NEUVAINE A LA VIERGE MARIE
SANCTUAIRE
NOTRE DAME
DE BONSECOURS
LES DIMANCHES
13
20
27
MAI
16H30
Prière mariale
Et
Salut du St Sacrement.
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SANCTUAIRE
NOTRE DAME
DE BONSECOURS
LES DIMANCHES
13
20
27
MAI
16H30
Prière mariale
Et
Salut du St Sacrement.
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Les premières fêtes :
jeudi 7 septembre : anniversaire de la consécration de l’église en 1741
18H messe
Vendredi 8 septembre : Nativité de la Sainte Vierge.
18H30 messe avec vêpres intégrées.
Vendredi 15 septembre : Les 7 douleurs de Marie.
18H30 messe avec vêpres intégrées.
LUNDI 2O MARS 2017
SOLENNITE DE ST JOSEPH
époux de Marie.
18H30 Messe solennelle avec vêpres de la fête intégrées.
***********
SAMEDI 25 MARS 2017
SOLENNITE DE L’ANNONCIATION DE LA VIERGE MARIE
17H adoration du St Sacrement
Possibilité de se confesser
17H30 vêpres de l’Annonciation
avec le chœur « La joie du Mélode »
18H messe du 4ème dimanche de Carême
Dans le cadre de l’année diocésaine…
CONCERT LECTURE 2017.
29 janvier et 5 février 2017
16H30 – 17H30
Sanctuaire Notre Dame de Bonsecours.
Pour accompagner….
* La lecture de St Pierre Fourier : Psaumes de Claudio Monteverdi
* La lecture de la Bienheureuse Alix Leclerc : Pièces de clavecin de J. J. Froberger
Notre Dame de Bonsecours
CONCERT DE NOËL
DIMANCHE 27 NOV. 2016
17H
Par l’orchestre de Science PO Paris et Chœur du Campus de Nancy
Jean Sébastien BACH
Félix MENDELSSOHN
CHANTS DE NOËL DE DIFFÉRENTS PAYS EUROPEENS
Entrée libre.
Dons pour la Lutte contre le Cancer.
Télécharger le calendrier de l'année 2016-2017 au Sanctuaire Notre-Dame de Bonsecours
LUNDI 22 AOÛT
FÊTE DU COURONNEMENT DE LA VIERGE MARIE
A Bonsecours
18H30 messe
avec les vêpres intégrées.
SANCTUAIRE NOTRE DAME DE BONSECOURS NANCY
Dimanche 14 : 21H30 à Bonsecours procession et veillée mariale
Lundi 15 : 9H30 messe à Bonsecours
11H messe à la crypte de St Pierre
17H30 vêpres et salut du St Sacrement
Sermon 250ème anniversaire de la mort de Stanislas.
Bien chers amis, bien chers frères et sœurs,
Le 23 février 1766 décédait dans des conditions dramatiques à Lunéville et le 3 mars, son corps était déposé dans le caveau de cette église qu’il avait fait construire. Il avait affronté et supporté ses souffrances comme il l’avait demandé quelques années plus tôt dans une des prières qu’il a composée où il disait : « Donnez nous Seigneur un courage invincible, un cœur inébranlable, une volonté conforme à votre Providence. Que rien ne me trouble de ce qui vient de vous mais que tout me soit cher pour l’amour de vous. Qu’aucun contretemps ne m’ébranle par e qu’il afflige la nature ; mais qu’il laisse mon cœur en paix parce qu’il vient de vous. .. Vos louanges sont toujours sur mes lèvres : ne les méritez-vous pas toujours vous qui êtes toujours mon Père ? »
L’Evangile que nous venons d’entendre est sans doute pour une grande part dans la confiance dont témoignait Stanislas dans cette prière et dans sa manière de mourir.
