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Saint Pierre-Bonsecours - Page 61

  • Lecture du catéchisme de l'Eglise catholique - quatrième fiche

    n° 175 à 227 : Les symboles de la foi et la foi en Un seul Dieu.

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    Les n° 185 à 197 présentent les formules pour professer sa foi. Car comme le dit le n° 185 : « la communion dans le foi a besoin d’un langage commun de la foi. » qui soit normatif pour tous, qui s’impose à tous. Le n° 186  explique comment cette formule de foi a été composée et le 188 ce qu’est un symbole de foi.

    Le symbole de foi baptismal 189-90 est composé d’une manière spécifique pour que le baptisé professe bien la foi en la Trinité : c’est celui que nous utilisons à la Vigile pascale pour renouveler nos promesses baptismales. La confession de foi est composée en articles c’est-à-dire en propositions articulées entre elles.

    Les n° 192-195 rappellent quelques-uns des nombreux symboles de foi qui ont existé dans l’Eglise et présentent les deux le plus couramment utilisés avant d’affirmer que le catéchisme suivra le Symbole des Apôtres (196). J’insiste sur le n°197 : « Réciter le credo, c’est entrer en communion avec le Père, le Fils et l’Esprit Saint, c’est entrer en communion avec l’Eglise tout entière. »

    Je crois en Dieu « le premier et le Dernier, commencement et fin,

    Le Père , première personne de la Trinité, Créateur car la création est le commencement et le fondement des œuvres de Dieu. » (198)

    Tout le symbole parle de Dieu et de l’homme et du monde par rapport à Dieu. (199). Je crois en UN SEUL Dieu dit le symbole de Nicée – Constantinople, ce que ne fait pas celui des apôtres. C’est toute l’œuvre d’Israël guidé par Moïse et les prophètes de porter la révélation que Dieu est l’Unique. (201). Et même si la foi chrétienne affirme que Jésus est Seigneur (=c’est-à-dire Dieu), elle confirme l’héritage juif : nous croyons en un seul Dieu, communion du Père du Fils et de l’Esprit Saint. (202. Voir la citation du Concile de Latran IV)

    Cette confession de l’Unique Dieu est le témoignage d’Israël à qui Dieu s’est d’abord révélé : n° 203-204. Le catéchisme fait alors l’inventaire des Révélations successives et progressives de Dieu.

    205 : le Dieu Vivant, fidèle compatissant qui va libérer son peuple. Celui qui est : le sommet de la révélation à Moïse au Buisson ardent. Nom mystérieux – on ne saura jamais totalement qui est Dieu – le Dieu qui se révèle reste le Dieu caché, son Nom est ineffable, on ne doit pas le prononcer. (206) En fin de compte, on peut dire « je suis celui qui suis » mais aussi « je serai celui que je serai » mais aussi « j’étais qui j’étais » mais aussi « je suis qui je serai », « j’étais qui je suis, j’étais qui je serai »… Souvent l’Ecriture dit « Je suis » d’une manière absolue. Je suis l’Eternel, c’est-à-dire je suis le Dieu de tes Pères (Ex 3/6 passé) je suis avec toi (présent) je serai avec toi (Ex 3/12 futur).(207) Devant une telle grandeur, l’homme découvre sa petitesse : 208… que ce soit Moïse devant le Buisson ou Pierre devant Jésus dans la barque. C’est pourquoi l’homme ne prononce pas le Nom de Dieu. (209)

    Dieu de tendresse et de pitié (210-211) C’est le complément de la révélation du Buisson, c’est la révélation à Moïse dans l’anfractuosité du rocher. Première révélation que pour Dieu, Etre, c’est Aimer. (211). Approfondissement de la révélation que Dieu est : (212-213). La découverte du Dieu créateur, maître de l’histoire, le Dieu qui est toujours le même, fidèle à ses promesses,… Dieu Est : il est la plénitude de l’Etre, de toute perfection, sans origine ni fin. Toutes les créateurs ont reçu de Lui l’Etre.

    Pour Dieu, Etre c’est Aimer et Etre Vérité. (214-221) Celui qui Est, est Celui qui riche en grâce et en fidélité. Ce qu’Il dit, il le fait toujours, il est la Vérité même et le péché a justement été un mensonge ! Le Dieu qui Est, qui Aime et qui est Vérité est le Créateur qui tient le monde dans la Vie et l’ordre. (216). Malgré  tout, l’Etre de Vérité qu’est Dieu est aussi le Pardon qu’Israël a expérimenté longtemps et que les Chrétiens ont contemplé sur la Croix du Christ. « Dieu n’a cessé de sauver son peuple…Cet amour de Dieu est plus fort que l’amour d ‘une mère pour ses enfants, Dieu aime son  peuple plus qu’un Epoux aime sa bien- aimée, cet amour est vainqueur même des pires infidélités… » jusqu’à la mort sur la Croix !(218-19-20):« Père pardonne-leur ! »

    St Jean conclut ce « portrait de Dieu », héritier de toute l’expérience biblique : Dieu est Amour.(221)

    Les numéros 222-227 tire les conséquences pour notre vie de cette foi biblique en UN SEUL DIEU : Voilà quelques clés pour vérifier si notre vie est suffisamment le reflet de notre proclamation de foi !

    223 : connaître la grandeur de Dieu, vivre en sa Présence et le servir en premier.

    224 : vivre dans l’action de grâces puisque tout ce que nous sommes, nous l’avons reçu de Lui !

    225 : connaître l’unité et la vraie dignité de tous les hommes, créés par Dieu à sa ressemblance.

    226 : Bien user des choses créées comme données par Dieu… selon le belle prière de St Nicolas de Flue citée dans le catéchisme.

    227 : vivre dans la totale confiance en Dieu… Selon la belle prière de Ste Thérèse d’Avila.

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  • MISSION NOËL 2012

    mission.jpgVendredi 14 17H30 Parvis de la Cathédrale Lancement Spectacle musical

    « Venez chanter Noël »

    Samedi 15 S. Pierre 10H-11H30 Salle St Vincent de Paul Café débat « Quel sens donner à la fête de Noël suivi de la présentation de l’Icône de Noël

    14H-17H : accueil à la crèche

    20H30 Concert Venez chanter Noël avec nous, soirée animée par la chorale Jean Lamour, avec notre organiste Vincent BELIGERE, venez avec vos amis

    Dimanche 16 12H30 Salle Claude Deruet repas fraternel partagé avec ce que chacun a apporté, on s’inscrit pour le repas, on inscrit les amis, on indique ce qu'’on apporte.

