Sainte Marie Mère de Dieu
jeudi 31 décembre
à 18H messe à Bonsecours « messe du bout de l'an »
vendredi 1er janvier
à 11H messe à Bonsecours pour la fête Sainte MARIE MERE DE DIEU
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
jeudi 31 décembre
à 18H messe à Bonsecours « messe du bout de l'an »
vendredi 1er janvier
à 11H messe à Bonsecours pour la fête Sainte MARIE MERE DE DIEU
Fichier audio (14 min) pour la fête de l'Immaculée Conception enregistré le 8 décembre
« Tu as préservé la Vierge Marie de toutes les séquelles du premier péché et tu l'as comblée de grâce pour préparer à ton Fils une mère vraiment digne de lui ; en elle tu préfigurais l'Église, la fiancée sans ride, sans tache, resplendissante de beauté. »
Ce texte de la préface de la fête de l'Immaculée Conception présente l'Église comme la fiancée du Christ, avec les qualificatifs que saint Paul, dans l'épître aux Éphésiens, donne à l'Église que le Christ aime : sans ride, sans tache, resplendissante de beauté, l'Immaculée donc. Cette vision de Marie comme image, comme icône de l'Église est très ancienne. Saint Irénée au IIe siècle écrit : « Marie s'écria prophétiquement au nom de l'Église 'Mon âme exalte le Seigneur'. »
Ce qu'elle est et ce qu'elle doit être, l'Église l'apprend de façon concrète en regardant Marie. « L'Église doit, à partir de Marie, redécouvrir la nature de l'Église. » (Cardinal Ratzinger). Marie est son miroir, la vraie mesure de son être parce que Marie est toute à la mesure du Christ et de Dieu. Marie ne vit que pour le Christ, et l'Église doit faire de même. Marie est tout entière habitée par le Christ et l'Église doit l'être aussi puisqu'elle est la demeure de Dieu dans le monde !
Dieu n'agit pas d'une manière abstraite : Dieu est une personne et l'Église est une personne, une femme. Saint Paul montre l'Église comme un « organisme » : elle est son corps en étant son épouse. C'est l'expérience sur la route de Damas qui a profondément marqué saint Paul: il persécutait les chrétiens et le Christ lui dit : « Pourquoi me persécutes-tu ? » Toucher aux Chrétiens, c'est toucher au Christ.
à Notre Dame de BONSECOURS
9H Laudes 9H30 messe matinale
16H chapelet 16H30-18H adoration du St Sacrement et confessions
18H30 VIGILES 20H MESSE SOLENNELLE
animées par le groupe « La joie du Mélode »
Podcast audio (8 minutes) de l'enseignement enregistré le 7 octobre :
Le début manque, "elles" fait référence aux béguines de Gand au XIIIème siècle.
Au Calvaire, Marie est devenue Mère tout le genre humain racheté, Mère de l'Eglise.
"Elle est de toute évidence la Mère des membres du Christ car elle a coopéré par la charité à la naissance des fidèles qui sont les membres de ce Chef." (St Augustin)
18h15 Vêpres chantées, enseignement et méditation - 19h Messe à Bonsecours
La nativité de Notre Dame est pour nous comme une radieuse aurore qui porte en elle la promesse du salut à venir.
St Jean Damascène appelle cette fête « le jour natal de la joie universelle ».
Vêpres à 18h15, messe à 19h à Bonsecours
La Nativité de la Vierge, vers 1410, Strasbourg, Musée de l'Œuvre Notre-Dame
Télécharger le tract de l'année.
Samedi 5 septembre 2009 : anniversaire de la Consécration de l’église Notre Dame de Bonsecours le 7 septembre 1748.
Messe à 18H.
Mardi 8 septembre : Fête de la nativité de la Sainte Vierge
18H15 vêpres de la fête
Méditation
19H messe solennelle.
Mardi 15 septembre : Notre dame des Sept Douleurs
18H15 vêpres de la fête
Méditation
19H messe solennelle.
Mercredi 7 octobre : Notre Dame du Rosaire
18H15 vêpres de la fête
Méditation
19H messe solennelle.
Mardi 8 décembre : Solennité de l’Immaculée Conception
9H laudes
9H30 messe
16H Chapelet
16H30-18H : adoration du St Sacrement
et possibilité de se confesser.
18H30 : Office des lectures de la Fête
20H : messe solennelle.
Mardi 2 février 2010 : Présentation de Jésus au Temple et Purification de Marie. La Sainte Rencontre.
18H15 vêpres de la fête
Méditation
19H : bénédiction des cierges, procession et messe solennelle.
Jeudi 25 mars : Solennité de l’Annonciation
9H laudes
9H30 messe
16H Chapelet
16H30-18H : adoration du St Sacrement et possibilité de se confesser.
18H30 : Office des lectures de la Fête
20H : messe solennelle.
Samedi 22 mai : Solennité de Notre Dame de Bonsecours
r Vendredi 21 :
20H Vigiles de la Fête
r Samedi 22 :
9H laudes
9H30-10H30 : enseignement et visite spirituelle de l’église.
11H messe solennelle.
Lundi 31 mai : fête de la Visitation
18H15 vêpres de la fête
Méditation
19H messe solennelle.
14- 15 août : Solennité de l’Assomption
r samedi 14 :
16H-17H30 : confessions
18H messe solennelle de la fête
21H30 : procession aux flambeaux et Vigiles de la Fête
r Dimanche 15 :
17H30 vêpres de la fête, office marial et adoration du Saint Sacrement.
Au sanctuaire de Notre Dame de Bonsecours…
Chaque semaine
La messe est célébrée...
