biblique des familles. Serait-il handicapé mental comme le suggère Jean vannier ?
Chaque sœur est bien décrite par Jean qui les connaît sans doute bien : active, rapide, organisatrice et intellectuelle pour Marthe; plus affective, vite déconcertée et un rien nonchalante pour Marie.
Le texte est plein de vie, tout le monde bouge beaucoup dans ce passage : « Tous les personnages quittent l’endroit où ils se trouvent. Tous sortent: Jésus et les disciples de Transjordanie; les juifs de Jérusalem; Marthe du village; Marie avec les juifs de chez elle et du village; Lazare de la tombe. »[12]
COMMENTAIRE DU TEXTE
v. 1 : On commence brutalement : on nous annonce la maladie de Lazare et on nomme ses deux sœurs.
v. 2 : A propos de Marie, Jean parle tout de suite de l’onction de parfum faite à Jésus par elle… épisode que Jean racontera seulement au chapitre 12. La Passion de Jésus se profile.
v 3 : Les deux sœurs informent Jésus – absent pour protection - de la situation, et souhaitent sans doute quelque chose de sa part … sans le dire. St Jean de la Croix commente cette façon de faire avec l’Ami, Jésus : informer sans rien demander, ce que fait déjà Marie à Cana. Voici ce qu’il écrit : « Et la raison pour laquelle il est meilleur à l’amant (= le croyant) de représenter sa nécessité à l’Ami que de lui demander d’y satisfaire, tient à trois choses: la première, parce que le Seigneur sait mieux que nous-mêmes ce qui nous est nécessaire; la seconde, parce que l’Ami a plus de compassion voyant la nécessité de celui qui l’aime et est plus ému de sa résignation; la troisième parce que l’âme est plus à couvert de l’amour-propre en représentant ce qui lui manque qu’à demander ce dont il lui semble avoir besoin. »[13]
v 4 : Jésus se borne à déclarer mystérieusement : cette maladie ne conduit pas à la mort mais aboutira à ce que la Gloire de Dieu éclate et que la divinité de Jésus soit manifestée.
v 5 - 6 : les versets insistent sur un paradoxe : malgré l’amitié de Jésus pour Lazare et ses sœurs et leur appel au secours, iI reste encore deux jours.
Dialogue avec les disciples. v. 7-16
v 7-8 : Puis, tout à coup, brutalement, Jésus exprime sa résolution d’aller en Judée : l’affolement des disciples est immédiat.
v 9-10 : versets difficiles à comprendre. Peut-être Jésus veut-il dire qu’ils n’ont rien à craindre tant que Jésus – lumière du jour – est avec eux sur le chemin. La sœur Jeanne d’Arc ne commente pas …
v 11-15 : Jésus parle de Lazare et il emploie un mot tout neuf pour eux ! Parler de la mort comme d‘un sommeil ! Jésus l’a déjà fait auprès de la fille de Jaïre : « elle n’est pas morte mais elle dort »… et tout le monde se moque de lui ![14]
Ici aussi, les disciples ne comprennent pas : alors Jésus met les points sur les « i » et affirme qu’il se réjouit de n’avoir pas été là; s’il l’avait été, Lazare ne serait pas mort - exactement ce que lui diront les deux sœurs[15] -. Pourquoi cette joie de Jésus ? Parce qu’il va construire la foi des siens, il va révéler le dessein de vie du Père et la foi des disciples en sera éclairée. La joie de Jésus est forte.
v. 16 : Thomas réagit rapidement, vite enthousiaste. Mais il ne parle plus de Judée. Il dit maintenant : « allons nous aussi pour mourir avec LUI » !