  • Lecture du catéchisme de l'Eglise catholique - troisième fiche

    Chapitre 3 : la réponse de l’homme à Dieu n° 142 à 175

    Bible 2.jpgDieu parle à l’homme, par la Révélation, comme à des amis. Tel était le chapitre précédent.

    Comment l’homme répond-il à ce Dieu qui s’adresse à lui ? Par la FOI que le catéchisme va définir dans les n° 143 à 165, dans la dimension personnelle de la foi. Dans la dimension communautaire de la foi, ce sera les n° 166 à 175.

                L’acte de Foi personnel.

    La foi comme réponse personnelle à Dieu, est un « assentiment libre et personnel à Dieu »(150). Le catéchisme donne comme 1er élément de réponse à la définition de la foi le terme d’« OBEISSANCE » (143). Ce terme reprend une expression de St Paul aux Romains (1/5) qui parle de « l’obéissance de la foi. »

    L’obéissance de la foi, c’est l’assentiment de l’intelligence et de la volonté à Dieu qui parle, pour comprendre ce que Dieu dit et pour faire ce qu’il demande. (143). Toujours une foi qui agit.

    Le n° 144 donne l’étymologie du mot « obéissance » qui comporte la notion d’écoute, de se mettre à l’écoute de quelqu’un, sous quelqu’un : le modèle est en Marie de Béthanie qui « assise aux pieds du Seigneur écoutait ses paroles » (Luc 11).

    Les deux modèles que le catéchisme donne, sont Abraham (145-147) et la Vierge  Marie (148-149).

    146 : après avoir évoqué la vie d’Abraham, le texte cite une phrase de l’épitre aux hébreux : « la foi est la garantie des biens que l’on espère, la preuve des réalités qu’on ne voit pas. » La foi, parce qu’elle nous fait adhérer à ce que Dieu révèle, est la garantie de ces biens promis, car Dieu ne peut mentir ; en même temps, cette acte de foi nous permet d’espérer d’entrer en jour en possession de ces biens, c’est-à-dire la vie même de Dieu et le bonheur avec lui. La foi donnée ainsi à Dieu qui ne ment pas, devient pour nous certitude/preuve de ces réalités qu’on ne voit pas.

    Cet acte de foi engage toute notre vie – pas seulement notre intelligence – comme on le voit pour Abraham… Ou pour Marie (148-9 dont la foi n’a pas vacillé) ou pour les autres cités par l’épitre aux Hébreux (146).      Cet acte nous rend juste devant Dieu : nous sommes dans l’attitude qui convient devant Dieu, celle de l’homme qui fait totale confiance en Dieu. Les croyants de l’Ancien Testament ont connu cette justice, que la foi au Christ rend parfaite.

                Le contenu de la foi

                La foi est une attitude humaine : nous la pratiquons plusieurs fois par jour dans nos relations avec les autres ! Pourtant, il n’y a qu’en Dieu que nous pouvons avoir totale et absolue confiance ! (150) sans être jamais trompé.

                La foi chrétienne donne le même assentiment confiant au Père et au Fils. « Si vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi » (Jn 12) Il est le seul, ce fils, qui peut révéler l’identité du Père. (151) Mais cette adhésion au Fils ne peut se faire sans l’Esprit Saint. L’Esprit est donc celui qui nous fait adhérer au Christ et par le Christ, nous fait entrer en communion avec le Père. La foi chrétienne fait entrer plus avant dans la connaissance de Dieu que la foi juive  parce qu’elle révèle la Trinité: Dieu seul connaît Dieu tout entier et celui à qui le Fils veut bien le révéler ! (152)

                Les caractéristiques de la foi.

                Cette foi personnelle dont il vient d’être question, est une GRÂCE, un don de Dieu, une vertu (= capacité) surnaturelle. Cette grâce aide l’homme à se tourner vers Dieu (grâce prévenante)  puis à adhérer( grâce de foi). Cette grâce est l’œuvre de l’Esprit Saint. (153).

                Cet acte de foi reste pourtant un acte humain : la grâce de la foi repose sur la capacité humaine de foi de l’homme qu’elle mène à son accomplissement. (154) C’est en fait une coopération homme / Dieu : l’homme accomplit librement ce que la grâce lui donne d’accomplir sans le forcer.

                Croire, n’est pas devenir fou ou irrationnel.

                Les vérités que Dieu fait connaître de lui-même, ne sont pas irrecevables par notre esprit… même si l’obéissance est nécessaire dans la grâce pour y adhérer et les pénétrer. Il n’y a pas de preuve des contenus de la foi… seulement comme dit Newman, « un faisceau de probabilités convergentes ».(156). La foi est plus certaine que notre connaissance naturelle car elle repose sur ce que Dieu dit. (157)

                La foi exige que notre intelligence soit exercée : la foi cherche à comprendre ! Elle s’interroge, elle se réjouit de comprendre et cherche à comprendre davantage sous la grâce. Tout en sachant qu’elle n’épuisera pas le sujet. (158). La Foi et la science ne peuvent entrer en contradiction : Dieu étant l’auteur de la révélation et de la raison et de la création ! (159)

                On ne peut être forcé à croire. (160)

                Cet acte de foi est nécessaire pour notre salut. (161)

                Cette foi qui est un don de Dieu, nous pouvons la perdre par négligence, par le fait de ne pas la cultiver, de ne pas la faire agir par la charité… De plus, pour persévérer dans la foi jusqu’à la fin, il faut le demander à Dieu, ce n’est pas au pouvoir de l’homme.(162)

    La foi nous fait déjà entrer en communion douce avec Dieu dès maintenant sur cette terre. Malgré l’ombre et l’absence de la vision, la foi nous met dans une lumière tamisée pour connaître Dieu (164). L’exemple des grands témoins de la foi nous aide. (165)

                La foi, acte ecclésial.

    On ne croit pas tout seul ! Et la foi, on l’a reçue d’autres ! Et cette foi nous devons l’annoncer à d’autres ! (166). La foi est donc à la fois l’acte personnel de croire et l’acte communautaire de croire. (167).

                Magnifique prière avant la communion : « regarde Seigneur la foi de ton Eglise » dans laquelle est cachée et soutenue la mienne ! La foi qui est la mienne je l’ai reçue de l’Eglise à mon baptême et depuis, ma foi vit et grandit au sein de l’Eglise, ma mère et l’éducatrice de ma foi. (168 - 169).

