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Saint Pierre-Bonsecours - Page 56

  • Fête de l'Assomption

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    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE A BONSECOURS

    JEUDI 14 AOÛT

             18H    MESSE DE LA FÊTE

             21H30  PROCESSION AUX FLAMBEAUX ET VIGILES

    VENDREDI 15 AOÛT     11H  MESSE À ST PIERRE

             17H30 VÊPRES DE LA FÊTE A BONSECOURS

    Les chants sont assurés par le groupe « La joie du Mélode »

  • C'est en paraboles que je parlerai...

    Billet spirituel 33

                En écho à l’Evangile St Mat. 13/35 « C ‘est en paraboles que je parlerai, je proclamerai des choses cachées depuis la fondation du monde depuis les origines » selon la traduction liturgique).

     

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                Jésus dévoile donc à son peuple les projets de Dieu pour l’humanité, projets contenu dans la Lumière du premier jour de création mais cachés dans l’histoire des hommes et du monde depuis la rupture entre Adam –porteur « premier » de cette connaissance – et Dieu.

    « L’homme[1]… était destiné dès sa création à être le réceptacle de la lumière primordiale et à la faire rayonner dans les mondes, exerçant ainsi sa fonction de partenaire du Créateur qui lui confie le projet divin. La faute d’Adam a ruiné cette perspective (aggravée par ses successeurs) et l’homme est devenu « un vase brisé ». Toutefois le sujet essentiel du livre de la Genèse n’est pas ce constat de faillite mais le travail de réparation du réceptacle… Les conséquences de la faute d’Adam ne sont pas irréparables » (23)… mais pour cela l’homme a besoin de la lumière primordiale.

    Où la trouver ?

    La lumière ne pouvant plus être dans le vase brisé d’Adam, s’est réfugiée dans la Parole de Dieu.... Quant aux débris du « vase », ils ont néanmoins gardé des étincelles sans lesquelles ils ne pourraient plus continuer à exister, la lumière primordiale étant la vitalité intérieure de l’univers. Ces étincelles entrainées avec les débris du vase dans le monde du chaos, ne rayonnent plus sur les mondes mais sont occultées, incarcérées dans les forces réfractaires au Projet divin… L’homme doit maintenant libérer la lumière et la ramener à sa source, la Parole de Dieu. Ce travail spirituel est celui accompli par les Justes… Les étincelles enfouies dans l’opacité du monde sont retenues comme la terre retient en elle des graines semées prêtes à germer comme il est dit dans le psaume : une lumière est semée pour le juste et pour les cœurs droits, joie ! » (p. 23 - 24)

                Et Jésus est Le Juste par excellence. Par le moyen caché des paraboles, il parle du projet divin qu’il appelle « LE ROYAUME DE DIEU » c’est-à-dire la pleine communion entre Dieu et l’humanité, Dieu tout en tous. Reprenant cet enseignement et le complétant par l’enseignement secret aux disciples « à la maison » comme dit St Marc,  St Jean et St Paul explicitent l’enseignement secret des paraboles. Voici quelques  exemples de cet enseignement explicite :

    En St Jean :

    « Au commencement était le Verbe et le Verbe était Dieu…tout fut fait par lui… En lui était la vie et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière dans les ténèbres brille (présent) et les ténèbres ne l’ont pas saisie (aux 2 sens : comprendre et empêcher le rayonnement). Le Verbe était la lumière qui illumine tout homme en venant dans le monde. » (Jean 1/1, 3-5 ; 9)

    « Tel est le jugement : la lumière est venue dans le monde et les hommes ont aimé les ténèbres plus que la lumière car leurs œuvres étaient mauvaises… Mais qui fait la vérité vient à la lumière. » (3/19-21)

    « C’est moi la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais il aura la lumière de la vie. » (7/12)

                En St Paul :

    Rm 8/28-30 : « Nous savons qu’avec ceux qui l’aiment, Dieu collabore en tout pour leur bien, avec ceux qu’il a appelés selon son Dessein. Car ceux que d’avance Il a discernés, il les a aussi prédestinés à reproduire l’image de son Fils afin qu’il soit l’aîné d’une multitude de frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des justes ; ceux qu’il a justifiés ; il les a aussi glorifiés. » (la gloire étant le divin dans l’être humain, l’Infini dans le fini, Dieu en l’homme)

     