Ainsi « au terme des seize premiers versets, le lecteur a compris que le miracle aura lieu non seulement en raison de l’amour de Jésus pour ses amis mais pour manifester la gloire de Dieu et susciter la foi en Celui qui affronte la mort : il a le pouvoir de déposer sa vie et le pouvoir de la reprendre pour la communiquer aux hommes. » [16]
Marthe rencontre Jésus à l’entrée du village 17-27.
v. 17 : A son arrivée, Jésus trouve Lazare au tombeau depuis 4 jours car habituellement, les funérailles avaient lieu le jour même du décès.
v. 18 - 19 : On nous situe Béthanie – 3 km – de Jérusalem. La famille de Lazare est une famille connue : ce ne sont pas seulement les gens du village qui viennent les consoler mais même des habitants de Jérusalem.
v. 20 – 27 : Les deux sœurs diront à peu près la même chose au Seigneur pour l’aborder. Mais autrement quelle différence de comportement ! Marthe accourt aussitôt vers Jésus, Marie demeure chez elle, assise comme elle en a l’habitude ( assise aux pieds de Jésus en Luc 10) et comme il sied à une femme en deuil. Marthe exprime sa confiancepuis magnifiquement sa foi, Marie demeure accablée sous le poids de la douleur. « L’une affirme l’espérance dans la vie qui ne finit pas, l’autre ne connaît que la séparation advenue. »[17]
Voyons Marthe…
Qui part aussitôt qu’elle apprend que Jésus arrive ! (v. 20)
v. 21-22 : Son reproche est très délicat: pour l’atténuer, elle l’associe à une affirmation de confiance et de foi : la présence de Jésus - appelé « Seigneur » - est réconfortante : tout ce qu’il demandera à Dieu cela lui sera accordé : elle « sait cela ». Quelle force de conviction !
v. 23 : Jésus répond par une affirmation claire qui annonce la résurrection future de Lazare.
v. 24 : et à nouveau Marthe parle ; elle a l’habitude d’échanger avec Jésus, y compris sur la foi ; elle déclare qu’elle « sait » « la résurrection au dernier jour ». En répondant ainsi Marthe confesse sa foi et montre que sur ce point, elle croit comme les pharisiens qui sont les seuls à confesser à l’époque « la résurrection au dernier jour ».[18] Jésus ne contredit pas Marthe.
v. 25 : Mais à cette certitude de Marthe, Jésus répond en affirmant qu’il est LUI la Résurrection et la vie, un des fameux « ego eimi » de Jésus – le « Je Suis » en grec, le nom de Dieu au Buisson ardent ! - et il explicite cette affirmation par deux sentences :
en 25, le premier « mourir » évoque le trépas; « Celui qui croit même s’il meurt à la fin de sa vie, vivra, demeurera vivant. ».
en 26, « mourir pour l’éternité » a le sens fort de perte définitive, de privation à jamais de la vie divine, de mort éternelle, la « seconde mort » de l’Apocalypse.
Ce qui fait la différence : c’est la foi donnée ou non au Christ : « CELUI QUI CROIT EN MOI »
Que veut dire Jésus ?
- le croyant en Jésus est destiné à la vie qui ne finit pas
- la résurrection que Marthe attend pour la fin des temps, est son œuvre à lui Jésus. Par Jésus, le croyant devient un « vivant » : le germe de vie éternelle est en lui.
- Jésus opère une transformation de la foi traditionnelle juive pharisienne : la résurrection est liée à la personne de Jésus en qui on croit ou non.
v. 26 - 27 : la question finale est logique si tout repose sur la foi : Jésus demande à Marthe un acte de foi:. « Crois-tu cela ? »
Et Marthe lui répond magnifiquement. Elle déclare sa foi et affirme en même temps QUI est Jésus : « Messie, Fils de Dieu, Celui qui devait venir dans le monde ». Marthe n’est plus juive mais chrétienne ; Jésus n’est pas seulement un être proche de Dieu, à qui Dieu ne peut rien refuser, il est Fils de Dieu et Celui qui vient accomplir l’attente d’Israël.
Marie est envoyée à Jésus par Marthe.
v. 28 – 35 : Marthe ne revient pas sur la question de son frère; le dialogue avec le Christ l’a comblée; alors elle part chercher sa sœur qui demeure dans la maison au milieu des consolateurs juifs. Et Marthe sait ce qu’il faut dire à Marie pour la mettre en mouvement ! « Le Maître est là et il t’appelle ! » Véritable demande de Jésus ou ruse affectueuse de Marthe ?