                Nous ne croyons pas en des idées ou en des formules ou en des mots. Nous croyons dans les réalités que ces formules ou ces mots désignent le mieux possible ! (170)

                Ces formules qui disent la foi ont parfois coûté très cher pour être élaborées ! L’Eglise a reçu du Christ la charge de garder cette foi (on dit le dépôt de la foi 175), de le comprendre et de l’enseigner. Patiemment l’Eglise apprend à chacun de nous la beauté et la profondeur des formules de foi, par la prédication, la  liturgie, la catéchèse et l’éducation à la prière. (171)

                Durant les siècles, l’Eglise transmet sa foi unique, en « l’inculturant » dans les cultures humaines sans cesse nouvelles et par là, en transformant et purifiant ces cultures humaines. (174-175). Voir le magnifique texte de St Irénée cité par la catéchisme. 

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  • Adoration du mardi

    Ce mardi 27, reprise de l’adoration du St Sacrement le mardi de 15H à 18H à l’oratoire St Jean Marie Vianney à St Pierre. Elle continuera durant l’Avent.

    Durant cette adoration, nous sommes invités à prier pour la vie de notre paroisse et à confier au Seigneur tous les projets pour annoncer l’Evangile aux pratiquants, à ceux du seuil qui ne viennent que de temps en temps, à ceux qui demandent les sacrements, aux hommes de bonne volonté qui habitent notre quartier. RIEN NE PEUT SE FAIRESANS LE CHRIST ! Plus nous serons à adorer et à intercéder, plus notre action sera féconde.

     Rappelons-nous bien ! Ceux qui n’auront pas reçu l’Evangile sans leur faute seront sauvés... Mais nous, si nous n’avons pas annoncé l’Evangile comme le Christ le demande, que dirons-nous de crédible pour notre défense quand nous serons face à Lui ? Père Jacques Bombardier

  • Lecture du catéchisme de l'Eglise catholique - deuxième fiche

    Article 2 : transmission de la Révélation divine. N° 74 à 100

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    TRANSMISSION DE LA REVELATION 

    Dans les numéros précédents, le Catéchisme a montré que la Révélation est une initiative libre et amoureuse de Dieu pour les hommes. Les hommes cherchent l’Absolu à tâtons et n’arrivent pas à découvrir vraiment qui est Dieu. Dieu vient au devant et se fait connaître.

    Mais comment se transmet cette révélation divine ?

    - elle est pour tous les hommes (n°74)

    - elle se transmet par la Tradition apostolique (n°75-76)

    - oralement par la prédication des apôtres
    - par écrit (les Evangiles et les épîtres)

    Cette Tradition apostolique se continue dans la succession apostolique : ce point est un des acquis de Vatican II dans « Dei Verbum » abondamment cité dans ces chapitres (voir les notes : DV revient sans cesse) : n° 77-79. La succession apostolique c’est la succession des évêques depuis les apôtres, « de main en main ». Ce qui fait de la transmission de la révélation par l’Eglise une transmission vivante, vivante de l’Esprit Saint qui l’anime. C’est cela qu’on appelle la Tradition.

    Le n°79 résume parfaitement l’ensemble : « ainsi la communication que le Père a faite de lui-même par son Verbe (Jésus incarné) dans l’Esprit Saint (qui reposait sur Jésus mais aussi sur les apôtres et les évangélistes) demeure présente  et agissante dans l’Eglise. Pas de Bible sans Eglise.

    Tous ces préliminaires préparent les n° 80-83  qui définissent les rapports entre Tradition et Ecriture, question traitée mais d’une manière incomplète au concile de Trente :

    L’Ecriture (= la Bible) et la Tradition  ont une source commune (80) : le Christ qui a parlé et qui a promis de demeurer dans son Eglise jusqu’à la fin.

    L’Ecriture et la Tradition sont deux modes distincts mais unis de transmettre la révélation. (81) : l’Ecriture est la révélation mise par écrit et la Tradition est la transmission et l’explicitation de l’Ecriture au long des siècles sous la conduite des évêques successeurs des apôtres, sans interruption.(82).

    Tradition et traditions : n° 83 distinction introduite par le Père Congar.

    INTERPRETATION DE LA REVELATION

    Les numéros précédents ont montré comment se transmettait de manière assurée la Révélation divine. La transmission faite, il faut comprendre ce qu’elle dit ! C’est l’objet des numéros 84 à 100.

    C’est tout le peuple de Dieu uni aux évêques qui a reçu la Révélation.(84). Tous les fidèles ont donc la grâce de pouvoir lire la révélation et de chercher à la comprendre, laïcs et pasteurs.

    La place du magistère : (85-87) : Qui, en fin de compte, si nécessaire, peut trancher pour interpréter un passage de la Révélation ? Le magistère de l’Eglise… c’est-à-dire les « évêques en communion avec le successeur de Pierre, l’évêque de Rome. » (85) Mais ce magistère n’est pas au-dessus de la Parole de Dieu ! Il est soumis à cette Parole comme tous les fidèles (86). Le Seigneur attend de tout fidèle une obéissance du cœur  à l’enseignement du magistère. (87) Mais tout enseignement du pape ou des évêques n’est pas magistère extraordinaire (infaillible) :

    Les n° 88-90 précisent :  l’autorité du magistère est infailliblement engagée quand il définit les dogmes.

    Un dogme est une balise pour nous aider à respecter le mystère de Dieu dans notre foi sans le réduire à notre petite mesure ! (89)

    ex : les dogmes christologiques définis à Nicée, Constantinople et Chalcédoine sont pour nous faire respecter le mystère du Christ vrai Dieu et vrai homme… la tentation des chrétiens étant sans cesse d’arranger ce mystère avec la raison en diminuant ou en faisant disparaître un des deux termes, homme et Dieu !

    Le peuple de Dieu a un sens surnaturel de la foi qui lui vient de son baptême et de sa confirmation ainsi que de sa vie spirituelle.(n°91 à 95)… surtout le n° 92.-93 . Ex : le culte ininterrompu du peuple fidèle sur la tombe de Fran Angelico à Rome a conduit l’Eglise à la proclamer bienheureux alors qu’aucun procès de béatification en bonne forme ne pouvait être engagé.

                LA SAINTE ECRITURE  (n° 101 à 141)

    Ce chapitre est tout entier un résumé de la constitution Dei Verbum de Vatican II.

