Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Saint Pierre-Bonsecours - Page 54

  • Cantique de l'Epître aux Philippiens

    Billet spirituel  année 2014-2015  3

    Sur l’épître aux Philippiens du 26è dimanche dans le temps

    St Paul.jpg

    St Paul nous livre aujourd’hui un hymne magnifique sur le Christ qui, dans une vue extraordinairement synthétique et riche,  nous offre notre profession de foi.

    Lui qui était dans la condition de Dieu, il n'a pas jugé bon de revendiquer son droit d'être traité à l'égal de Dieu : à la différence d’Adam qui, lui, a cherché « à ravir comme une proie » (en grec harpagmon/ que Molière a choisi pour l’Avare Harpagon) une autre condition que la sienne en mangeant le fruit défendu qui lui rappelait qu’il n’était que créature, le Christ lui ne s’agrippe pas à sa condition divine.

    Mais au contraire, il se dépouilla lui-même(en grec ekenosev : il se vida. A donné en français le mot « kénose » pour nommer  cette action du Christ qui assume une nature humaine) en prenant la condition de serviteur. Jésus se vide de lui-même, s’anéantit en prenant une condition humaine et ainsi, il est  devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement.

    Mais plus encore, Jésus a décidé de partager notre mort pour la vaincre, il a voulu mourir lui qui, comme Dieu, pouvait s’en dispenser : il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir, et quelle mort, la plus ignominieuse qui soit, celle infligée à l’esclave figitif… et à mourir sur une croix.

    Et Pâques renverse cette situation : C'est pourquoi Dieu l'a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms: le Nom, une manière bien juive de parler ; on ne veut pas nommer Dieu, ni même prononcer le mot commun alors, on dit « Le Nom » et on ajoute, béni soit-il… et quel est ce nom ?

    afin qu'au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l'abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est le Seigneur », pour la gloire de Dieu le Père. Le Seigneur, Kurios.  Kyrie eleison, avons-nous chanté, Seigneur prends nous en pitié. Kurios, c’est le mot choisi par les traducteurs grecs de la bible hébraïque pour dire « Dieu ». Jésus (c’est-à-dire sa dignité de Fils de Dieu mais toute sa personne, y compris cette nature humaine qu’il a pris de nous qui est elle-même divinisée, gage de notre propre divinisation) est donc DIEU à la gloire de Dieu le Père.

    Alors on comprend les premiers versets qui sont la traduction en VIE NOUVELLE CHRETIENNE DE cette foi ! Si Jésus est tel, alors….

    Dans le Christ, on se réconforte les uns les autres… on s'encourage dans l'amour, on est en communion dans l'Esprit, on a de la tendresse et de la pitié,… et, pour que la joie de Paul soit complète :

    ayez les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments
    recherchez l'unité.
    Ne soyez jamais intrigants ni vantards,
    mais ayez assez d'humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes.
    Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de lui-même, mais aussi des autres.
    Voilà les dispositions que l'on doit avoir dans le Christ Jésus !

  • ETUDIER ENSEMBLE LES PSAUMES POUR MIEUX CONNAÎTRE LE CHRIST

    Lancement : Dimanche 21 septembre 2014.

    Sans titre.jpg

    9H00   accueil autour d’un café salle St Vincent de Paul.

     9H30-10H30 : apprendre à chanter les psaumes

     11h messe à la paroisse

     12H pique nique dans une salle à St Nicolas de Port

     Visite de la basilique, chant des psaumes du Christ

     Et vêpres. 17H30 fin.

    SOIRÉES D'ÉTUDES :

    Mardis de 20H30 à 22H salle St Vincent de Paul 

    7 octobre
    18 novembre
    16 décembre
    13 janvier
    10 février
    10 mars
    7 avril
    5 mai
    2 juin soirée finale…

     

  • Nativité de la sainte Vierge

    Billet spirituel 

    nativité vierge.jpg

       Une Nativité… une naissance comme toutes les autres, que l’on peut contempler de bien des manières !   Une naissance… tout banalement… mais ceux et celles d’entre vous qui ont donné naissance à un enfant me contrediront : une naissance n’est jamais banale ! Toujours unique, un enfant est une destinée unique, nouvelle, un enrichissement… Et les parents sont eux même transformés par cet avènement.

       La Bible parle ainsi de la naissance, elle qui est comme une immense histoire d’engendrements. C’est comme l’acte majeur de toute vie. La Généalogie selon St Matthieu que je viens de lire en témoigne ! On a même conscience de toutes les vies que chaque être humain contient : ainsi quand on parle du meurtre d’Abel, on pleure « les vies » d’Abel, non seulement celle du juste tuée par Caïn mais de toutes les vies contenues en Abel et qui du fait de sa mort, ne viendront jamais au monde et manqueront toujours à l’humanité.

