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Saint Pierre-Bonsecours - Page 60

  • Mardi, cinquième semaine de carême

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    Le découragement des hébreux dans le désert est périodique… ses récriminations continuelles… on dirait des Français ! Rien n’est jamais bien… grave maladie spirituelle, maladie mortelle… comme les serpents à la morsure brûlante ! Le Seigneur Jésus est venu tout assumer de notre nature humaine défigurée par le péché : sans être pécheur lui-même, il a assumé notre nature humaine blessée et c’est parce qu’il a tout assumé de nous que nous sommes sauvés ! C’est ce qu’annonce le serpent de bronze : serpent comme le désir mouvant et mauvais de l’homme… dressé vers le Ciel c’est-à-dire converti vers Dieu, désir orienté vers Dieu, désir sauvé.

     

  • Lundi, cinquième semaine de carême

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    Plusieurs scènes de l’Ancien Testament montrant des justes injustement accusé et sauvé à la dernière minute par Dieu agissant par un médiateur annoncent le Christ, le Juste par excellence, injustement condamné et sauvé par Dieu dans la Résurrection. L’épisode le la chaste Suzanne sauvée à la dernière minute par le jeune Daniel est une de ces scènes. Elles sont à lire comme « des prophéties de la mort du Christ sauvé par Dieu dans la Résurrection. » Le Dieu de la Bible est le Dieu juste que l’oppresseur, quel qu’il soit, trouvera toujours face à lui comme opposant et comme défenseur des pauvres et des petits.

  • Une parole pour chaque jour, cinquième semaine de carême

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    « Je vous vois maintenant frères rassemblés pour partager la nourriture qui demeure, la Parole de Dieu. Pour ne pas défaillir dans votre pèlerinage, vous avez voulu être nourris de ce pain qui repaît le cœur et non le corps.  Nous, nous devons rompre le pain que le Seigneur nous donne en  viatique sur le chemin du pèlerinage de notre vie afin que nous puissions parvenir au pain de la patrie. Le pain de la route, c’est le mystère de l’Incarnation du Christ, la vérité de son enseignement, l’exemple de son humilité et celle de ses fidèles. Le pain de la patrie, c’est la face de Dieu, la participation de la divinité, la possession de la joie que « l’œil n’a pas vue, que l’oreille n’a pas entendue et qui n’est pas montée au cœur de l ‘homme. »

    St Aelred de Rielvaux disciple de St Bernard.

  • Samedi, quatrième semaine de carême

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    Le juste persécuté, figure du Christ : texte d’hier.

    Aujourd’hui, l’image de l’agneau qu’on mène à l’abattoir et qui ne dit rien. C’est l’agneau pascal qu’on va égorger – Jésus meurt au moment où dans le Temple, on immole l’agneau de la Pâques. C’est aussi l’agneau du sacrifice qui emporte au désert les péchés du peuple à la fête du Grand Pardon.

    L’image de l’arbre coupé à la racine, en pleine vie. Jésus dira : « si on traite ainsi le bois vert, qu’en adviendra-t-il du bois sec ? » Jésus se compare là au bois vert (jeunesse et jeunesse du nouveau testament) à l’arbre sec qu’est Israël qui le rejette et veut « le retrancher de la terre des vivants. »

  • Vendredi, quatrième semaine de carême

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    La Passion du Christ se profile… avec le 5ème dimanche – demain – nous allons entre dans le Temps de la Passion.

    Voilà un extrait du livre de la Sagesse écrit quelques décennies avant la venue sur terre du Verbe de Dieu. C’est l’annonce minutieuse de la passion du Christ ! En lisant ces versets, prenez le temps de laisser venir en vous – dans votre cœur - les scènes de la passion qu’ils évoquent. Vous pouvez même prendre le récit de la Passion et chercher les points de contacts.

  • Jeudi, quatrième semaine de carême

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    Le Veau d’Or !

    Les hébreux ont besoin de voir, de toucher Dieu, de le localiser… ils ne supportent plus l’absence, l’invisibilité divine… surtout si elle s’ajoute à la disparition de Moïse dans la montagne.

    Nous aussi, nous sommes parfois douloureusement frustrés de « l’absence présente » du Christ. A nous d’apprendre à croire sans voir, ni toucher… avant d’entrer plus avant dans l’intimité avec Dieu. C’est le passage obligé : « aller à Dieu le Tout par le Rien » disait St Jean de la Croix.

  • Mercredi, quatrième semaine de carême

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    Le premier des chants du Serviteur souffrant.

    Le serviteur est appelé à être lui-même l’Alliance de Dieu avec son  peuple ! Aucun prophète ne l’avait été : ils ânonnaient l’Alliance mais n’étaient pas l’Alliance. Ce texte annonce Jésus qui dira « Ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’Alliance nouvelle et éternelle »

    Alors oui, unissons nous à l’invitation à la joie qui suit cette annonce !