Marie sort précipitamment et entraine les visiteurs d’ailleurs. Et dès qu’elle voit la maître, elle se jette à ses pieds : Marthe en l’a pas fait mais Marie Madeleine le fera au jardin le jour de Pâques.[19]
Marie formule le même reproche à Jésus que sa sœur mais ne va pas plus loin et éclate en sanglots. Et cela provoque une étonnante réaction du Christ, une méditation sur la mort et sur sa propre mort. 3 verbes expriment la réaction de Jésus : frémir, se troubler et verser des larmes. L’humanité de Jésus éclate aux yeux de tous :
« frémir » est un verbe très fort : il veut dire littéralement « produire un bruit sourd »; Jésus est-il en colère devant la désespérance des hommes devant la mort, pour le manque de foi envers lui-même,... je crois plutôt que la réaction du Christ est provoquée par le tragique de la mort, « les larmes de Dieu devant la mort qui sépare les êtres[20] » et de la mort de l’ami ... et même devant la perspective de sa propre mort. On peut faire la même remarque pour les larmes et le trouble.[21]
v. 36-37 : évidemment les juifs présents contestent… murmurent !
Au v.37, cette contestation provoque un nouveau frémissement de Jésus durant son chemin vers le tombeau : Oui, Jésus pouvait éviter la mort de Lazare mais pas la sienne !
Au tombeau
v 38 : Nous arrivons enfin au tombeau : une grotte fermée par une pierre. Il y a deux sortes de tombeau: « Les uns sont des chambres auxquelles on accède par une étroite ouverture fermée par une porte en forme de meule... et sont précédés d’un vestibule... Comme celui du Christ. Les autres sont des caveaux en contrebas auxquels on accède par un puits muni quelques fois d’un escalier, le puits étant obturé par une pierre posée dessus. » [22]
v. 39 : quand Jésus donne l’ordre d’enlever la pierre, Marthe se récrie horrifiée et réaliste ; elle si maîtresse d’elle-même perd le contrôle devant la mort. 4 jours, cela veut dire que Lazare est vraiment mort, en début de putréfaction.
v. 40 : Jésus l’appelle à la foi et rappelle que le miracle est pour glorifier Dieu en le montrant maître de la vie et de la mort.
v 41 : ils soulèvent la pierre et Jésus se tourne avec confiance et dans l’action de grâce. vers le Père qui l’exauce toujours : le verbe est au passé, Dieu a déjà a exaucé son Fils. Et cet exaucement de la prière de Fils par le Père est au fondement de la prière des croyants. [23]
v. 43 : le miracle est raconté dans une extrême sobriété, avec très peu de détails. Trois mots: « Lazare ici ( deûro) sors (exo) !
v. 44 : et le mort sort dans ses bandelettes Le mort sort en montant l’escalier et apparaît peu à peu. Cela dut être stupéfiant ! Voir ci-dessous photo de l’escalier du tombeau.
Lazare, à la différence de Jésus qui, s’étant délivré lui-même, laissera les bandelettes posées là et le suaire roulé à part, garde ses linges; son retour sur terre sera momentané. Il faut un nouvel ordre pour parachever: « délier et aller ».
Jésus s’est comme effacé et on ne nous dit rien des retrouvailles.
Lazare est muet comme toujours !
v. 45-53: les réactions au miracle sont diverses :
- la foi: v 45. Ils croient d’après les œuvres comme Jésus l’a souvent demandé.
- la perplexité: v.46 : ils vont en parler avec les pharisiens, prendre conseil des autorités. La démarche n’est pas forcément malveillante. Elle est prudente.
- la décision de mort par « les grands prêtres et les pharisiens » v 47-53. Avec un motif politique : un enthousiasme populaire de croyants donnera l’ impression d’un soulèvement et les romains viendront (ce qui s’était déjà passé dans un passé récent). C’est une donnée historique. Temple et nation - Israël dans ses deux dimensions religieuse et politique- seront détruits. On peut y voir un attachement réel au peuple et une incompréhension de la mission de Jésus, un certain affolement du conseil est perceptible devant le succès de Jésus.
