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Saint Pierre-Bonsecours - Page 56

  • La lettre de Noël

    Celle qui sera distribuée, à télécharger ici

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             La situation que nous vivons est difficile et les obstacles de notre temps ressentis par tous. N’est-ce pas aussi une occasion de s’interroger sur le sens profond de notre vie ?

             Pour nous , notre  joyeuse espérance, malgré les difficultés, repose  sur le fait que Dieu est venu vivre notre vie humaine, en Jésus né à Bethlehem de Palestine il y a 2000 ans… anniversaire que nous allons fêter à Noël.

             Nous pouvons prendre appui sur sa Présence continuelle  à nos côtés, en nous dans nos souffrances personnelles ou familiales.

             Notre Dieu désire unir toute l’humanité dans la fraternité d’un seul peuple comme nous le voyons déjà commencé dans notre Eglise…

    … Et nous sommes  tous appelés à partager saVie Eternelle dans le bonheur, au-delà de notre mort, dans le plein accomplissement de notre être.

    Aussi, pour « faire le plein d’espérance », nous vous invitions cordialement à la messe de la nuit de Noêl, à Saint Pierre, le 24 décembre, à 22H.   Le 25 décembre, la célébration a lieu à 11H.

    On peut aussi visiter la crèche dans la même église le samedi 21 de 15H à 18H et le dimanche 22 de 15H à 18H.

  • Fête de l'Immaculée Conception

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    A Bonsecours

    16H chapelet et 16h30 adoration 

    18H15 vêpres, oraison silencieuse et

    19H messe

  • Pour le premier dimanche de l'Avent

    Billet spirituel 9...

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    En écho à l’Evangile du dimanche

    Nous voilà entrés dans le temps de l’Avent… tendus spirituellement vers l’Avènement (= sens du mot avent qui est la contraction de ce mot) du Christ à la fin des temps (toutes les lectures de ce dimanche en parlent)… tandis que nous nous préparons à fêter l’anniversaire de son avènement historique à Noël.

    Certes, la liturgie a une dimension cyclique : chaque année nous célébrons et revivons les mystères du Seigneur en rencontrant, dans les célébrations, le Christ ressuscité en qui sont présents tous les événements de sa vie, événements de salut pour nous. Notre naissance à chacun n’est pas un événement du passé : certes il a une date mais nous en vivons tous les jours ! Mais ce cycle liturgique ne se ferme pas : le dernier dimanche et  le premier dimanche de l’année ont le même thème : la venue glorieuse du Christ. On ne fait que changer d’Evangéliste !

    Voici donc deux avènements : l’historique de Noêl, le glorieux de la fin des temps. Comme dit St Cyrille de Jérusalem, « dans le premier il est venu vêtu de langes, dans le second il viendra vêtu de lumière. » Dans le premier, il est venu dans le secret, pour les cœurs croyants,  dans le second il viendra et se montrera à tous…

    Mais entre les deux avènements, il y a le 3ème, celui qui se déroule en ce moment, dans le cœur des hommes. Ce thème des avènements du Christ a été beaucoup médité par St Bernard, le Bx Jean Tauler, mystique rhénan qui disait : « Jésus pourrait bien naître 1000 fois à Bethlehem, s’il ne naît pas dans ton cœur cela ne te sert à rien. » Dieu vient dans notre cœur par la Parole et l’Eucharistie qui ne font qu’un, par la douce présence de l’Esprit Saint… mais aussi de manière secrète et directe, connue de Dieu seul. Comme cette lettre retrouvée sur un soldat soviétique mort au combat en 1944 : « Ecoute ô Dieu ! je n’ai pas parlé avec toi durant toute ma vie mais ce soir j’ai envie de te faire fête. Tu sais depuis que je suis tout petit, on m’a dit que tu n’existais pas… et moi, comme un imbécile, j’y ai cru. Je n’ai jamais contemplé tes œuvres mais cette nuit, du cratère fait pas une bombe, j’ai observé le ciel étoilé au-dessus de moi. Fasciné par le scintillement des étoiles, j’au soudain compris combien c’est terrible d’avoir été trompé… N’est-ce pas étrange qu’au cœur d’un enfer épouvantable, la lumière me soit apparue et que je t’ai découvert ? A part cela je n’ai rien d’autre à te dire, je suis heureux d’avoir fait ta connaissance. A minuit nous devons attaquer…C’est le signal, je dois partir. Je voudrais encore te dire que la bataille sera dure et qu’il est possible que cette nuit même je vienne frapper à ta porte. Et même si jusqu’à présent je n’i pas été ton ami, quand je viendrai tu me laisseras entrer ? … A bientôt mon Dieu, je pars, j’aurai du mal à revenir… comme c’est étrange la mort ne me fait plus peur. » 