    1 Co. 1/24   : « C’est le Christ puissance de Dieu, sagesse de Dieu… » 2/6-9 et 10- 16  « Pourtant c’est bien de sagesse que nous parlons… d’une sagesse de Dieu, mystérieuse, demeurée cachée, celle que dès avant les siècles, Dieu a par avance destinée pour notre gloire, celle qu’aucun prince de ce monde n’a connue… mais comme il est écrit, nous annonçons ce que l’œil  n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment. Car c’est à nous que Dieu l’a révélée par l’Esprit, l’Esprit en effet sonde tout, jusqu’aux profondeurs de Dieu… Nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais L’Esprit qui vient de Dieu pour connaître les dons gracieux que Dieu nous a faits… Qui en effet a connu la pensée du Seigneur pour pouvoir l’instruire ? Et nous l’avons, nous, la pensée du Christ. »

     

    Eph. 1/4 – 5 et 9-10 : « C’est ainsi que le Père nous a élus dans le Christ, dès avant la fondation du monde pour être saints et immaculés en sa Présence, dans l’amour, déterminant d’avance que nous serions pour Lui des fils adoptifs par Jésus Christ… Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté, de Dessein bienveillant qu’il avait formé en lui par avance pour le réaliser quand les temps seraient accomplis : ramener toutes choses sous un seul chef le Christ. »

    3/4 – 5 et 8-11 «  A me lire vous pouvez vous rendre compte de l’intelligence que j’ai du Mystère du Christ. Ce Mystère n’avaient pas été communiqué aux hommes des temps passés comme il vient d’être révélé maintenant à ses saints apôtres et prophètes, dans l’Esprit… A moi, le moindre de tous les saints, a été confiée cette grâce là d’annoncer aux païens l’insondable richesse du Christ et de mettre en pleine lumière la dispensation du Mystère : il a été tenu caché des siècles en Dieu, Créateur de toutes choses, pour que les Principautés et les Puissances célestes aient connaissance maintenant par le moyen de l’Eglise, de la sagesse infinie en ressources déployée par Dieu en ce dessein éternel qu’il a conçu dans le Christ Jésus notre Seigneur. »

    2ème Tim. 1/9-10 « A nous donnée avant tous les siècles, cette grâce a été maintenant manifestée par l’Apparition de notre Sauveur Jésus Christ qui a détruit la mort et fait resplendir la vie et l’immortalité par le moyen de l’Evangile. »



    [1] LES MOISSONS DE LUMIERE   Méditations sur les lectures hebdomadaires de la Torah     David SAADA 

  • Nous rendre présents à la présence de Dieu...

    Billet spirituel 31

    Sur l’Evangile de dimanche, le Semeur.

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                Sous ses dehors bucoliques et paisibles, l’Evangile de ce dimanche est un rappel à l’ordre rude de la part du Seigneur Jésus. La mauvaise terre… c’est que « regardant, ils ne voient pas, entendant ils n’écoutent pas… ce peuple a le cœur alourdi… ils ne veulent pas voir, ils ne veulent pas entendre sinon je les aurais guéris. » (d’après Isaïe cité par le Christ)

                A mon tour de raconter une parabole : il y a quelques années, j’assistais à un concert promenade à la cathédrale de Nancy. Nous étions arrêtés devant un magnifique tableau qu’un guide fort compétent nous présentait avec détails mais aussi ferveur. Derrière moi, dans mon dos, trois bonnes amies qui papotaient sans arrêt… sur la manière la plus facile de cuire des pommes de terre sans qu’elles attachent. Voilà que la présentation cesse… on commence à écouter de l’orgue… une de mes amies me tape sur l’épaule : « Qu’est-ce qu’il a dit ? » Je lui réponds : « tu n’avais qu’à écouter au lieu de parler d’autre chose ».

                Voilà ce que le Seigneur veut nous faire découvrir : nous ne sommes pas présents au présent, à ce que nous vivons dans l’instant. Nous sommes ailleurs, distraits de pensées inutiles, dans le passé ou le futur… en tout cas, pas dans le présent où Dieu est, nous parle, nous attend et nous comble ! Alors nous sommes  des gens d’un moment… on écoute l’Evangile et puis on pense à autre chose, des gens de peu de profondeur, la Parole n’a pas le temps d’entrer en nous que nous sommes déjà partis ailleurs, des gens étouffés par les ronces de toutes ces pensées inutiles et fatigantes, tueuses de la Parole… Le Seigneur souhaite que nous apprenions à contrôler nos pensées, à nous forcer à être attentifs à ce qui se passe dans le présent, dans la rencontre où je suis, dans l’écoute de la Parole de Dieu, dans l’attention sérieuse à la personne qui me parle…  en évitant les distractions mais aussi les réactions d’humeur à fleur de peau qui nous empêchent d’écouter jusqu’au bout quelqu’un ou même le Seigneur ! Dans la grâce, à force d’exercices d’attention, chacun peut progresser … dans la vie intérieure, dans la vie d’intimité avec le Seigneur. C’est à ce prix.