    101 : une merveille ! Dieu parle en langage humain, annonce cachée de la future Incarnation du Verbe.

    102-104: en fait, tout le texte de l’Ecriture (Ancien Testament comme Nouveau) est UNE UNIQUE PAROLE DU CHRIST, VERBE DE DIEU. On vénère les Ecritures comme on vénère le Corps du Christ. Dieu converse avec chacun de nous.

    105-108 : Dieu est l’Auteur de l’Ecriture. C’est ce qui fait la grande originalité de ces textes ! Les auteurs écrivent sous l’inspiration mais utilisent leurs capacités humaines ; ils ne sont pas en transe quand ils écrivent, ils ne sont des moyens passifs sous possession divine. Ils sont de vrais auteurs (106) Mais il faut aussi penser que leurs écrits sont inspirés pour ce qui concerne notre salut… et non les données médicales du temps qu’ils transmettent par exemple (107). Mais la religion chrétienne n’est pas une religion du livre mais de la Parole qui a un visage, celui de Jésus. (108)

    109-114 : comment interpréter l’Ecriture ? Seulement sous la conduite de l’Esprit Saint et pas seulement selon les techniques d’interprétation des textes littéraires (111). Mais il faut chercher l’intention des auteurs,

    bonne interprétation :

    A – attention portée au contenu et à l’unité de toute l’Ecriture : la Bible se comprend quand on la lit toujours comme un ensemble cohérent.(112)

    B lire dans l’esprit et les connaissances établies de la Tradition de l’Eglise (113)

    C En ayant toujours à l’esprit la cohérence et la cohésion des données diverses des la foi.(114)

    115-119 : une tradition de lecture qui remonte aux Pères de l’Eglise. En tout texte voir plusieurs niveaux :

        A – le sens littéral (historique) du texte
        B -  le sens  spirituel :
             1 – allégorique :  ex : dans le Bon Berger du Ps 22, je vois le Christ.
             2 -  moral : le texte m’exhorte à une conduite morale
             3 - anagogique : le texte me parle de la fin des temps. Du Royaume de Dieu. 

    COMBIEN DE LIVRES DANS LA BIBLE ? (N°120 127)

    Aucun livre biblique ne donne la liste !

    121 122-123 : On ne peut se passer Ancien Testament qui prépare le Christ et ne fait qu’un avec le Nouveau

    124-127 :  C’est la révélation définitive. Les Evangiles en sont le cœur. Ils ont été formés en 3 étapes et ils sont sous 4 formes différentes qui ont chacune leur importance.

    128-130 : les deux parties de la Bible ne font qu’une et le rapport entre les deux parties est souvent celui-ci : les événements de l’Ancien testament et les prophéties annoncent le Christ, préfigurent le Christ. (C’est ce qu’on appelle la typologie n°129- 130)

    130-133 : L’Ecriture est le point d’appui de l’Eglise, la force de la foi, la nourriture de l’âme… Donc il faut que l’accès à la Sainte Ecriture soit largement ouvert aux chrétiens  »

    L’Ecriture est l’âme de la théologie (cela paraît évident mais n’était pas la pratique de l’Eglise au moment du concile).

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  • Lecture du catéchisme de l’Eglise catholique - Première fiche

    3-4 novembre 2012credo.jpg

    Chaque fiche paraitra le 1er  et le 3ème dimanches de chaque mois. Vous aurez donc environ 15 jours pour faire la lecture de la section proposée et introduite par cette fiche.

    Cette fiche concerne les n° 26 à 73.

    N°26 : Ce qui est à remarquer c’est la logique : « la foi de l’Eglise telle qu’elle est confessée dans le credo, célébrée dans la liturgie, vécue dans la pratique des Commandements et dans la prière. » D’emblée, on voit bien le lien entre ces différentes réalités qui sont des composantes indispensables du « croire ».

    N° 27-30 : L’homme est fait pour Dieu, c’est dans son être d’homme. La foi est possible car Dieu a créé l’homme – tout homme - capable de communier à Dieu. La recherche religieuse des hommes (à travers les religions) montre que l’homme est un être religieux (n°28)

    Mais, c’est le n°29, peut « être oublié, méconnu ou rejeté par l’homme. » Noter les 3 nuances : oubli, présent mais non compris par l’homme, rejeté consciemment… La citation de la Genèse 3/8-10 illustre poétiquement  ces attitudes.

    N°30 : l’homme peut oublier Dieu, mais Dieu ne cesse d’appeler l’homme et de susciter la recherche sincère de l’homme. La longue citation de St Augustin illustre cette longue recherche de Dieu qui fut celle du grand docteur de l’Eglise aux 4è et 5è siècles. Il sait de quoi il parle !

    Noter aussi 2 citations du Concile « Gaudium et spes ». Le KT rassemble beaucoup de documents : Ecriture Sainte, Pères de l’Eglise, Documents du Concile Vatican II.

    N°31 à 35 : Dieu a fait l’homme pour le connaître. Quels chemins peut-il emprunter pour aller à Dieu ? Ces paragraphes résument une réflexion traditionnelle sur les « Chemins (= voies) de réflexion qui mènent à Dieu » ce qu’on a appelé un temps d’une manière inappropriée, les « preuves de l’existence de Dieu ». C’est le sentiment de la fragilité du monde et de l’homme qui passent rapidement,  qui ouvre à Celui qui fait tout exister ! C’est le sentiment de la petitesse de l’homme devant la grandeur et l’immensité du Ciel, qui fait pressentir Celui qui a tout créé.

    L’homme peut aussi découvrir en lui une aspiration à l’absolu, à l’infini.. qui lui révèle en creux l’appel à Dieu qui est en lui.

    Mais cette connaissance a ses limites : n° 35 à 38 : l’homme peut pressentir l’existence de Dieu mais ne peut pas entrer dans l’intimité de Dieu ni savoir qui il est ; il peut découvrir une loi morale inscrite au fond du cœur de l’homme mais difficilement s’en rappeler le contenu. C’est un enseignement clair du Concile Vatican I et du Pape Pie XII.