    Que le Seigneur nous donne durant cet Avent, un cœur vigilant comme celui de cet homme, un cœur désencombré de tout ce qui est inutile et que nous y avons mis essayer de nous combler alors que seul Dieu comble comme vient de l’expérimenter ce soldat… si proche à la fois,  du bon larron et de chacun de nous.

  • En allumant la première bougie de la couronne d’Avent

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    En allumant cette première bougie de notre couronne d’Avent,

    Nous nous souvenons, Père,  d’Adam et Eve, ces premiers hommes, que tu as créés par amour, à l’image de ton Fils qui devait un jour prendre notre chair pour nous conduire à notre plein accomplissement en Lui.

    Nous nous souvenons aussi que nos premiers parents ont refusé cette Alliance que Tu leur offrais. Cependant, malgré leur rupture, Tu ne les as pas abandonnés et leur aussitôt promis le Salut.

    Nous te rendons grâce pour tant d’amour par Jésus Christ…

  • Noël

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    Lettre aux paroissiens

    Supplément Décembre 2013 Noël

     

    Chers paroissiens,

    Dans les semaines qui nous séparent de Noël vous allez sans doute accomplir quelques gestes typiques de ce temps préparatoire à Noël : confection du sapin, de la crèche, décoration de la maison. Nous accomplissons ces « rites » avec joie et enthousiasme, surtout les enfants. Ces rites ont une histoire, ils s’enracinent dans notre foi… mais nous avons souvent oublié leur sens profond. Ce supplément se propose de « rafraîchir » notre mémoire pour mieux encore vivre tous ces préparatifs de Noël.

     

    LE SENS PROFONDEMENT CHRETIEN DU SAPIN.

    « Le sapin provient des jeux des mystères du Moyen Age qui dans la nuit sainte, en ouverture à la fête de Noël, et devant le portail des églises, représentaient l’histoire de la chute au paradis. »

    Le premier sapin remonterait à saint Colomban qui fonde en 590 le monastère de Luxeuil au pied des Vosges. Un soir de Noël, il emmène avec lui quelques-uns de ses religieux jusqu’au sommet de la montagne où préside un antique sapin, objet de culte païen. Les moines accrochent à l’arbre leurs lanternes et leurs torches et dessinent une croix lumineuse au sommet. Cela permet à saint Colomban de raconter les merveilles de la naissance de Jésus aux paysans accourus voir ce spectacle et d'en convertir plusieurs, lançant la coutume d’installer chaque année des sapins illuminés. Cependant aucune tradition écrite ne relate cette histoire.

    Retrouvons notre Moyen Âge et ses mystères : cela se déroulait le 24 décembre, on représentait des scènes du paradis. La région d’origine de ces jeux,  semble être la région du Rhin et en particulier Strasbourg.