Le jeudi à 18H
Suivie de l’adoration du St Sacrement jusqu’à 19H.
Au cours de cette adoration, prière d’intercession pour la Ville de Nancy et pour l’Eglise diocésaine.
Durant l’année sacerdotale, à l’adoration du premier jeudi du mois, prière avec un Saint Curé (St Yves, Bx Jean de Vandières, Bx Thomas Eilye, St Jean Eudes…St Curé d’Ars)
Le samedi à 18H : messe dominicale.
L’église de Bonsecours accueille également chaque semaine la communauté polonaise de Nancy.
La célébration de l’eucharistie en polonais a lieu le dimanche à 11H.
Beaucoup de joie, vendredi soir, à Notre Dame de Bonsecours pour célébrer la Vierge Marie !
Deux cents personnes se sont retrouvées pour une procession aux flambeaux et une veillée pour méditer sur cette belle fête :
Marie avec son corps et son âme est entrée, en avant-coureur après le Christ, dans le Royaume de Dieu, dans le Paradis !
Les psaumes, les lectures de la Bible et des Pères de l'Eglise ont nourri cette veillée qui s'est achevée par une grande prière d'intercession au Christ Vainqueur :
"Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat."
Marie, par l'Assomption, nous tourne vers la beauté de la fin des temps déjà commencée.
La promesse de Dieu n'est pas vaine. Réalisée pleinement dans le Christ ressuscité, elle l'est déjà dans une créature Marie qui devient la prototype des Elus éternisés, divinisés et ressuscités. Elle est la première accomplie, gage de l'accomplissement des disciples, Aurore du monde à venir, Image du futur de l'Eglise accompli.
Illustrations : Pietro di domenico, XVème ; Benoit XVI et les enfants
Fête du 15 août à Bonsecours
21H30 Veillée aux flambeaux
Procession et office marial.
17H30 vêpres de la fête,
office marial et salut du St Sacrement.
La correspondance Marie, Eglise, chaque âme.
H de Lubac écrit : « La vie spirituelle reproduit au-dedans de l'âme le mystère de l'Eglise elle-même. Bannissons toute extériorité. Pas plus de l'âme à Marie que de l'Eglise à l'âme, on ne passe véritablement d'un système d'interprétation un autre. Marie est la première aimée mais en elle, toute âme sainte et d'abord l'Eglise entière dont elle est la « forme » (=le modèle structurant) est aimée également. Le mystère chrétien est un. En Marie, en l'Eglise, en chaque âme. » (ME 321) Ainsi poursuit le cardinal de Lubac le culte marial remplit sa mission critique en purifiant l'Eglise des tentations récurrentes de se penser comme un collectif ou une organisation ; L'Eglise est Quelqu'un.
Illustration : Ms. 520, Bibl. Mazarine, Paris, fin XIVéme
Marie, gage de l'engagement de l'Eglise dans le salut : l'exemple de l'eucharistie
« L'altérité féminine de Marie en tant que telle, altérité évidemment intérieure à l'unité de la nature humaine, est le gage de cet engagement de l'humanité et de l'Eglise dans l'oeuvre du Christ. »[1] Cela se manifeste concrètement dans la célébration de l'Eucharistie. Dans son encyclique Ecclesia de Eucharistia, Jean-Paul II a intitulé un chapitre « à l'école de Marie, femme eucharistique ». On pourrait définir cette place mariale dans l'Eucharistie par l'adage suivant : « Pas d'eucharistie et pas d'Eglise sans l'initiative du Christ relayée par le ministère apostolique masculin. Mais pas d'eucharistie et pas d'Eglise non plus sans réponse féminine et mariale à cette initiative. »[2]
[1] voir p.181-182
[2] p.182
Illustration : Retable Cadard d' Enguerrand Quarton
Contre toute tentation de réduire la foi chrétienne à des valeurs, à des notions fussent-elles dogmatiques, à des idées ; Marie rappelle qu'elle a mis au monde un homme Dieu et que le salut, c'est Quelqu'un, un Visage, un Mystère à accueillir dans la foi, tel qu'il est, sans condition.
Marie modèle des croyants et de l'Eglise
La Mère de Dieu est tout simplement le principe, le prototype et le résumé de la créature humaine coopérant à son salut, en servante de la grâce qui la prévient ; et comme telle, elle est aussi le principe, le prototype et le résumé de l'Eglise. D'ailleurs, le volet marial de Vatican II commence ainsi par une citation de St Augustin : « Marie est vraiment la Mère des membres du Christ ayant coopéré par sa charité à la naissance dans l'Eglise des fidèles qui sont les membres de ce Chef. »La profondeur humaine du consentement de Marie à l'œuvre du salut accompli par son Fils est le signe et le moyen de cet engagement des baptisés dans l'offrande du Christ qui les sauve et transforme leur vie en offrande. Dieu qui nous sauve gratuitement, ne nous sauve pas sans nous et a besoin de quelqu'un d'autre que le Christ pour que le Christ puisse accomplir sa mission. Karl Rahner exprime cela dans une belle prière : « Vierge et Mère sainte, nous venons à toi parce que notre salut est advenu en toi et a été accueilli par toi. Notre vie et notre salut dépendent de façon permanente de ton « oui », de ta foi et du fruit de tes entrailles. »[1] Marie nous apprend à recevoir le salut et à y coopérer dans la grâce.
[1] Voir in Henri de Lubac, la rencontre au cœur de l'Eglise cerf 2006 l'article de Matthieu Rougé sicut Maria ita et ecclesia... p. 176 à 186. Cet exposé doit beaucoup à cet article.Cité p. 183
Photo : cathédrale de Burgos, Espagne