    N° 39 : L’homme peut par sa raison (= sa réflexion, sa méditation profonde sur l’existence) connaître l’existence de Dieu ; on peut donc parler de Dieu à tout homme, il peut comprendre. Mais cette connaissance selon la raison reste limitée comme notre manière de parler de Dieu(40) … même si de nombreuses qualités que l’on trouve dans les créatures (vérité, bonté, beauté) peuvent nous aider à approcher Dieu : nous pouvons nommer Dieu à partir des perfections de ses créatures qui reflètent la beauté de Dieu. (41) Mais même ainsi nous devons encore purifier notre langage sur Dieu ! (42). Dieu est ineffable (on ne peut pas dire qui Il est, inexprimable) incompréhensible, invisible, insaisissable (par notre raison, notre affectivité). Il faut donc tenir à la fois que certaines qualités des créatures peuvent nous faire découvrir Dieu mais qu’en même temps, ces mots « justes » ne peuvent pas nous dire exactement et parfaitement qui est Dieu : Il dépasse complètement toutes ces notions que nous  avons et tous les mots que nous utilisons pour parler de Lui. (43)

    Au n°52, on nous dit que « Dieu habite une lumière inaccessible » comme dit St Paul.

    Pour que l’homme s’approche en vérité de Dieu, il faut que Dieu s’approche de lui : c’est la REVELATION. (N°50 à 73) Le christianisme comme le judaïsme n’est pas une religion (démarche de l’homme qui cherche Dieu) mais une foi (une adhésion à Dieu qui SE REVELE.)

    N°51-53 : partant de la magnifique citation de Vatican II « Dei verbum », le catéchisme rappelle que Dieu a voulu parler aux hommes et les conduire à partager sa vie divine ! Pure gratuité ! Sans autre raison que l’amour surabondant pour les hommes ! Cette révélation a pour objet :  donner la vie divine aux hommes, en faire des « enfants adoptifs » et révéler qui est Dieu. (51-52). C’est ce qu’on appelle le DESSEIN de DIEU (= son projet) et Dieu le réalise « par des paroles et des actes » : en Dieu les deux sont intimement liés. Pour Dieu, Dire c’est Faire et Faire c’est Dire. (53). Cette révélation se fait par étapes… pour que selon St Irénée évêque de Lyon au 2è siècle, « Dieu et l’homme puissent s’accoutumer l’un à l’autre ». (N° 54 à 67)

                Les différentes étapes :

    1 – 54-55 : le premier témoignage que Dieu donne de son existence à tous les hommes, c’est la création et la révélation aux premiers hommes

    2 – l’alliance avec Noé : 56-58. Economie divine= dessein de Dieu se réalisant par étapes dans l’histoire. L’alliance avec Noé, c’est l’alliance avec tous les hommes « groupés en nations », divisés entre eux et incapables de faire leur unité. Le péché empêche l’unité et la confession d’un Dieu Unique. 57. Cette Alliance dure jusqu’à la proclamation de l’Evangile « aux nations », c’est-à-dire jusqu’à la fin des temps. (58)… même s’il y a des « justes »parmi ces nations. C’est à la Pentecôte que toutes les nations seront unies dans l’Eglise.

    3 – Alliance avec Abraham : 59-61 Pour rassembler l’humanité dispersée, Dieu créé un nouveau peuple autour de la foi en choisissant Abraham le croyant. Ce peuple est la racine sur laquelle seront greffées toutes les nations pour faire l’Eglise.

    4 – Ce peuple nouveau,  Israël, Dieu le forme par la délivrance d’Egypte et le Don des Dix Paroles de Vie au Sinaï, éveillant en lui l’attente du sauveur promis. Israël témoigne de Dieu face aux nations, ils sont nos frères aînés. (63 selon l’enseignement de Vatican II). Ce peuple, Dieu le forme par les prophètes  et la constitution d’un petit peuple pauvre et humble … dont plusieurs figures féminines sont la réalisation. (64)

    5 – La longue Economie du salut culmine en Jésus en qui Dieu dit tout ce qu’il a à dire aux hommes. (65). Noter la magnifique citation de St Jean de la Croix.

    6 – Du coup, si Dieu a tout dit dans le Christ – à l’Eglise au long des siècles de méditer, d’approfondit, de découvrir le message – il n’y a pas d’autre révélation à attendre. Même les révélations privées ( à Catherine Emmerich par exemple, à Maria Valtorta…) n’appartiennent pas au dépôt de la foi ! (67)

    Les numéros en italiques dans le catéchisme, regroupés sous la rubrique « en bref » sont des résumés plus simples des paragraphes précédents.

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    Posez vos questions dans les commentaires !

  • Introduction à la lecture du catéchisme de l’Eglise Catholique.

    catechisme-de-l-eglise-catholique.jpg            Ce fut une demande des évêques au Pape Jean Paul II d’écrire un nouveau catéchisme de l’Eglise… le dernier officiel étant celui du Concile de Trente (XVIème siècle). Ce fut le travail d’une commission présidée par le Cardinal Schönborn, archevêque de Vienne en Autriche. Tous les évêques y furent associés ainsi que de nombreux théologiens, fidèles… Avec beaucoup d’aller et retour entre les associés à la rédaction et la commission centrale. De très nombreux amendements furent pris en compte et le texte a été pesé pour être le plus simple et le plus précis possible.

                Ce catéchisme présente la foi catholique en puisant ses sources dans la Bible bien entendu, chez les Pères de l’Eglise et les liturgies (latines et orientales), dans la vie et les écrits des saints et des docteurs de l’Eglise ainsi que dans le Concile Vatican II et l’enseignement magistériel des papes et des évêques.

    Catéchisme d’Eglise… donc principalement lecture en Eglise !

    Durant cette année de la foi, c’est ce que je vous propose…

                CHARTE DU TRAVAIL DE LECTURE

    D’abord un travail personnel guidé à l’aide d’une fiche deux fois par mois… jusqu’en novembre 2013 clôture de l’année de la foi !

    Pas un exposé sur… qui dispense de lire ! mais une lecture personnelle guidée au cours de laquelle vous notez vos difficultés… et vos découvertes.

    Puis, tout en continuant le travail personnel, à partir de mars, des rencontres pour échanger sur la lecture déjà faite !

    Les feuilles n’arriveront qu’à ceux qui sont inscrits !... car je me méfie de la consommation vorace de papier des chrétiens qui prennent tant de choses et ne lisent presque rien ! On part donc sur la base d’un engagement.

    Peut-être des lecteurs non paroissiaux voudraient participer… c’est la raison pour laquelle les fiches de lecture seront mises en ligne régulièrement sur ce blog. Et vous pourrez faire part de vos remarques. Merci d’avance.