« Que votre cœur ne soit pas bouleversé, disait Jésus vous, croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ? Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin. » Et le Seigneur ajoutait répondant à Thomas : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. »
Jésus prend donc une comparaison pour se faire entendre, pour faire découvrir aux siens la fécondité de sa propre mort et la nouveauté qu’il apporte. Cela peut sembler suprenant ! Il faut savoir en effet, que pour la plupart des juifs du temps de Jésus et les apôtres, quand on est mort, il n’y a plus rien. Le corps retourne à la matière et le souffle à Dieu qui l’a donné. Pendant plus de 15 siècles, la Bible n’a rien dit d’un au-delà possible à la vie terrestre. Son nom même tombera dans l’oubli. Tout est enclos dans la seule perspective de l’histoire. Depuis le livre de Job 300 ans avant le Christ, la question est posée mais elle demeure sans réponse ferme.
Alors, Jésus pour ouvrir les siens à une autre perspective prend une image : celle de la maison paternelle où nous sommes attendus chaleureusement. Expérience que connaissent les apôtres comme nous d’ailleurs. Il présente ainsi sa mort comme l’ouverture du chemin vers le Père, vers la maison du Père. Il est le frère aîné qui va préparer aux siens une place et qui viendra chercher chacun de ses disciples pour le conduire au Père. Je viendrai vous prendre avec moi.
Car depuis toujours quand Jésus parle de sa mort, il dit dans une formule ramassée, sans détail, qui est comme la définition de la mort chrétienne : « je vais au Père ». C’est de cette manière que Jésus indique le changement pour la mort des hommes qui va s’opérer dans sa mort à lui alors jusque là, la mort était l’inconnue, le signe de l’éloignement de Dieu, de la séparation avec lui, la Source de la Vie, conséquence du détournement de l’homme vis à vis de Dieu. Oui, comme dit la prière eucharistique 4 : « Comme il avait perdu ton amitié en se détournant de toi, Toi Dieu, Tu ne l´as pas abandonné au pouvoir de la mort. »…
Jésus avait laissé pressentir ce changement plusieurs fois au cours de sa vie. Ainsi en parlant de Lazare mort à ses apôtres, il avait dit : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. » Les disciples lui dirent alors : « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. » Jésus avait parlé de la mort ; eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil. Alors il leur dit ouvertement : « Lazare est mort. » (Jean 11/11-14)
Quand Jésus parle de sa mort dans St Jean, c’est toujours d’une « mort vivifiante pour les autres et glorifiante pour Lui ». Dans sa mort, il fait vivre les hommes et il manifeste sa divinité « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme sur la Croix, dit-il, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, - le nom même de Dieu ! Révélé à Moïse au buisson ardent .
Cette mort féconde pour les hommes, Jésus ne la vit pas comme un acte obligé, lié à sa fonction de Messie. Comme un acte qui serait étranger à sa personne. Non, cette mort demeure pour le Christ un acte personnel et libre qu’il choisit d’accomplir : comme il le déclare : « Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. » (Jean 10/17 -18) Dans ce texte, Jésus a pleinement conscience d’être LE Fils : « le Père m’aime… » Dans l’acte de sa mort, se révèle pleinement la filiation du Christ, son identité profonde. Et d’ailleurs, sa mort sera présentée par les Apôtres comme son enfantement. Ecoutons St Paul dans la synagogue de Pisidie :« Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères, Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au psaume deux : Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré. »(Ac 13/33) La mort du Christ est donc sa naissance à Dieu comme homme, sa filiation divine accomplissant son être de Fils dans l’humanité. Ainsi, La mort dans le Christ, devient, pour les disciples, leur naissance à Dieu. On fête les saints le jour de leur mort, appelé leur « dies natalis » le jour de leur naissance.
Parmi ces disciples, Stanislas a voulu être compté. Célébrer sa mort aujourd’hui, c’est célébrer sa naissance comme Fils adoptif du Dieu béni. Et cette action est l’œuvre de l’Esprit si nous nous laissons chacun « attirer dans le dynamisme de l’acte sauveur du Christ pascal. »
On peut penser que Stanislas avait compris ce message de sa foi quand il choisit de faire représenter dans l’église de sa sépulture la Vierge Marie emportée dans la Paradis – c’est le plafond de cette église – La Vierge Marie qui pour reprendre le mot de Jésus « va vers le Père. » Amen
Mardi 23 février a été célébrée à Notre Dame de Bonsecours une messe solennelle à la mémoire du Roi Stanislas, Roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar.