    Y paraissaient Adam, Eve, le diable, le chérubin et l’arbre : on utilisa un sapin toujours vert à Noël et on y accrocha quelques pommes. Dans la nuit de Noël, le péché de l’homme a été effacé par l’ incarnation du Christ qui nous rouvre le paradis.  Comme le chante un vieux  Noël allemand : « Aujourd‘hui il rouvre l’huis/qui mène au beau paradis/ Le chérubin n’en défend plus l’accès/ A Dieu louange, honneur et majesté. »

    A partir du XVIIè siècle (1ère attestation en 1600 à Sélestat), on suspendit aussi, à côté des pommes, une ou des hosties : le remède à côté du mal, la pomme conduisit à la mort, l’hostie à la Vie, l’hostie comme voie de connaissance de Dieu par communion avec Lui. Vers la même période, les sapins émigrèrent des églises aux maisons des corporations puis bien vite aux habitations particulières. On note dans un Journal de 1605 à Strasbourg : « A Noël, à Strasbourg, on dresse des sapins dans les salons. On y accroche des roses découpées dans du papier multicolore (ndrl : la rose est la fleur de l’arbre de Jessé d’Isaïe 11.1), des pommes, des hosties, de l’or qui grésille, du sucre… »

    Les dernières arrivées furent les bougies dans le sapin : elles vinrent avec la Princesse Palatine, épouse du frère de Louis XIV, qui se souvenait les avoir vues à Hanovre dans son enfance vers 1660. On voulait ainsi faire aussi du sapin l’arbre de Lumière, évoquant la Lumière du Christ brillant dans les ténèbres. Au même moment, on trouva incorrect de mettre des hosties : on les remplaça par des petits sablés ronds… que nous connaissons encore aujourd’hui!!

    Enfin, lorsque dans les verreries de Meisenthal en Lorraine comme en Thuringe, on sut fabriquer des boules en verre de toute couleur, elles remplacèrent abondamment les pommes fruits sur l’arbre… et la fréquence des incendies modéra un  peu l’usage des bougies !

    Le « sapin de Noël » né dans la vallée du Rhin, se répandit rapidement en Allemagne,  en Lorraine et en Alsace. C’est au XIXè qu’il gagna l’Angleterre par le prince Albert de Saxe-Cobourg époux de la reine Victoria.

     

    LES BRANCHAGES DANS LES MAISONS.

    C’est une coutume très ancienne – d’origine païenne de suspendre dans les maisons au moment du solstice d’hiver - des branchages de sapins, de houx et de gui. Au IVè siècle, St Ephrem de Syrie rapporte cette coutume adoptée par les chrétiens !... et passée en Occident. La naissance du Christ touche toute la création, -pas seulement l’homme -,  et la renouvelle complètement.

     

    LA CRECHE

    Nous devons la coutume de la crèche à St François d'Assise qui a réalisée en 1223, une des premières crèches vivantes, en utilisant des personnages réels, à Greccio, en Italie, dans une grotte de la région où les frères mineurs avaient établi un ermitage. Les personnages (Joseph, la Vierge Marie, les mages, les bergers, les paysans) étaient joués par les gens du village. Les animaux aussi étaient réels. Thomas de Celano, premier biographe de François, rapporte que François qui était diacre, prêcha, durant la messe de Noël, et que l'un des assistants le vit se pencher vers la crèche et prendre l’enfant dans ses bras. À Greccio se trouve encore un ermitage franciscain qui commémore cette première crèche vivante. Petit à petit, la coutume s'est répandue, sous l'influence des prédicateurs franciscains d’abord en Italie, puis à Prague (XVIè) en France (fin XVIIIè), en Lorraine,  en Europe : la Provence développa beaucoup la spiritualité de la crèche, à partir du XIXè siècle comme dans nos régions.

    Un livre :Oscar CULLMANN (exégète bâlois) « la nativité et l’arbre de Noël » Cerf 1992

  • Le Christ Roi

    En écho avec l’Evangile du dimanche

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    Tout le sens de la fête du Christ Roi est explicité dans le lecture de l’épitre, le passage des Colossiens que nous chantons le mercredi aux vêpres.

    Dans ce poème, nous assistons, en quelque sorte, au déploiement de la compréhension du Mystère du Christ rencontré par St Paul,  de Damas  en l’an 36 jusqu’en l’an 60 environ.

    Tour d’abord, le Christ ressuscité : St Paul est fasciné par cet événement du salut et dans ses premiers textes, il ne parle que de cela. Les mots sont forts : par le Christ pascal, le Père nous a arrachés à la puissance des ténèbres pour nous planter dans le Royaume du Fils.