  • Annonces pour la semaine de la Toussaint

    feuilles mortes.jpg

    mardi 30 octobre à 18H à St Pierre

    Toussaint :
    mercredi 31 octobre : 18H à Bonsecours, messe de la Toussaint
    jeudi 1er novembre
    : 11H à St Pierre

    Messe pour les défunts :
    vendredi 2 novembre
    9H30 à Bonsecours
    19H à St Pierre : messe pour les défunts à laquelle sont invitées les familles qui ont vécu un deuil cette année dans notre paroisse ou ailleurs.

    samedi 3 novembre
    18H à Bonsecours : 31è dimanche dans le temps.
    messe sonnée par le Débuché de Lorraine pour le fête de St Hubert.

    dimanche 4 novembre à 11H à St Pierre : messe dominicale du 31è dimanche dans le temps.

  • CONCILE VATICAN II : UNE BOUSSOLE POUR AUJOURD'HUI

    Cycle des «Jeudis de Vatican II » par le P. Jacques Bombardier c.o. Cinq conférences pour découvrir ou redécouvrir Vatican II

    Cliquez sur l'image pour l'agrandir :

     1 CONCILE 2012.jpg

    Jeudi 15 novembre à 20H 30 : A La Croisée au domaine de l'Asnée
    Le Concile Vatican II : une boussole pour aujourd'hui
    présentation générale du Concile: contexte et déroulement

    Pour aller plus loin.: 4 conférences. salle Rome à 20 h 30:

    *29 novembre 2012 : la lumière du Christ se reflète sur le Visage de l'Eglise.
    Constitution Lumen Gentium

    *13 décembre 2012 : Dieu s'adresse aux hommes comme à des amis.
    Constitution Dei Verbum

    *17 janvier 2013 : La liturgie. source et sommet de la vie de l'Eglise.
    Constitution Sacrosanctum Concilium

    *31 janvier 2013 : La Mission de l'Eglise dans le monde de ce temps:
    Constitution Gaudium et Spes et décrets Nostra Aetate et Dignitatis Humanae

    Renseignements : http://www.espace-ada.fr/


  • L’APPORT DU CONCILE VATICAN II

    Une compréhension renouvelée de l’Eglise.

    Le Concile emploie très souvent l’expression : « Le Christ et son Epouse ».  Au lieu de regarder l’Eglise comme une organisation, le concile l’a regardée avec les yeux de la foi comme l’Epouse du Christ, comme le « sacrement de l’union intime avec Dieu et de l’union du genre humain. » (Lumen Gentium I/1)

    L’Eglise est le peuple de Dieu, le Corps du Christ et le Temple de l’Esprit, la Présence de Dieu en ce monde. Voulue par le Père depuis toujours, créée par le Christ dans sa pâque, animée par l’Esprit saint qui lui donne une éternelle jeunesse, l’Eglise trouve donc sa source et son unité dans la Ste Trinité. (Lumen Gentium I/4)

    Enfin, l’Eglise contemple ce qu’elle est sur le visage de la Vierge Marie, Epouse et Mère. (VIII)

    Quand le Concile parle de Dieu, il le nomme toujours dans son unité trinitaire et selon la révélation faite dans l’Ancien et le nouveau testaments.

    Une compréhension plus approfondie du sacrement de l’ordre.

    Les évêques sont « les successeurs des apôtres », recevant la plénitude du sacrement de l’ordre. Dans l’Eglise ils forment un collège uni autour du Pape (le « Pierre » de chaque époque) qui continue le collège des apôtres autour de Pierre. Cela se manifeste particulièrement dans l’institution du Synode des évêques réuni à Rome tous les deux ou trois ans pour le gouvernement de l’Eglise. (LG 21 et 22)

    Les prêtres qui forment dans chaque diocèse un « presbyterium » autour de leur évêque, collaborateurs des évêques assurent le triple service d’enseigner (la Parole dans la fidélité à la Tradition de l’Eglise), sanctifier (par les sacrements) et gouverner le peuple de Dieu qui leur est confié. (LG 28)

    Le diaconat permanent est rétabli dans l’Eglise, sacrement du Christ Serviteur. (LG29)

    La différence entre le sacerdoce des baptisés et le sacerdoce ministériel des prêtres n’est pas une différence de degré mais une différence de nature. Le second étant créé par le Christ pour la sanctification du premier. (LG 28)

    Une clarification de la place et du rôle des laïcs dans l’Eglise.

    Les laïcs sont chargés de la mission de l’Eglise d’annoncer le Christ et son Evangile dans les réalités séculières (vie de famille, travail, engagement associatif, politique, syndical ou culturel) de leur vie. Et cette mission repose comme fondement sur leur sacrement de baptême et de confirmation. Ces réalités séculières, ils sont chargés de les animer de l’intérieur de l’Esprit du Christ et de les offrir à Dieu dans l’Eucharistie pour que le Royaume de Dieu grandisse et que « Dieu soit tout en tous ». (LG + GS et AA)

    Ils sont aussi associés à l’animation de la communauté de l’Eglise dans les diocèses, les paroisses et les mouvements divers.

    Une attitude pastorale pour l’Eglise (G et S) et (AG)

    Un texte de Paul VI résume bien l’attitude que l’Eglise a voulu adopter vis à vis du monde nouveau et mélangé qu’elle voyait naître sous ses yeux et que nous vivons maintenant : le concile avait eu lieu en un temps « que tous reconnaissent comme orienté vers la conquête du royaume terrestre plutôt que vers le Royaume des cieux. L’humanisme laïc et profane est apparu dans sa terrible stature et a, en un certain sens, défié le Concile. La religion du Dieu qui s’est fait homme s’est rencontrée avec la religion (car c’en est une) de l’homme qui se fait dieu. Qu’est-il arrivé ?  Un choc, une lutte, un anathème ? Cela pouvait arriver. Mais cela n’a pas eu lieu. La vieille histoire du Bon Samaritain a été le modèle et la règle de la spiritualité du Concile. » (7 décembre 1965) . Une réflexion nouvelle sur les Missions (AG)

    Une réforme de la liturgie. (SC)

