Offices de la Toussaint
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Notre église est avant tout une maison de prière dédiée à Dieu, habitée par Dieu lui-même.
La célébration d'aujourd'hui nous rappelle ce grand jour où nos ancêtres ont consacré à Dieu le temple qu'ils avaient construit. Méditons donc sur les textes de la liturgie pour découvrir le mystère de ce jour.
Au début de la messe, le prêtre récite la prière de la collecte : Seigneur Dieu, chaque année, tu fais revivre pour nous le jour où cette église à été consacré; écoute les prières de ton peuple: fais que l’on te serve toujours en ce lieu dans la pureté du coeur et que nous obtenions ici la plénitude de la rédemption.
La première vérité : le temple est un lieu saint ! C'est pourquoi, dans la prière, nous prions pour qu'en ce lieu, les fidèles servent toujours Dieu d'un cœur pur.
Aujourd’hui, nous retrouvons le Christ qui, montant vers Jérusalem, enseigne ses apôtres en parole mais aussi en actes. Et c’est ainsi que Jésus nous parle avec une parabole où reviennent les thèmes du jugement dernier et de la venue du Fils de l’Homme. Il nous engage, à travers celle-ci, à la nécessité « de toujours prier sans se décourager », de ne jamais perdre courage, même face à l’adversité.
Pour illustrer son propos, Jésus nous met en présence d’une veuve, qui comme l’orphelin et l’étranger, est le type biblique de la personne sans défense, Une veuve et un juge peu empressé à rendre la justice.
L’attitude de la veuve persévérante va transformer le comportement du juge qui finalement va lui rendre justice pour « qu’elle ne vienne plus sans cesse l’assommer ».
„Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu!”.
Aujourd'hui, tous les textes liturgiques nous invitent à réfléchir à ce qui est si important dans notre foi : la gratitude envers Dieu et envers les autres.
Le Christ fut sans aucun doute peiné de voir que des dix lépreux, un seul revint à lui, le remerciant pour la grâce de la guérison. De plus, il était Samaritain et, par conséquent, comme on dirait dans le langage des Israélites de l'époque, l'un des plus grands ennemis de leur religion.
Voilà des paraboles courtes et efficaces chers frères et sœurs ! Et permettez que je focalise mon homélie sur celle du simple serviteur. Pour un diacre (Diakonos en grec, c’est-à-dire serviteur), cela ne devrait pas vous surprendre.
Mais la parabole que nous venons d’entendre se révèle d’une grande exigence, puis qu’elle met en scène un serviteur qui a vécu une journée bien remplie et qui est appelé à encore servir son maître avant le repos mérité. En effet voilà qu’il rentre, harassé et fourbu, après avoir fait paître son troupeau et labouré le champ, et voilà qu’il doit encore servir à la table de son maître avant même de se restaurer. Tout se passe comme si le maître était insatiable, demandant toujours plus, semblant sans reconnaissance pour cet homme laborieux et obéissant. Mais, même s’il est provocant, c’est l’exemple que Jésus choisit pour nous enseigner aujourd’hui. Il faut bien se laisser bousculer parfois !