    2ème temps : le Christ Ressuscité est contemplé comme le Fils de Dieu créateur : là éclate sa centralité : tout – le visible comme l’invisible - est créé PAR lui, POUR lui et EN Lui tout subsiste. Il est l’Alpha et l’Oméga de l’histoire comme nous le gravons sur le cierge pascal.

    3ème temps : le Christ ressuscité est la Tête du Corps nouveau de l’humanité qu’est l’Eglise, fruit de la résurrection. Il faut joindre alors l’hymne aux Ephésiens et un passage de la 1ère aux corinthiens (ch. 15) pour achever le texte d’aujourd’hui : le Christ comme tête de l’Eglise récapitule tout en lui et ayant tout repris en Lui, il offre l’humanité au Père et se donne lui aussi au Père pour que « Dieu soit tout en tous », définition du Royaume chez St Paul.

    Enfin, affirmation magnifique : tout trouve en Christ son « accomplissement total. »… traduction liturgique de l’expression paulinienne complexe « plérôma » : plénitude de plénitude pour chaque être.


  • Fête de la présentation de la Vierge au temple

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    Jeudi 21 novembre à Bonsecours

    18H15 vêpres suivies d’un temps d’oraison silencieuse guidée

    19 H messe pour Juliette BALBERDE

  • Le combat de la lumière et des ténèbres

    En écho à l’Evangile du dimanche

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    Le Seigneur parle de sa venue glorieuse à la fin des temps et à la conclusion de l’histoire de l’humanité. Pour s’exprimer il emploie des images habituelles dans la Bible, chez les prophètes notamment, pour parler du Jour de Dieu.

    Il nous annonce que cette fin n’est pas pour tout de suite… et il décrit les temps qui précéderont ce Jour. Ces temps sont les nôtres : malheurs naturels, guerres et violences de toutes sortes, persécution des chrétiens qui seront détestés de tous … Notre histoire est celle d’un combat entre la lumière du Christ et les ténèbres du Mal, vaincu certes mais jouant le « baroud ‘honneur » ! Ce Mal, il agit dans les catastrophes naturelles mais aussi dans le cœur des hommes qui suivent leurs convoitises (du pouvoir, de l’argent, de la renommée, des biens matériels, de la sexualité devenue débauche,…)

    Notre salut, c’est d’après Jésus, notre persévérance dans le Bien et dans l’amour du Christ même si cela paraît ringard aux forts et malins du moment ! On voit malheureusement très clairement que dans notre société où depuis des décennies on a tourné en dérision tout le bien que l’homme peut faire et toutes ses espérances, arrive un moment où tout est en panne : à force de tout tuer, il ne reste plus rien à espérer… et quand la seule espérance c’est « Auchan » ou « Carrefour »… et encore vu la baisse du pouvoir d’achat… ou les 8 jours aux Caraïbes… et après ? Le mirage de la consommation montre ses limites et nos concitoyens pleurent.

    Et nous ? Sommes-nous des réserves d’espérance alimentées à la Parole de Dieu et à notre amour pour Jésus ?... ou sommes-nous pris dans la même tourmente de désespérance ?

  • Résurrection

    Billet spirituel en écho à l’Evangile du dimanche

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    Dans la première lecture, tirée du livre des Martyrs d’Israël, les jeunes gens qui donnent leur vie en fidélité à la religion de leurs pères mentionnent chacun le motif profond de  leur fidélité : la résurrection des morts dont l’expression est comme un refrain. C’est dans ce milieu des résistants à l’uniformisation religieuse voulue par les Rois Grecs que naîtra le mouvement pharisien si présent dans la vie du Seigneur.