  • Bonsecours, ouverture de l'été

    BONSECOURS

    OUVERTURE DE L’ETE

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    MARDIS ET JEUDIS DE JUILLET/AOÛT

    De 14H-17H (pour la prière)

    SAMEDIS

    De 14H-17H pour la visite.

  • FÊTE DE SAINT PIERRE ET SAINT PAUL

    Billet spirituel 31

                En écho à la Fête de St Pierre et St Paul.

     

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                Je voudrais commenter deux des qualificatifs donnés à l’Eglise : « je crois en l’Eglise UNE, sainte, CATHOLIQUE et apostolique ».

                On traduit volontiers « catholique » par universel… Mais le mot « universel » est trop abstrait et trop statique pour rendre compte de la dynamique qu’il y a dans le mot « catholique ». L’Eglise est catholique en ce sens qu’elle est faite pour toutes les nations, son accomplissement se réalise dans l’accueil de la Bonne Nouvelle par toutes les nations, cultures, langues…accueil dont la Pentecôte est le commencement.       Jésus, nous venons de l’entendre, fonde son Eglise à Césarée de Philippe, dans le Nord e la Galilée, dans une ville entièrement païenne et très éloignée de Jérusalem. « Vous serez mes témoins à Jérusalem, en Judéen en Samarie et jusqu’aux extrémités du monde. »

                Mais quel contraste ! Tout l’Ancien Testament est centré sur un seul peuple : le peuple d’Israël dont toutes les lois voulues par Dieu (interdiction des mariages entre juifs et païens, règles alimentaires qui empêchent tout repas en commun…) existent pour préserver cette unité, cette immunité du seul peuple de Dieu au milieu des nations pour lesquelles il est témoin de Dieu. Mais avec Jésus, ces barrières protectrices tombent ; elles étaient pour un moment. Et même si Jésus a commencé à ne « s’adresser qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » très vite, il accueille des païens dans son peuple. Et pourtant, il ne s’agit pas d’oublier les sources juives : « Pierre, dira la préface tout à l’heure, s’est adressé d’abord aux circoncis et Paul aux païens…chacun ayant travaillé pour rassembler l’unique peuple de Dieu » qui bien qu’ouvert dynamiquement vers toutes les nations, n’oublie pas ses sources juives : « toutes nos sources sont à Sion » chante le psaume.

                Masi quelle difficulté pour les hommes d’être « catholique », capable de recevoir, d’intégrer, d’aimer le meilleur des cultures humaines sauvées par l’Evangile ! Quelle tentation de repli sur sa culture, sa nation… Pas étonnant que le premier don fait à Pierre à Césarée, c’est la possibilité de pardonner aux hommes !

                Le 20ème siècle a accumulé les morts au nom de la nation exacerbée en nationalisme ! Quand St Pie X ou Benoît XV refusent de bénir les armées en 1914 ou cherchent par tous les moyens d’arrêter la guerre, en France on les prend pour des papes « boches » et en Allemagne, pour des soutiens des Français. Nos frères protestants n’ont pas échappé au repli national quand ils ont rompu avec la papauté et les églises évangéliques se sont trouvées sous ta tutelle d’un état nazi lors de la dernière guerre ! Que dire du repli national des Eglises orthodoxes qui étalent devant nous dans l’émigration, leur difficile union … ou de l’inféodation du patriarcat de Moscou à la politique russe, récemment en Ukraine et surtout en Crimée par exemple !

                Mais pour qu’il y ait une catholicité dynamique et unie, il faut un centre ! C’est ce centre que Jésus fonde aujourd’hui sur Pierre : « tu es Pierre et sur cette Pierre je bâtirai mon Eglise ». Un fondement personnel donné à l’unité dans la personne de Pierre qui vient de confesser sa foi. Au nom des Douze apôtres ! Car la catholicité qui a un centre d’unité – Pierre – n’a pas un centre d’unité solitaire ! Cette promesse de la possibilité du pardon  sera remise aussi au collège des Douze apôtres… L’unité de l’Eglise repose sur une personne – Pierre et ses successeurs – mais sur Pierre, une personne unie au Douze apôtres qui sont tous ensemble les gardiens de la catholicité de l’Eglise. Quel admirable équilibre voulu par le Christ dans un gouvernement unique de cette immense communauté qu’est l’Eglise du Christ ! Quel appui extraordinaire dans le 20ème siècle et 21ème, hélas tout aussi tyrannique et persécuteur des Chrétiens, quel appui extraordinaire de ne pas être livré au pouvoir politique de son pays mais d’avoir son centre hors du pays ! Quelle source de liberté ! C’est d’ailleurs pourquoi tous les régimes tyranniques – y compris celui de notre pays à la révolution et en 1905 – ont cherché à créer des églises nationales coupées de Rome !