    Le Concile a donné les principes selon lesquels on devait réformer la liturgie de la messe, des sacrements et de la prière. La messe a été purifiée de ce qui avait été ajouté au cours des siècles et qui surchargeait les rites.  Le dimanche a été recentré sur le mystère pascal du Christ, le trésor de l’Ecriture lue à la messe a été considérablement augmenté avec un programme de lectures sur 3 ans pour les dimanches et sur 2 ans pour la semaine. Le nombre des prières a été augmenté en puisant dans les trésors liturgiques des siècles passés (Vè et VIè siècles principalement). Le bréviaire réservé aux prêtres est devenu « la liturgie des heures » pour tous les fidèles qui y puisent la matière de leur prière et  que les ministres ordonnés disent intégralement. Les fidèles sont invités à une participation active et fructueuse à la liturgie, participation qui culmine à la messe dans l’offrande d’eux mêmes et de toute leur vie, avec le Christ, à Dieu le Père. « Par conséquent, toute célébration liturgique, en tant qu’œuvre du Christ prêtre et de son Corps qui est l’Église, est l’action sacrée par excellence dont nulle autre action de l’Église ne peut atteindre l’efficacité au même titre et au même degré. » (SC 7)

    Une vision renouvelée de la Sainte Ecriture et de la Tradition. Question laissée comme en suspens par le Concile de Trente

    « Il a plu à Dieu dans sa bonté et sa sagesse de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent dans l’Esprit Saint, auprès du Père et sont rendus participants de la nature divine. Par cette révélation, le Dieu invisible s’adresse aux hommes en son surabondant amour comme à des amis, il s’entretient avec eux pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie. » (DV 2)

    « L’enseignement des saints Pères atteste la présence vivifiante de cette Tradition, dont les richesses passent dans la pratique et dans la vie de l’Église qui croit et qui prie. C’est cette même tradition, qui fait connaître à l’Église le canon intégral des Livres Saints ; c’est elle aussi qui, dans l’Église, fait comprendre cette Écriture Sainte et la rend continuellement opérante. Ainsi Dieu, qui a parlé jadis, ne cesse de converser avec l’Épouse de son Fils bien-aimé… La Tradition est donc une réalité vivante et sous la conduite l’Esprit Saint, l’Eglise ne cesse de grandir dans l’intelligence des mystères que Dieu lui a révélées (DV 8)

    Le Concile a réintroduit dans la pensée de l’Eglise le sens de l’histoire du salut, chère aux Pères de l’Eglise.

    Un rapport nouveau avec le peuple juif. Nostra Aetate. (§4)

    « L’Église ne peut oublier qu’elle a reçu la révélation de l’Ancien Testament par ce peuple avec lequel Dieu, dans sa miséricorde indicible, a daigné conclure l’antique Alliance, et qu’elle se nourrit de la racine de l’olivier franc sur lequel ont été greffés les rameaux de l’olivier sauvage que sont les Gentils. L’Église croit, en effet, que le Christ, notre paix, a réconcilié les Juifs et les Gentils par sa croix et en lui-même, des deux, a fait un seul. Du fait d’un si grand patrimoine spirituel, commun aux chrétiens et aux Juifs, le saint Concile veut encourager et recommander la connaissance et l’estime mutuelles, qui naîtront surtout d’études bibliques et théologiques, ainsi que d’un dialogue fraternel. Encore que des autorités juives, avec leurs partisans, aient poussé à la mort du Christ, ce qui a été commis durant sa Passion ne peut être imputé ni indistinctement à tous les Juifs vivant alors, ni aux Juifs de notre temps. Que tous donc aient soin, dans la catéchèse et la prédication de la Parole de Dieu, de n’enseigner quoi que ce soit qui ne soit conforme à la vérité de l’Évangile et à l’esprit du Christ. En outre, l’Église, qui réprouve toutes les persécutions contre tous les hommes, quels qu’ils soient, ne pouvant oublier le patrimoine qu’elle a en commun avec les Juifs,… déplore les haines, les persécutions et les manifestations d’antisémitisme, qui, quels que soient leur époque et leurs auteurs, ont été dirigées contre les Juifs. »

    Un combat pour la liberté religieuse.

    La doctrine centrale de la Déclaration s'inscrit dans la tradition développée depuis Léon XIII: la démarche religieuse de l'homme doit se faire à l'abri de toute contrainte externe. "Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être soustraits à toute contrainte de la part soit des individus, soit des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu'en matière religieuse nul ne soit forcé d'agir contre sa conscience, ni empêché d'agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d'autres" (DH 2, 1)

  • Petit journal du concile Vatican II

    VAT II.jpg

    On peut résumer ainsi : le concile Vatican II,  c’est 2 ½ ans de préparation, 4 années de déroulement, 4 sessions et 4 inter sessions.

    2 ans ½ de préparation…

    1- une commission ante préparatoire chargée de recueillir les questions qui se posent auprès des évêques, des supérieurs d’ordres, des universités, des théologiens… 2598 personnes consultées, 1998 réponses, soit 77%, 5000 pages imprimées.

    2 – une commission préparatoire composée d’une commission directrice et de 10 sous-commissions selon les dicastères correspondants. Ces commissions étaient formées de membres effectifs qui votaient et de théologiens consultés. Chacune était présidée par le cardinal de la congrégation concernée. Cela faisait environ 850 clercs au travail. De ce travail sortirent 70 documents soumis aux Pères.

    3 – Jean XXIII avait ajouté à toutes ces commissions un « secrétariat pour l’unité des chrétiens » et l’avait confié au cardinal Béa le théologien et confesseur de Pie XII. Ce secrétariat jouera un rôle essentiel au Concile.

                    Convocation

    Le St Siège a envoyé 2850 convocations au Concile, à l’ouverture un peu moins de 100 étaient absents ! Pour les 4 sessions, environ 2400 pères participèrent au débat.

    Ils étaient 750 à Vatican I, entre 29 et 200 à Trente, 318 à Nicée.
    Les 2750 étaient originaires de 196 pays différents…  36% d’Europe, 34% d’Amérique, 20% d’Asie et Océanie, 10% d’Afrique .

    La plupart des Pères étaient venus avec un secrétaire et/ou un conseiller théologique.
    En plus des Pères, le Pape avait nommé 484 experts  pour aider les Pères.

    Enfin, il y eut selon les sessions entre 50 et 100 observateurs non catholiques (orthodoxes et protestants) ou catholiques laïcs. Ils allèrent en augmentant selon les sessions !

    Avec les journalistes, le personnel de service et des groupes divers qui tournèrent autour du Concile, on pense que c’est 7500 personnes qui travaillèrent pour la réussite du Concile.

    La salle de réunion était la nef de St Pierre, bien aménagée avec des tribunes entre les piliers. Il y avait deux bars dans chaque bas-côté afin de permettre aux Pères de se retrouver et de  discuter. La sonorisation était excellente et la répartition des micros facilitait les débats.