    Et recevons avec gratitude la promesse de Dieu : « même si une mère pouvait oublier son enfant, moi je ne t’oublierai pas. »

  • Mardi, quatrième semaine de carême

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    L’eau… quelle préoccupation dan un pays qui en manque de manière chronique ! Ezéchiel qui prêche par vision, fait «voir » au peuple et au lecteur que nous sommes ce que Dieu va réaliser :

    Une eau sort du côté droit du temple, grossit avec abondance, fait pousser fruits en abondance, feuilles pour remède… et va jusqu’à assainir cette aberration qui est la mer morte alors qu’on manque d’eau partout ! Les chrétiens y ont vu une annonce de l’eau qui coulera du côté droit du Christ en croix et de l’eau du baptême qui fait partout jaillir la vie divine en abondance.

  • Lundi, quatrième semaine de carême

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    Avec cette 4è semaine, le ciel s’éclaircit ! Après de longs appels à la conversion – qui vont en partie continuer – c’est le commencement des promesses : La fête de Pâques va être un renouveau complet : ciel nouveau, terre nouvelle, Jérusalem de joie (= l’Eglise), peuple d’allégresseLa vie sera abondante et durable… Avec des images toutes simples, Isaïe réveille notre attente et oriente nos pensées vers l’œuvre  magnifique Dieu accomplit sous nos yeux et en nous depuis la Pâque du Christ. « Réjouissons-nous de ce que Dieu va créer ».

  • Une parole pour chaque jour, quatrième semaine de carême

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    «  Convertissez-vous dit le Seigneur. Le Christ nous parle ici d’une conversion spirituelle qui ne se fait pas en un seul jour ! Puisse-t-elle même s’achever au cours de cette vie !

    Fais donc attention à ce que tu aimes, à ce que tu crains, à ce qui te réjouit et à ce qui te contriste et tu verras que tu restes un homme du monde. En effet le cœur est tout entier dans ces quatre sentiments.

    Que ton amour se convertisse en ce que tu n’aimes rien sinon le Seigneur ou tout en Lui.

    Que ta crainte se tourne vers lui aussi pour que tu cesses de craindre ce qui n’en vaut pas la peine.

    Si tu te réjouis dans les dons de la grâce et des dons de tes frères, alors tu goûteras le St Esprit. »  St Bernard                          

  • Samedi, troisième semaine de carême

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    Toujours Osée et ses promesses.

    Une belle phrase qui annonce la passion et la résurrection de Jésus : « Le Seigneur nous a blessés, c’est lui qui nous guérira ; après deux jours, il nous rendra la vie, le troisième jour, il nous relèvera et nous vivrons en sa Présence. »  Après deux jours, il nous rendra la vie, le troisième jour (= celui de Pâques que nous avons dans le credo, Le Dernier jour ajoute le commentaire juif) il nous relèvera (= ressuscitera).

    Puisse notre foi et notre fidélité à la Parole de Dieu, puisse notre amour ne pas « être fugitif comme la brume du matin, comme la rosée qui s’évapore à la première heure. » (Osée)

  • Vendredi, troisième semaine de carême

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    Suite au texte terrible de Jérémie hier, la douceur d’Osée : même dénonciation du mal mais appel au repentir avec les promesses de bonheur données par Dieu exprimées dans l’exubérance de la flore orientale : la rosée, le lys, les arbres du Liban, l’olivier, le parfum de la forêt du Liban, le blé, la vigne, le cyprès toujours vert… un véritable printemps ! Voilà ce que produit la conversion : un véritable printemps de l’âme.

    « Ephraïm, comment peux-tu me confondre avec les idoles ? » Ephraïm, un des noms du peuple. Je peux mettre le mien à la place et m’appliquer la question ! Mes « idoles », ces absolus qui régnant indument dans mon cœur.

  • Jeudi, troisième semaine de carême

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    L’endurcissement du cœur des judéens et des jérusalémites au temps du prophète Jérémie. Savoir ce qui est mal, savoir les conséquences de ce mal… et pourtant, continuer fermement de faire le mal.

    Jérémie a vécu cette expérience de l’endurcissement du cœur de ces concitoyens… comme aujourd’hui dans nos sociétés occidentales où l’on continue à mal agir dans le monde de l’environnement, de la finance, de la morale familiale… alors qu’on sait les conséquences mais qu’on les nie. L’endurcissement qui mène à la destruction.

  • Mercredi, troisième semaine de carême

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    Moïse est fier de la Parole de Dieu qu’il a reçu. Il y voit une sagesse étonnante supérieure à toutes les autres, pour celui qui la met en pratique. C’est toute son exhortation au peuple : mets en pratique cette sagesse magnifique qu’aucun autre peuple ne peut avoir. Légitime fierté des chrétiens d’avoir pour maître Moïse accompli et dépassé par le Christ ! Légitime fierté à avoir au moment où quelques uns de nos contemporains veulent arracher notre pays à la culture judéo-chrétienne paraît-il maléfique !

  • Mardi, troisième semaine de carême

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    Daniel nous apprend que ce que Dieu attend ce n’est pas le sacrifice d’un animal mais celui du « cœur brisé » de l’homme : c’est-à-dire un cœur contrit, qui regrette le mal qu’il a fait uniquement parce que cela déplaît à Dieu ! « Que notre sacrifice en ce jour trouve grâce devant toi » c’est la prière du prêtre et du fidèle à la messe chaque jour, juste avant le lavement des mains. Participer à la messe, c’est y venir en offrant à Dieu son cœur contrit, brisé, sans orgueil ni satisfaction de soi.