  • NUIT DES ÉGLISES

    Nuit des églises

    5 JUILLET 2014

    BONSECOURS 

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    OUVERTURE

    20H30- 23H00 

     

    2Oh 45 visite de l’église   Thème : Marie fille d’Israël

    21H30-22H   orgue

    22H15 : 2ème visite Thème : Marie Mère de Dieu, Mère de l’Eglise

    22H45 chant des Complies

  • L'accomplissement du baptême dans la communion eucharistique

    Billet spirituel   30

    En écho de l’Evangile de la Trinité

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             Nous commençons notre prière et toutes nos célébrations liturgiques par le signe de la Croix et en même temps que nous faisons sur nous ce geste, nous proclamons notre foi en Dieu Père, Fils et Esprit Saint.  « Au nom du Père »… avec cette formulation, nous évoquons même notre baptême ! Que de richesses dans cet humble geste que nous faisons parfois trop machinalement
    Ce geste dit tout notre trésor !

                D’abord la Croix : la croix est un moment très douloureux de la vie de Notre Seigneur, le moment où il reçoit et subit tout le mal humain : le rejet, le mépris, la trahison, l’abandon, le reniement, la souffrance physique terrible, la violence humaine, les cris de haine et les moqueries,…  et l’injustice d’Etat. Mais la Croix est aussi et surtout le lieu où se montre avec le plus de force l’amour de Dieu pour les hommes ! « Père pardonne-leur » prie le Christ qui avait dit juste avant : « Ma vie nul ne la prend, c’est moi qui la donne ». Dans l’Evangile lu il y a un instant,  Jésus déclare à Nicodème : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné le Fils Unique ». La Croix, manifestation extraordinaire de l’Amour de Dieu qui sauve l’humanité, La Croix Glorieuse par l’amour qui y est donné, amour vainqueur de la mort et du mal.

                Ensuite la Parole : « Au nom du Père et du Fils et du St Esprit ». Avec le don de l’Esprit Saint à la Pentecôte, la révélation de Dieu aux hommes est achevée. Dieu le Père aime le Fils qu’il envoie aux hommes et qui l’aime, et par ce Fils bien Aimé, Dieu donne l’Esprit Saint, l’Amour intime de Dieu, donné aux hommes pour les combler et les ramener au Christ qui les offre au Père. Et ainsi Dieu peut être « tout en tous ».

                « Au nom du Père, du Fils… » Rappel de notre baptême qui fait de nous des frères et des sœurs du Christ, des fils et des filles bien aimées, des tabernacles de l’Esprit Saint.

                Ainsi le baptême inaugure notre communion intime avec Dieu… mais le baptême ne fait pas tout : il a besoin d’être comme accompli par la communion eucharistique. Maëlle et Victor vont commencer à goûter cette communion par le baptême qu’ils vont recevoir dans quelques instants et vous autres, enfants de la paroisse st Pierre et de l’école paroissiale de St Pierre, vous allez entrer plus profondément dans l’union avec Dieu avec la communion eucharistique que vous recevez en ce jour pour la première fois.

  • La prière du dernier repas

    Billet spirituel 29

    En écho de l’Evangile de St Jean 17

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    A la fin du dernier repas de Jésus avec les apôtres, Jésus prie à haute voix devant les siens et St Jean nous rapporte cette prière.

    Nous savons que pour St Jean le dernier repas n’a pas été un repas pascal : la Pâque était le vendredi soir, et Jésus est mis à mort au moment où dans le temple, on égorge les agneaux pour le repas pascal du soir. Et comme pour l’agneau, on ne brise aucun os à Jésus.

    Le dernier repas semble être apparenté aux repas fraternels que les confréries juives pieuses prenaient régulièrement et qui avait un cérémonial très précis et proche de celui du repas de  Pâque. A la fin de ce type de repas, le président priait à haute voix ou même chantait sa prière.

    Cette prière de Jean 17 est de ce type, ancêtre de notre prière eucharistique.