    Jésus dans sa réponse aux sadducéens se rangent du côté des pharisiens : ses adversaires les sadducéens ne considèrent comme inspirés que les 5 premiers livres de la Bible, refusent tout développement de la foi et nient la résurrection.  Jésus cite donc un extrait de ces 5 livres – l’épisode du buisson ardent qui se  situe au commencement du livre de  l’Exode – pour leur montrer leur erreur : Dieu se présente comme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Or Dieu n ‘a pas fait la mort, il ne connaît pas la mort, il est Explosion continuelle de vie.

    Comme le Dieu VIVANT pourrait-il être le Dieu de morts ? S’il est le Dieu D’Abraham, d’Isaac et de Jacob, c’est que patriarches sont vivants !!!

    Ainsi donc à l’époque de Jésus, les discussions sont vives sur le sujet de l’au-delà et les avis divergents. Jésus se range résolument du côté des pharisiens montrant que leur méditation et leur recherche sur l’au-delà est inspirée par Dieu.

    Il faudra l’événement pascal du Christ pour que la révélation divine sur ce sujet soit plus explicite : Jésus parlera clairement du paradis, de la résurrection finale, de sa propre résurrection, inauguration des temps nouveaux et des conditions d’accueil dans ce Royaume nouveau qu’il est venu inaugurer.

    P Jacques Bombardier


  • Pourquoi si peu d’ardeur ?

    Billet spirituel 5     en écho à l’Evangile du dimanche

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    Il est sympathique ce trésorier payeur général de Jéricho ! Pas fier du tout… au point de monter dans un arbre pour voir Jésus passer dans la ville de Jéricho !

    Jéricho cette ville si ancienne avec sa tour de 8000 ans !
    La ville de Josué… d’Elisée qui en assainit les eaux…
    La ville de l’arrestation de Sédécias et de sa déportation à la fin des rois de Juda

    Et Jésus s’arrête… et s’invite sans autre forme… non pas pour une  petite visite mais pour « demeurer »…
    Et Zachée l’accueille… sans problème… dans sa somptueuse maison du quartier riche de Jéricho, le long de la falaise des monts de Juda au pied du scandaleux palais d’Hérode ave  ses thermes et ses fontaines et ses jardins… « Jésus est allé loger chez un pécheur » ! Horreur !!

    Mais le pécheur, il se convertit : la rencontre de Jésus lui fait changer de vie : il embourse ce qu’il a volé 4 fois et donne la moitié de ses biens aux pauvres… Beau programme d’un homme riche, très riche même… que Jésus admire. « Le salut est venu dans cette maison »

    Voilà devant Jésus, l’ardeur de l’amour qui donne un autre goût à la vie.
    Pourquoi sommes-nous si fades nous ?
    Pourquoi si peu d’ardeur, d’audace d’amour dans nos vies ?
    Pourquoi avons-nous fait du christianisme un mode de vie si commun, si ordinaire, si conforme aux autres, si banal, si moyen, si tiède … ?

    Serait-ce que notre amour pour Jésus a tiédi ?

  • Que devenons-nous dans notre mort ?

    Billet spirituel…     En écho à l’Evangile de la Toussaint

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    L’homme est UN, âme-corps. On ne doit pas dire dans la Bible « j’ai un corps » mais « je suis mon corps ». C’est mon âme personnelle – insufflée par Dieu – qui fait de la matière mon Corps personnel.
    Quand l’homme meurt tout est fini : comme dit le livre de la Sagesse, « quand l’homme meurt, le corps retourne à la terre d’où il a été tiré et l’âme – le souffle divin dans l’homme – retourne à Dieu qui l’a donnée. » 

    Pendant des siècles – d’Abraham à Job – aucun discours sur l’au-delà dans la Bible… sinon le shéol où on finit de mourir.
    Avec Job et Quohélet, une crise : Dieu na peut-être pas tout dit sur l’homme…
    Le livre de la Sagesse- 50 ans avant Jésus – déclare pour la 1èrefois explicitement : « Dieu a créé l’homme pour une existence impérissable. Il l’a fait à son image », il y a une part divine éternelle en l’homme.