    En haut de la nef, près de la confession de Pierre, un fauteuil avec le Livre de l’Evangile ouvert posé dessus. Il était intronisé chaque jour après la messe célébrée dans les différents rites de l’Eglise catholique et présidait les débats.

    4 années et 4 sessions

    Il y eut 168 séances de travail tous ensemble de 9H à 12H. (On disait congrégation générale). L’après-midi était consacré au travail personnel, aux rencontres de commissions nationales qui se sont vite mises en place, pour des conférences, débats divers et rencontres personnelles. Aussi important que le travail du matin.

    Il y eut 10 séances solennelles publiques en particulier pour les votes des textes.

    Les inter sessions sont aussi des moments importants par la confrontation avec l’Eglise locale, par les rencontres d’experts qui proposeront de nouveaux textes.

    L’animation du concile

    Les modérateurs : ils sont 4 dont Cardinaux Suenens, Agagianian, Döpfner et Lercaro.
    Le conseil des présidents 
    : 10 cardinaux nommés, dont cardinaux Tisserant, le seul de Curie, Alfrink , Frings, Liénart, Ruffini, Siri, Spellman…
    Un secrétariat des affaires extraordinaires
    présidé par Cardinal Cigognani secrétaire d’Etat
    Le secrétaire du concile 
    : Mgr Felici.

     

  • Messe pour les 50 ans de l'ouverture du Concile

    7. Présence du Christ dans la liturgie     Pour l’accomplissement d’une si grande œuvre, le Christ est toujours là auprès de son Église, surtout dans les actions liturgiques. Il est là présent dans le sacrifice de la messe, et dans la personne du ministre, … et, au plus haut degré, sous les espèces eucharistiques. Il est là présent dans sa parole, car c’est lui qui parle tandis qu’on lit dans l’Église les Saintes Écritures. Enfin il est là présent lorsque l’Église prie et chante les psaumes… Effectivement, pour l’accomplissement de cette grande œuvre par laquelle Dieu est parfaitement glorifié et les hommes sanctifiés, le Christ s’associe toujours l’Église, son Epouse bien-aimée, qui l’invoque comme son Seigneur et qui, par la médiation de celui-ci, rend son culte au Père éternel. »(Liturgie)

    TOI QUI AS FAIT DE PIERRE ET DE PAUL LES TÉMOINS JOYEUX DE LA BONNE NOUVELLE GLOIRE A ROI SEIGNEUR JESUS, GLOIRE A TOI !

     1 -  Toi qui as envoyé tes apôtres devant Ta Face
    Loué sois-Tu pour Pierre et Paul, les colonnes de Ton Eglise
    Tu as mis dans leur bouche  Ta Parole de Vie
    Ils ont versé leur sang   pour confesser Ton Nom.

    2 - Toi qui rassembles tous les hommes en un seul Peuple
    Tu as donné à Pierre d’annoncer la Résurrection au peuple juif.
    Et Paul annonça aux païens qu’ils étaient héritiers de la même Promesse
    Afin que tous soient réconciliés par le Sang de l’Alliance Nouvelle.

    3 - Tu as choisi Paul pour révéler ton Nom parmi les païens
    Du persécuteur de l’Eglise / Tu as fait l’Apôtre des nations! /C’est par grâce que Tu l’as mis à part / Et ta grâce en lui n’a pas été vaine.

    Avant la Parole de Dieu.

    Il a plu à Dieu dans sa bonté et sa sagesse de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent dans l’Esprit Saint, auprès du Père et sont rendus participants de la nature divine. Par cette révélation, le Dieu invisible s’adresse aux hommes en son surabondant amour comme à des amis, il s’entretient avec eux pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie.

    Ainsi Dieu, qui a parlé jadis, ne cesse de converser avec l’Épouse de son Fils bien-aimé, et l’Esprit Saint, par qui la voix vivante de l’Évangile retentit dans l’Église et, par l’Église, dans le monde, introduit les croyants dans la vérité tout entière et fait que la parole du Christ réside en eux avec toute sa richesse.

    Psaume :
    RASSASIE NOUS DE TON AMOUR : NOUS SERONS DANS LA JOIE !

    Offertoire

    Par conséquent, toute célébration liturgique, en tant qu’œuvre du Christ prêtre et de son Corps qui est l’Église, est l’action sacrée par excellence dont nulle autre action de l’Église ne peut atteindre l’efficacité au même titre et au même degré.

    Dans la liturgie terrestre, nous participons par un avant-goût à cette liturgie céleste qui se célèbre dans la sainte cité de Jérusalem à laquelle nous tendons comme des voyageurs…

    Aussi l’Église se soucie-t-elle d’obtenir que les fidèles n’assistent pas à ce mystère de la foi comme des spectateurs étrangers et muets, mais que, le comprenant bien dans ses rites et ses prières, ils participent de façon consciente, pieuse et active à l’action sacrée, soient formés par la Parole de Dieu, se restaurent à la table du Corps du Seigneur, rendent grâces à Dieu ; qu’offrant la victime sans tache, non seulement par les mains du prêtre, mais aussi en union avec lui, ils apprennent à s’offrir eux-mêmes et, de jour en jour, soient consommés, par la médiation du Christ, dans l’unité avec Dieu et entre eux pour que, finalement, Dieu soit tout en tous. »

    Communion

    « l’Eglise est dans le Christ comme un sacrement ou si l’on veut, un signe et un moyen d’opérer l’union intime avec Dieu et l’unité de tout le genre humain » (I/1)

    LIVREZ VOUS A L’EMPRISE DU DIEU VIVANT POUR LE SERVIR EN SON EGLISE.
    1 – L’amour de Dieu est infini / Il vous a pris pour le révéler
    Pour guider ceux qui le cherchent/ aux Sources du Verbe de Vie

    2 – Sanctifiés par l’Esprit d’amour /marchez de clarté en clarté
    Vers la ressemblance avec le Christ /il vous partagera sa Gloire.

    « Toutefois, la liturgie est le sommet vers lequel tend l’action de l’Église, et en même temps la source d’où découle toute sa vertu. Car les labeurs apostoliques visent à ce que tous, devenus enfants de Dieu par la foi et le baptême, se rassemblent, louent Dieu au milieu de l’Église, participent au sacrifice et mangent la Cène du Seigneur. » (liturgie)