    Jésus compose sa prière en trois étapes :

    Il prie pour lui-même : Père Glorifie ton Fils (v1)
    Il prie pour ses apôtres : moi je prie pour eux (v9)
    Il prie pour tous ses disciples futurs : je prie pour tous ceux qui croiront en moi à cause de leur parole (v 20)

    Cette disposition choisie par Jésus s’inspire de la prière du Grand Prêtre le Jour de la fête du Grand Pardon : le Grand Prêtre en effet, offrait un sacrifice pour lui-même, un pour ceux de sa maison – les prêtres et les lévites – et un troisième pour tout le peuple. On comprend pourquoi cette prière du Christ a été appelée dans l’Eglise : « la prière sacerdotale. » Avant d’être sur la croix –«à la fois  le prêtre, la victime et l’autel » comme une des préfaces de Pâques, Jésus dans sa prière à haute voix anticipe et explicite le sens profond de son sacrifice, de son offrande pour « consacrer ses disciples dans la vérité » et les garder dans l’unité.

    D’ailleurs cette prière pour l’unité des chrétiens est un peu angoissée, répétitive, insistante, le Seigneur sachant que cette unité des disciples entre eux et avec la Ste Trinité est à la fois le point fort de l’Eglise mais aussi sa fragilité. L’histoire hélas l’a bien montré [1] et le fait voir encore, aujourd’hui, même à l’intérieur de l’unité catholique.


    [1] Les différentes séparations : 451 après Chalcédoine, 1054 avec Byzance, 1517, les protestants. 

  • lettre mensuelle de juin

    Télécharger la lettre mensuelle

    avec le Calendrier paroissial

    Mardi 3 juin :  20H30 salle St Vincent de Paul rencontre de tous les animateurs engagés dans la préparation à la confirmation sur la ville.

    Mercredi 4 juin : 14H30 salle St Jean Paul II préparation à la première communion pour les enfants de la paroisse.

    19H-20H30 : réunion des curés et trésoriers des paroisses de Nancy, salle St Georges

    Samedi7/ dimanche 8 Juin : Solennité de la Pentecôte

    Mercredi 11 juin : 9H-17H retraite de première communion pour les enfants de la paroisse et de l’école St Pierre, au centre spirituel diocésain.

    Vendredi 13 juin : 20H30 à Bonsecours, concert organisé par le comité des fêtes du quartier.

    Samedi 14juin :10H15-11H45 rencontre de catéchèse salle St Jean Paul II.

    14H30-15H30 salle St Jean Paul II. Eveil religieux des petits enfants.

    Dimanche 15 Juin : cathédrale de Nancy, ordination sacerdotale de Julien Boury et diaconale de Sébastien Cano.

    Dimanche 22 juin : Montée à Sion avec les psaumes  pour toutes les paroisses de Nancy. N’oubliez pas de vous inscrire !

    Vendredi 27 juin : messe pour les Chrétiens d’Orient à 19H à Bonsecours. Demandée par les Chevaliers du St Sépulcre.

    Samedi 28juin :10H15-11H45 rencontre de catéchèse salle St Jean Paul II.

    Samedi 28/ dimanche 29 juin : SOLENNITE DE ST PIERRE ET PAUL, fête patronale.

    Et un article d’histoire du quartier : L’HOTEL des  MISSIONS ROYALES, face à St Pierre.

  • 4 Prier le chapelet en suivant la vie de Marie

    1er mystère : un Fils parfois déroutant.

    La famille de Jésus ne suit pas le Maître. Ils pensent qu’il a perdu la tête (Marc 3/20-21). Une fois même, ils prennent Marie en otage, en appât … pour capturer le Christ. Et Marie entend son fils dire : « Qui est ma mère ? et promenant un regard sur ses disciples en cercle autour de lui, il ajoute : celui qui écoute la Parole de Dieu et qui la garde est pour moi un frère, une sœur, une mère. » (Marc 3/31-35)

    Prions pour tous les disciples de Jésus qui sont en butte aux critiques de leur famille, de leur voisinage…certains jusqu’au risque de leur vie.

    2ème mystère : Le Christ est de plus en plus menacé

    Le ministère public de Jésus dure deux et demi. La dernière année est difficile : les disciples ont diminué, à Jérusalem Jésus est cerné par les opposants et traqué. Il risque la lapidation. Marie vit douloureusement ces événements qu’elle apprend par les amis du Christ.

    Prions pour toutes les mères qui voient leurs enfants menacés, les épouses qui voient leur mari en danger, pour tous ceux qui voient leurs espoirs sérieusement compromis.

    3ème mystère : le Christ est arrêté et jugé.