    Quand Marie Madeleine va au tombeau le matin de Pâques et qu’elle trouve le tombeau ouvert et vide,elle ne dit pas : le Christ est ressuscité. Elle crie : on a enlevé la corps de mon seigneur ! Comme les apôtres, elle n’attend rien. C’est fini.
    Il faudra aux apôtres du temps pour se faire à cette évidence si intense, si forte, si bouleversante : celui qu’on a mais au tombeau le vendredi soir est vivant le matin de Pâques, on a pu le toucher, l’embrasser, le voir manger avec nous. C’est le cœur de la foi chrétienne : le Christ est ressuscité.

    Oui mais pour nous ? Il faudra 14 siècles pour que soit définitivement explicité notre avenir : quand nous mourons, notre âme personnelle se sépare de notre corps qui devient « une dépouille mortelle »c’est-à-dire de la matière qui retourne à la terre.
    Tout notre être personnel se réfugie dans notre âme qui est la gardienne temporaire de tout notre être historique, de tout ce que nous avons été. C’est cette âme qui est bien nous-même qui jouit de la béatitude éternelle, de la communion avec Dieu, de la joie de Dieu, de la vision de Dieu,tout de suite à notre mort si nous sommes prêts à une telle rencontre, soit après purification.
    Mais l’accomplissement final est quand le Christ se manifestera à la fin des temps : comme dit St Jean « nous lui serons semblables -c’est-à-dire corps et âme ressuscité comme luiparce que nous Le verrons tel qu’il est ». Tout notre être UN, âme-corps sera ressuscité, divinisé.

  • Comment se tenir devant Dieu ?

    Billet spirituel en écho avec l’Evangile du dimanche.

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    On pourrait prendre les évangiles de ces derniers dimanches comme un enseignement de Jésus sur la prière. Il y a trois semaines il nous appelait à prier avec gratitude ; dimanche dernier il nous enseignait à prier sans cesse et sans se décourager, et ce dimanche, il nous parle de l’attitude juste devant Dieu.

    Le pharisien de ce dimanche… Qui pourrait se reconnaître en lui tel quel ?  C’est un peu caricatural… et puis nous n’oserions pas nous tenir devant Dieu en déclinant toutes nos bonnes actions ! Nous savons nous tenir… même hypocritement….

    Mais il y a un pharisaïsme plus subtil : c’est celui de ne plus voir ses péchés, de les excuser sans cesse… « J’étais en colère oui, mais il avait exagéré… j’ai mal parlé de lui mais il faut avouer qu’il exagère avec ses tenues … j’ai dit du mal d’un tel mais sa vie laisse quand même  à désirer… Le psaume dit : « Il se voit d’un œil trop flatteur pour voir et haïr sa faute » (Ps 35)

    Autre forme actuelle du pharisaïsme… on s’habitue si bien à ses péchés qu’on ne le voit plus, qu’on vit des années sans se confesser, avec ses péchés comme si rien n’était et on  communie à tour de bras…

    Ecoutons les paroles de Jésus dans l’Apocalypse, elles sont pour ces pharisiens tièdes  que nous sommes : « Tu as la réputation d’être vivante mais tu es morte » « Tu n’es ni chaud ni froid ! que n’es-tu chaut ou froid. Tiède, je vais te vomir.’

    Ecoutons aussi le Seigneur nous appeler aujourd’hui à prier comme le publicain… «  Je suis un pécheur que le Seigneur regarde »  dit le pape François de lui-même et il ajoute commentant sa devise pontificale « miserando ac eligendo » : misérable certes mais choisi par Dieu, aimé. »

  • Courte fiche technique pour la prière silencieuse.

    Version imprimable ici

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    Jésus dit à chaque disciple ce qu’il disait aux Apôtres: « venez à l’écart ! et prenez un peu de repos ! » ( Mc 6/31 )   Voici 5 étapes pour suivre le Seigneur à l’écart !

                1 ) PRIER L’ESPRIT SAINT .

    l’Esprit Saint est Dieu ; Il est l’Amour dont s’aiment le Père et le Fils.

    Il est l’Hôte très doux de nos coeurs.