Mais Saint Jean donne une lecture théologique profonde en citant le Grand prêtre et en donnant le sens profond des paroles prononcées, sens qui va plus loin sans doute que ne le pensait Caïphe. Caïphe opposait l’individu Jésus et la nation; c’est la raison d’Etat où l’on calcule avec réalisme politique simplement ! Caïphe évoque les « enfants dispersés » sans doute les juifs de la diaspora et peut-être aussi les nations, évoquant l’affluence, à la fin des temps, des nations à Sion.[24]
v. 53 : ils ne condamnent pas Jésus mais décident fermement – sont résolus à - de le faire mourir; de le liquider comme l’absence de procès chez Jean le montrera. Mais le condamner obligerait à révéler qu’il a des fautes; faire mourir sas procès en fait, confirme l’innocence : on n’a rien pour le condamner; on ne peut que le faire mourir.
v. 54 : Jésus[25] part donc au voisinage du désert. Où ?
On parle habituellement à de Tayyebé, à 20 kms au Nord – Nord Est de Jérusalem, à une hauteur de 869 m ou le village d’Ephraïm à 30 kms. Ce site est peut-être est-ce l’Aphréma de 1 Martyrs 11/34 et à l’Ephron de 2 Chroniques 13/19. Peut-être est-ce aussi un rappel discret des israélites obligés de se refugier dans la montagne d’Ephraïm à cause des philistins en 1 Samuel 14/22.
Rends-nous la joie de ton Salut, que Ton Jour se lève !
Donne-nous ton pardon, lave-nous te tout péché
Donne-nous ta Grâce.
Tu as séché Seigneur Jésus tous les pleurs de Marthe
Aujourd’hui comme hier, Seigneur, tourne-toi vers nous
Sèche nos larmes.
Si par Adam nous vient la mort, Tu nous fais revivre.
C’est pourquoi nous chantons : Christ maître de la mort
Notre Délivrance.
L’homme que Dieu vient habiter ne craint point l’épreuve.
Car la mort est sommeil : Seigneur, tourne-toi vers nous
Viens et nous réveille.
Tombeau de Lazare
icône de la résurrection de Lazare. Moniales de Bethléem
[3] Jean 12/9,10,11 et à nouveau en 12/17-19
[5] Mt 21:17 et Mc 11: 1.11 mais aussi Luc 10/38
[7] Mt 26/6; Mc 14/3 et Jn 12/1
[11] Jn 11/2 et 12/1. C’était l’opinion de St Grégoire le Grand, St Augustin, Bérulle, Lacordaire, la Madeleine du Moyen Age et celle aussi e A. Feuillet et Boismard. Point de vie contesté par certains aujourd’hui.
[12] Xavier-Léon Dufour livre cité, tome II p. 406
[13] Saint Jean de la Croix Cantique spirituel (strophe II/vers 5)
[14] St Marc 5/39 ; Ce mot de Jésus est incompréhensible pour eux qui pensent que la mort est la fin définitive. Qui dit sommeil dit réveil !
[17] (XLD II/417) comme Marie fera au tombeau du Christ.
[18]Foi du judaïsme pharisien : « Toi Seigneur qui donnes la vie aux morts » C’est la 2è des18 bénédictions à la prière du matin. On trouve cette affirmation dans la bible en Daniel 12/1-3, 2ème livre des Martyrs d’Israël 7/22-24 et 12/44.
[19] St Jean 20/13. Pour nous évidence que Marie de Béthanie et Marie Madeleine sont la même femme.
[21] On peut penser au psaume 41/6,12 et 42/5 et les larmes du psalmiste jour et nuit 41/4.
[22] M. J. Lagrange commentaire sur St Jean p.306.
[23] Voir St Jean 16:24 ; 14:13s et 15:7.