Nous sommes réunis ce soir dans la mémoire du Roi Stanislas, roi de Pologne et Duc de Lorraine et de Bar au 250ème anniversaire de son décès mais aussi dans l’action de grâce, dans l’hommage pour l’œuvre qu’il a accomplie dans notre province.
Et tout particulièrement, en ce lieu, pour le remercier d’avoir reconstruit cette église historique que nous tenions des bienfaits du Duc René II. Eglise des Bourguignons, elle était devenue aussi lieu de pèlerinage des Nancéens et des Lorrains. Avec Stanislas elle est devenue sanctuaire familial, lorrain et polonais.
Eglise élevée par Stanislas comme lieu de sépulture mais pas église construite à l’honneur de Stanislas, comme le découvrent avec étonnement bien des visiteurs. Cette église a été élevée en l’honneur de Marie la Mère du Christ, insérée dans son peuple juif comme l’évoquent les métopes et montrée dans son rôle de Mère du Christ et figure de l’Eglise dans les fresques.
Puisse notre cœur être aussi beau, colorée et saint que cette église ! Et pour y accueillir notre Seigneur, préparons-nous et que le pardon de Dieu purifie le temple de Dieu que nous sommes.
A l’issue de la messe, après la procession au tombeau cierge à la main, le maire de Nancy et le Président de l’Académie de Stanislas ont déposé une gerbe au cénotaphe qui est dans le chœur de l’église.
Puis plusieurs personnalités prirent la parole : le président Paul Vert de l’Académie, le Maire de Nancy Monsieur Laurent Hénard, ancien ministre, Le Président Philippe Richert de la toute nouvelle Région Alsace Lorraine, Champagne Ardennes et l’Ambassadeur de Pologne en France.
Et le drône qui a permis de filmer l'église jusqu'au plafond ... pour l'émission de France 3 (sur cette page)
« Le 23 février 1766 décédait dans des conditions dramatiques à Lunéville et le 3 mars, son corps était déposé dans le caveau de cette église qu’il avait fait construire. Il avait affronté et supporté ses souffrances dans la paix et même l’humour, comme il l’avait demandé quelques années plus tôt dans une des prières qu’il a composée où il disait : « Donnez nous Seigneur un courage invincible, un cœur inébranlable, une volonté conforme à votre Providence. Que rien ne me trouble de ce qui vient de vous mais que tout me soit cher pour l’amour de vous. Qu’aucun contretemps ne m’ébranle parce qu’il afflige la nature ; mais qu’il laisse mon cœur en paix parce qu’il vient de vous. .. Vos louanges sont toujours sur mes lèvres : ne les méritez-vous pas toujours vous qui êtes toujours mon Père ? »
L’Evangile que nous venons d’entendre est sans doute pour une grande part dans la confiance dont témoignait Stanislas dans cette prière et dans sa manière de mourir et cette certitude du Christ dans sa mort : « Je vais au Père »…
« Que votre cœur ne soit pas bouleversé, disait Jésus vous, croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ? Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin. » Et le Seigneur ajoutait répondant à Thomas : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. »
Jésus prend donc une comparaison pour se faire entendre, pour faire découvrir aux siens la fécondité de sa propre mort et la nouveauté qu’il apporte à tous les hommes.
23 FÉVRIER 1766 – 23 FEVRIER 2016
250ème ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU
ROI STANISLAS ROI DE POLOGNE
DUC DE LORRAINE ET DE BAR
A Notre Dame de Bonsecours
18H messe à la mémoire du Roi.
animée par la chorale la Joie du Mélode
En présence des autorités de la ville
et de l’Académie de Stanislas.
A l’issue de la messe,
Lecture d’extraits de l’éloge funèbre de Stanislas et dépôt de gerbes.