    Il est le Maître intérieur qu’il nous faut appeler pour savoir prier comme il faut. Il est comme une source intérieure qui murmure dans notre cœur  : «  Viens vers le Père ! »

    « VIENS ESPRIT SAINT CREATEUR
    VISITE LE CŒUR  DE TES FIDELES
    EMPLIS LEUR CŒUR  DE GRACE
    TOI QUI LES AS CREES »

                2 ) AVEC MARIE.

    Elle est celle qui a le mieux connu Jésus ! Elle saura nous le faire connaître et aimer. La prier simplement en disant lentement un « je vous salue Marie » ou bien «  je suis tout à toi Marie! »

                3 ) LIRE LA PAROLE DE DIEU (par exemple le texte de l’Evangile du jour)

    La Parole de Dieu est comme une eau vive; quand elle tombe sur un champ ensemencé, elle fait germer. Il faut choisir un passage de la Parole de Dieu, le lire et le relire, lentement,... comme on boit lentement.

    Regarder où est Jésus (imaginer la scène); regardez-le qui vit, qui agit, écoutez-le qui parle... comme si vous étiez à côté de Lui. Regardez les réactions des auditeurs. Contemplez le Maître et laissez-le vivre en vous.

                4 )  CŒUR  A CŒUR          

    Il faut alors rentrer en soi, fermer les yeux du corps pour mieux ouvrir son cœur  à la Présence du Maître... « en paix et en silence, comme un petit enfant contre sa Mère » ( Ps 131). Jésus est là, en vous... Il vous regarde et Il vous aime d’un amour immense, sans mesure, infini, sans aucune limite... Sa présence transforme votre cœur .

    On peut redire lentement la Parole ou le fait de l’Evangile qui vous a le plus frappé, que vous avez le plus aimé...ou qui vous a le plus étonné.

                5 )  LOUANGES ET PRIERES

    Pour conclure ce temps de prière, il faut laisser son cœur  aller à la louange… comme Sainte Claire : « Béni sois-tu Seigneur de m’avoir crée »... de m’avoir sauvé... Louer le Seigneur pour les grandes et les petites merveilles de ma vie.... pour la création, pour son amour alors que j’en suis indigne...Confier au Seigneur tous ceux que j’aime ... et tous ceux que  je n’aime pas ! tous ceux qui sont heureux et ceux qui souffrent...

                Réciter le « Notre Père 

  • Prier sans cesse

    Billet spirituel …    en écho au dimanche

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    Jésus disait cette parabole dit St Luc pour enseigner à ses disciples qu’il leur faut prier sans cesse et sans se décourager.

    Sans cesse

    Il y a donc un commandement à prier sans cesse et pas de commandement pour la communion fréquente ! c’est dire, aux yeux de Jésus, l’importance de la prière.

    Distinguons déjà : prier ce n’est pas dire des prières ! C’est vivre, agir, penser, entreprendre dans la présence consciente de Dieu, dans le désir d’agir uni à Dieu. C’est désirer que ma première pensée au réveil soit pour Dieu,  ma dernière au coucher pour Lui….

    Le cardinal Tauran parlant de ce qui l’avait frappé le plus en Jean Paul II, disait que c’était surtout que le pape priant sans cesse et que toutes les grandes décisions étaient prises « à genoux, devant le St Sacrement » 

    Je dois me demander : quel temps je consacre à la prière ? seulement les 45 minutes de la messe du dimanche. ?? Comment est-ce que je prends mes décisions ?

    Sans se décourager

    La prière n’est pas naturelle… elle ne nous vient que dans els moments dramatiques ! La prière est une grâce qu’il faut demander.

    Elle est aussi un exercice qu’il faut entreprendre chaque jour. Au début cela va bien, cela fait du bien… mais alors prie-t-on Dieu ou se prie-t-on soi-même ? C’est alors que la prière devient difficile : il faut faire le silence de toutes les pensées qui nous agitent, durer dans le désir de rencontrer Dieu…

    JB

    Un fiche technique sur la prière suivra dans une prochaine note