    Marie est à Jérusalem pour la Pâque sans doute avec son village. Et voilà que les événements se précipitent. DE nuit, quelques heures avant la Pâque, le Christ est arrêté, condamné le plus rapidement possible et exécuté aussitôt. Et Marie est au pied de la Croix avec Marie Madeleine et l’apôtre Jean. Les apôtres, les disciples ne sont pas là ou à distance. La situation est dramatique pour Marie : son enfant souffre, gémit, toutes les promesses paraissent oubliées, la tentation de croire qu’on s’est trompé ne peut pas ne pas venir à l’esprit de Marie et elle doit résister à la tentation de toute la force de sa foi. Elle le voit mourir et assiste à sa mise au tombeau. Le roulement de la pierre devant la porte du tombeau a dû être un moment terrible.

    Prions pour toutes les mamans qui doivent enterrer leur fils après les avoir vu souffrir.

    4ème mystère : la résurrection

    L’Evangile ne parle pas d’une apparition de Jésus Ressuscité à sa mère. Cela paraît tellement impossible, voire inhumain, que bien des saints, de spirituels, de peintres ont imaginé une rencontre entre sa mère et lui-même Ressuscité. Le texte du chant d’entrée de Pâques conviendrait bien pour illustrer cette rencontre : « Je suis ressuscité et je suis toujours avec toi » (resurrexi et adhuc tecum sum)

    Réjouissons-nous avec Marie car le Seigneur est toujours avec son Eglise et avec nous aussi.

    5ème mystère : Marie est avec les apôtres et les disciples dans l’attente et la réception de l’Esprit Saint de Pentecôte.

    Après avoir sans doute vécu dans la communion et la vision avec le Christ durant les 40 jours du temps pascal, comme les apôtres, Marie assiste à l’ascension du Seigneur et se retrouve au cœur des disciples qui attendent avec fidélité le St Esprit. Elle est prise en charge par Jean. Elle est l’Eglise primitive, elle est l’Icône de l’Eglise : au pied de la Croix où elle est presque seule et au milieu des premiers disciples qui attendent Pentecôte dans le Cénacle.

    Prions pour que Marie nous apprennent à bien aimer l’Eglise dont nous sommes et dont nous sommes les bénéficiaires souvent ingrats.

  • Fête de Notre Dame de Bonsecours

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    1914  -  2014

    AOUT- SEPTEMBRE 1914 à BONSECOURS

    Nancy est dans la tourmente, les Allemands ne sont qu’à quelques dizaines de kilomètres de  Nancy…

    22 MAI 2014  20H

    à NOTRE DAME DE BONSECOURS 

    Evocation à deux voix et musique de cette période

    Nancy à la veille de la bataille du Grand Couronné (Dominique Perrin)

    Les Nancéens à Bonsecours et les visites du Général de Castelnau (P Jacques Bombardier)

    Musiques de l’époque (A l’orgue Cécile Bohlinger)

    Célébration de la messe de la Fête de Notre Dame de Bonsecours

    Et Prière pour la Paix

  • Personne ne va chez le Père sans passer par moi.

    Billet spirituel 28

                En écho avec l’Evangile du dimanche Jean 14/1 et ss

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                Nous sommes quelques heures avant l’arrestation de Jésus et sa mise à mort. Les apôtres mesurant bien la gravité de la situation et sont  bouleversés.

                Ils le sont d’autant plus que pour eux, comme pour la majorité des juifs de l’époque, quand on est mort, tout est fini. Le souffle revient à Dieu qui l’avait donné et le corps retourne à la matière – la poussière – d’où il a été tiré. Peut-être, selon la croyance des pharisiens, ressuscitera-t-il avec tous les fidèles à la fin des temps.

                Jésus tente de leur faire saisir que sa mort est autre et qu’elle débouche sur la Vie. Pour cela, il emploie non pas un raisonnement, mais une comparaison : la maison du Père. Il y a beaucoup de places et Jésus part leur préparer la leur. Certes Dieu n’habite pas une maison… mais être attendu à la maison paternelle, y avoir sa place préparée c’est une expérience que nous pouvons faire et qui peut nous éclairer.

                Et puis Jésus va plus loin : « Je pars vous préparer une place »  - comme le fils aîné pour ses frères cadets – « et quand je serai aller vous la préparer, je viendrai vous prendre avec moi et là où je suis vous serez vous aussi ». Le Christ est celui qui nous fera entrer dans la maison… mais plus encore, il nous conduira dans le sein du Père : là où est Jésus, c’est dans le sein du Père. Le Prologue de St Jean nous l’appris : « le Fils unique de Dieu, lui qui est dans le sein du Père, nous l’a fait connaître ». Promesse merveilleuse, extraordinaire ! Bien plus que dans la maison du Père, dans le Père !

                Visiblement, c’est trop pour eux. Thomas affirme « nous ne savons pas où tu vas comment savoir le chemin ».

