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18H messe de « la paroisse invisible » du 4 avril

            Bien chers amis,

Avec constance, sans nous lasser comme nous le demande notre Seigneur nous prions pour tous ceux qui souffrent en particulier de l’épidémie, pour les nombreux morts de chaque jour dans l’espérance de leur salut et notre prière pour qu’ils accueillent le Christ qui vient au devant d’eux dans leur mort. Inlassablement aussi, nous demandons à Dieu qu’il exerce sa Puissance et arrête le fléau. .

            Avec mon amitié.

 

Comment prier, c'est ICI

 

La Parole de Dieu : Saint Jean 11/45-57

 

            Nous voici de nouveau ce soir, au tombeau de Lazare. Jésus vient de « ranimer » Lazare qui sort du tombeau et Jésus vient de dire : « Déliez-le et laissez-le aller ! » Car Lazare, à la différence de Jésus, sort du tombeau marqué encore par la mort: il a les bandelettes, le linceul et le suaire sur lui ! Jésus lui, ressuscité, est totalement libre, visage découvert et les linges sont dans le tombeau juste affaissés et laissés-là tels qu’ils étaient comme vidés de l’intérieur. Jean qui était aux deux tombeaux voit bien la différence et nous la communique. Lazare est seulement réanimé, toujours « lié dans ce monde ». Jésus lui est ressuscité, libre par rapport à l’espace et au temps, non plus « enfermé dans les lois du cosmos » mais maître même du cosmos.

 

- v. 45 - 53 : les réactions au miracle. Elles sont bien diverses.

 

     La foi : v 45. Ils croient d’après les œuvres  comme Jésus l’a souvent demandé. Ils sont « beaucoup», dit St Jean, parmi ceux qui accompagnaient Marie.

 

    La perplexité : v. 46 : Ils vont en parler avec les pharisiens, prendre conseil des autorités. La démarche n’est pas forcément malveillante… mais elle peut l’être un peu !

 

    La décision de mort par « les grands prêtres et les pharisiens » v 47-53.

 

* le motif est politique : un enthousiasme populaire de croyants donnera l’impression d’un soulèvement et les romains viendront (ce qui était déjà advenu dans un passé récent). C’est une donnée historique. «Temple (désigné selon l’habitude juive pour ne pas nommer Dieu « le Lieu ») et nation » : Israël est désigné dans ses deux dimensions religieuse et politique.

    On peut comprendre dans cette attitude des responsables un attachement réel au peuple et une incompréhension de la mission de Jésus, un certain affolement du conseil est également perceptible devant le succès de Jésus.

                                  

* mais Saint Jean nous en plus donne une lecture théologique profonde en citant le Grand Prêtre de l’année Caïphe et en donnant le sens profond des paroles prononcées, sens qui va plus loin sans doute que ne le pensait Caïphe au moment où il parlait. Caïphe opposait l’individu Jésus et la nation; c’est la raison d’Etat où l’on calcule, où l’on réfléchit  (selon le mot de Caïphe) avec réalisme politique simplement !                     

- v. 51-53 : « Il est de votre intérêt  qu’un seul homme meure pour le peuple » Voilà la phrase de Caïphe. Jean l’interprète aux v. 51-52 comme une parole prophétique  sur le SENS de la Mort de Jésus : « une mort non seulement pour la nation mais aussi pour rassembler les enfants dispersés »

Quel est le sens ? Qui sont les « enfants dispersés » ?

    On peut évoquer les juifs de la diaspora ET les nations : selon les promesses des prophètes  Ezéchiel  37/21-26 et 34/ 12-13 et Isaïe 43/10ss, qui annoncent « l’affluence  des nations à Sion à la fin des temps »

 

- v 53 : ils ne condamnent pas Jésus mais décident de le faire mourir; de le liquider comme l’absence de procès chez Jean le montrera. Le condamner serait révéler qu’il a  des fautes; faire mourir confirme l’innocence : on n’a rien pour le condamner; on ne peut que le faire mourir.

 

- v. 54 - 56 : Comme en St Jean 10/40-42, Jésus part donc au voisinage du désert pour se protéger.  Nous avons déjà évoqué les lieux possibles Où ? On l’assimile habituellement à à Tayyebé, 20 kms au Nord- Nord Est de Jérusalem, à une hauteur de 869 m

ou peut-être Aphréma (1 M.11/34) ou Ephron ( 2 Ch.13/1.

    Peut-être encore est-ce une allusion aux israélites obligés de se refugier dans la montagne d’Ephraïm à cause des philistins.  (1 S.14/22.)

 

 

St Jean alors, nous met tout de suite dans l’atmosphère des événements qui approchent :

            La fête de Pâques de l’an 30 est toute proche.

            Comme toujours, beaucoup de pèlerins montent à Jérusalem.

            On cherche Jésus, on se demande s’il viendra !

 

- v. 57 : Jésus est traqué : si quelqu’un sait où il est, qu’il le dise.

            Judas sera là pour faire cette délation souhaité par les chefs.

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Portail roman de l’église de Laître-sous-Amance. (54)

Dans le tympan à gauche, un combat de tournoi symbolisant le combat du Christ et de Satan chanté le Jour de Pâques, à la messe avant l’Evangile, dans le poème Victimae paschali »), splendide dans sa concision latine :

           

            « Mors et vita duello                     La mort et la vie en un duel

            conflixere mirando.                      Prodigieux s’affrontèrent

            Dux vitae mortuus                        Le chef de la Vie, mort

            regnat vivus »                                 Règne vivant. »

La victoire est remportée par le Christ « le Lion de Juda » selon la bénédiction de Jacob en Genèse 49. Il est au-dessus du combat.

 

Le Règne du Chef de la Vie vivant est montré à droite : les femmes – les trois Marie - sont au tombeau vide et un Ange splendide leur annonce la Résurrection.

Le fruit de la Résurrection, c’est la charité divine donnée dont St Martin partageant son manteau avec un pauvre, est l’icône (dans la niche au-dessus de la porte)

Commentaires

  • Notre fille Claire, qui vit en Suisse, a expliqué à Corinne comment élargir ou rétrécir l'espace sur internet. C'est très facile, et malgré mes yeux faiblards en ce moment je vais pouvoir tout lire pendant la Semaine Sainte. Alleluia!

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