                Cette remarque de l’apôtre provoque une nouvelle affirmation de Jésus : C’est Lui le Chemin, la vérité et la Vie. Le chemin pour la vérité et la vie ; le chemin de vérité pour la vie… comme aime à le décliner St Augustin.

                Mais la seconde phrase du Christ est encore plus forte : « Personne ne va chez le Père sans passer par moi. » Jésus est donc le Passeur. Aucun homme ne meurt seul : le Christ l’accompagne, se présente à lui, offre le salut… tout homme croyant ou non. Chacun le rencontre dans sa mort, peut l’accueillir et entrer dans le Royaume avec lui. 

  • 3 Prier le chapelet en suivant la vie de Marie

    1er mystère : retour à Nazareth

    A la mort d’Hérode, Joseph et Marie regagnent la Judée mais la perspective du règne d’Archélaüs sur cette région – tyran plus terrible encore qu’Hérode – les fait se réinstaller à Nazareth. C’est ainsi que Jésus enfant de Judée devient un enfant du Nord, de la Galilée aux vastes paysages, à la Mer toute proche, la Galilée des nations où se rencontrent de multiples peuples et cultures, pays que les caravanes traversent. Jésus comme chacun de nous est marqué par son pays, ses paysages, sa manière de parler…

    Prions pour que nous aimions notre « pays » et pour tous ceux qui sont privés de leur identité ou de leur culture.

    2ème mystère : pèlerinages à Jérusalem

    La famille de Jésus est pratiquante… comme presque tout le monde en Israël et au moins 3 fois par an, se rend  en pèlerinage à Jérusalem, à la ville sainte, au temple « voir la face de Dieu »…  à Pâques, Kippour et Fête des Tentes… on peut y ajouter chez les plus pieux comme Jésus et sa famille Pentecôte et Hanoukka au mois de décembre.
    Au cours d’une de ces fêtes à Jérusalem, Jésus est resté fasciné par le Temple et par la recherche spirituelle des docteurs. Il dialogue avec eux, posant questions, donnant des réponses à leurs questions… Admiration mutuelle des docteurs et du Christ. C’est la même passion qui court à travers toute le peuple : mieux connaître la Loi, la Parole Sainte pour mieux la vivre. A chaque synagogue est attachée une école : en Israël ils sont nombreux les garçons, elles sont nombreuses les filles à savoir lire et écrire !
    Marie et Joseph inquiets cherchent leur fils ! « Ton père et moi » !
    Et il redescendit, soumis, à Nazareth, sous la conduite de Joseph.

    Intention : Prions pour tous les jeunes qui se préparent à la profession de foi ou à la confirmation. Prions pour les catéchistes chargés de la transmission avec les parents. Prions pour la joie de la foi de tous !

    3ème mystère : Les noces de Cana en Galilée.

    Marie est invitée à des noces dans sa famille. Jésus est lui aussi invité avec quelques disciples. Joseph est déjà mort.  Au cours de la fête qui dure plusieurs jours, le vin vient à manquer… certes le vin de la table mais aussi le vin plus mystérieux que le Messie doit donner : Marie ne dit pas « ils n’ont plus de vin » mais « ils n’ont pas de vin ». Et Jésus qui a affirmé que son Heure messianique n’était pas venue, tout de même, change l’eau en vin dans une grande discrétion. Les temps messianiques sont commencés, le Royaume de Dieu des noces de Dieu et de l’humanité est commencé… il sera ouvert définitivement sur la Croix et déjà reçu dans le Calice du Vin Eucharistique.

    Prions pour tous les enfants qui vont faire leur première communion et pour tous les couples qui se marient dans les mois qui viennent.

    4ème mystère : la mission à Capharnaüm :

    L’Evangile est discret sur la place de Marie dans le groupe des disciples. Mais en Jean 2/12, l’évangéliste nous enseigne que Maie participe à une mission de Jésus à Capharnaüm la bourgade qu’il a élue comme « sa ville », centre de son activité missionnaire. Puis Jésus monte à Jérusalem pour la Pâque, avec sa mère ? Nul ne sait. Peut-être Marie a-t-elle participé à certains voyages missionnaires de Jésus.

    Prions Marie d’être avec nous quand nous annonçons l’Evangile, quand nous témoignons de notre foi, quand nous expliquons notre croyance… pour le faire avec délicatesse, fermeté et sûreté.

    5ème mystère : la prédication à Nazareth

    Marie accompagne Jésus parfois… Jésus revient à Nazareth chez sa mère. Relation familiale qui donne lieu à une prédication inaugurale de Jésus dans la synagogue de son enfance et de sa jeunesse. Il est déjà un peu célèbre par des miracles accomplis. Mais Jésus se heurte à l’incompréhension de ses anciens concitoyens ! Ils le connaissent trop… pour s’étonner positivement, ils le jalousent peut-être, ils le prennent pour un illuminé depuis peut-être longtemps… En tout cas, Jésus réagit avec une certaine froideur et provoque                  lors son rejet total…jusqu’à vouloir le jeter en bas de l’escarpement du village.

    Prions pour tous les missionnaires qui se heurtent à l’incompréhension et l’opposition : qu’ils gardent paix et confiance.

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  • 2 Prier le chapelet en suivant la vie de Marie

    1er mystère : La nativité.

    La vie à Nazareth se déroule dans le calme du travail : construction de maison, travail du bois et du fer pour Joseph ; travaux ménagers pour Marie ; travaux des champs pour les deux… Le tout rythmé par la prière quotidienne (7 fois le jour), les sabbats, les pèlerinages… Mais bien vite Marie doit se reposer à cause  de sa grossesse… quand arrive l’édit impérial du recensement. Voilà un grand voyage en Judée, à dos d’âne, dans l’inconfort. Et sitôt arrivés à Bethléem, sitôt arrivés dans la famille, c’est l’accouchement, non pas dans la salle commune de la maison – la loi de pureté et l’incommodité l’interdisent – mais dans la grotte qui sert d’étable, au chaud et à l’écart, avec les femmes. Ainsi naît Jésus, déposé dans la mangeoire remplie de paille. Ainsi naît le Roi de Gloire. Disposons notre cœur pour qu’il naisse en nous !

    2ème mystère : la visite des bergers.

    La naissance du Messie est inconnue de tous : seuls Marie et Joseph savent qui est l’enfant qui vient de naître ! Dieu fait tout dans le silence et le secret. Seuls les bergers sont privilégiés d’une annonce spécifique : Depuis Abel, Abraham, Moïse, David…, nous savons que Dieu aime les bergers et se dit lui-même « berger de son peuple ». Ils sont les seuls dans la confidence. Réjouissons d’y être nous aussi, les croyants. Demandons la grâce d’émerveillement des bergers.

    3ème mystère : la présentation au Temple.

    8 jours après la naissance, Jésus est circoncis comme tout enfant juif. IL entre ainsi dans le peuple de Dieu. 40 jours après sa naissance, il est racheté au Temple comme tout premier né en souvenir de la mort des premiers-nés d’Egypte. Il est offert à Dieu et sa mère par la prière du prêtre Siméon est réintégrée dans le monde des humains : elle avait donné la vie « avec Dieu », l’accouchement est un moment mystique. Elle doit retrouver la place simple de tous. C’est aussi la sainte rencontre avec Siméon et Anne, le peuple saint de Dieu. Offrons-nous à Dieu le Père, par le Christ et dans l’Esprit Saint.

    4ème mystère : la visite des Mages.

    La vie a repris à Bethléem pour la sainte famille. Ils ont trouvé une maison et se sont installés dans le village des ancêtres. Au bout d’un an ou plus peut-être, voici une étrange visite : les mages, des savants venus d’Orient, des astrologues… Leur visite ne paraît pas inaperçue : ils ont mis tout Jérusalem en émoi en parlant  du « Roi des juifs qui vient de naître ». Des savants juifs, ils ont appris la ville de naissance : Bethléem que le prophète Michée décrit avec joie comme la cité de naissance du Messie. Ils se prosternent et leurs cadeaux en disent long : l’or comme à un roi, l’encens comme à un Dieu et la myrrhe pour le tombeau. Demandons au Seigneur la foi et l’évangélisation de tous les peuples de la terre.

    5ème mystère : la fuite et l’exil en Egypte.

    C’est la conséquence de la visite remarquée des mages ! Hérode, inquiet décide d’agir en tuant les enfants de la région. Joseph guidé par Dieu, fait échapper l’enfant au massacre. Voilà la famille de nuit, sur les routes de l’exil… Prions pour toutes les familles qui connaissent le même drame de nos jours avec toutes les guerres et les violences de notre temps.

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  • Mois de Mai… mois de Marie.

    chapelet.jpgCertains d’entre vous veulent peut-être  prier le chapelet durant ce temps consacré à la Mère de Dieu. Nous prions le chapelet chaque dimanche  à Notre Dame de Bonsecours à 16H30. Je propose une méditation pour nourrir la prière… et cette année, j’ai consacré la méditation sur la vie de Marie : sa vie concrète dans la foi ! Une vie « comme la nôtre »… sauf que notre foi y est certainement moins vive, moins totale, moins joyeusement unie à Dieu et à sa volonté… L’occasion de progresser !