       On peut aussi regarder la naissance de Marie dans son contexte historique : voilà une petite fille qui naît dans un peuple asservi depuis des siècles et sous domination romaine ! Un peuple qui a perdu sa pleine liberté depuis plusieurs siècles ! A quoi bon donner la vie ? La Bible ne pense jamais ainsi ! Car pour la pensée biblique, la vie est un don infiniment précieux, même si elle est difficile à vivre ! Elle est un don du Dieu Vivant et son arrivée au monde est toujours une bénédiction même pour un peuple en exil ou dominé.

       Revenons à la banalité. Cette petite fille Marie naît comme tout enfant… les évangiles canoniques n’en parlent pas et ont même oublié le nom des parents. Ce sont les évangiles apocryphes qui nous révèlent le nom de la mère, Anne (= la grâce) et du père, Joachim (= Dieu met debout). C’est beaucoup plus tard que l’on saura que cette petite fille est « pleine de grâce », toute sainte, sans péché et alors, sa nativité apparaîtra comme « l’aube avant le salut » ce petit trait de lumière de l’aube dans la noire nuit dont l’aube annonce la fin. Remarquez que cette naissance est encore plus cachée que celle de Noël. Car à la nativité du Christ à Bethléem, ils ont au moins deux – Marie et Joseph – à connaître l’exceptionnalité du bébé ! Ici personne. Vraiment il nous faut bien nous y faire : Quand Dieu agit, c’est dans le silence, dans le secret le plus absolu ! Quelle leçon pour nous qui vivons dans le monde de la nouvelle clinquante, sonnante, bruyante, médiatique… même pour du vent qu’on aura oublié la minute d’après ! Le proverbe le dit justement : le bien ne fait pas bruit. Aujourd’hui Dieu dans le scret fait la nouveauté la plus absolue : une femme, une nature humaine, sans péché, sans le mal, totalement disposée à œuvrer pour le bien des hommes, une nature comme au commencement dans le paradis de la Genèse… Une vraie nouveauté

  • S'offrir à Dieu avec Jérémie, Pierre, Paul...

    Billet spirituel 14-15/1

            22ème dimanche dans le temps A

    Jérémie.jpg

                L’Eglise dans sa liturgie a rapproché le prophète Jérémie de Jésus prédisant son rejet et sa passion à ses disciples. Jérémie, le prophète célibataire, vit à Jérusalem dans les années 600-586, dans ces décennies qui précèdent la destruction du temple et de la ville sainte et la déportation des hébreux en Babylonie. Après avoir commencé son ministère prophétique sous le doux Josias, Jérémie connaît alors un service de la Parole et du dessein de Dieu absolument terrible : son peuple rejette violemment ses conseils donnés au nom de Dieu. Il s’enfonce dans le refus, dans une politique suicidaire : la nation va dans le mur, on le sait mais on continue par orgueil, illusion, idéologie. Jérémie est frappé, jeté dans une citerne où on le laisse s’enfoncer, on le met en prison on le harcèle pour le faire céder… On comprend qu’un jour il puisse dire à Dieu : « tu m’as séduit et je me suis laissé séduire »…et puis « je ne parlerai plus… mais c’était un feu dévorant en moi ! » Jésus lui aussi va connaître pareille opposition, pareil aveuglement de la part des meilleurs du peuple ! Même orgueil, même sottise, même idéologie, … Comme dit Dieu à Jérémie :  « dans ce peuple, la fidélité est morte. On n’en parle plus ».

                      Jérémie doit découvrir que ce que Dieu attend de lui, c’est qu’il se donne tout entier à sa mission, qu’il se remette tout entier entre les mains de Dieu, qu’il s’offre à Dieu pour réaliser ce que Dieu attend de lui pour son peuple.

                      Pierre dans l’Evangile doit découvrir la même chose : parce qu’il a donné une bonne réponse il se croit arrivé, en phase avec Dieu. Jésus le ramène vite à la réalité : « Passe derrière moi Satan » Pierre doit apprendre à s’offrir à Dieu lui aussi pour accomplir vraiment sa mission : « quand tu étais jeune, tu te mettais ta ceinture et tu allais où tu voulais ; maintenant, un autre te mettra ta ceinture et te conduira où tu ne voudrais pas aller. » Pierre devra apprendre à se donner à Dieu et par amour pour être celui que Dieu attend.

                      C’est pourquoi St Paul aujourd’hui nous « exhorte à nous offrir à Dieu en sacrifice saint, c’est cela l’adoration véritable. » Et cet appel de Paul, nous pouvons le réaliser tout particulièrement dans notre participation sacerdotale à l’eucharistie. Nous exerçons notre sacerdoce baptismal en nous offrant à Dieu avec le Christ que le prêtre en notre nom offre au Père ! Après avoir été faits par l’Esprit Saint, dans la communion, « un seul Corps et un seul Esprit avec le Christ », « par lui, avec lui et en lui » nous nous offrons au Père », nous nous donnons à lui. Au lieu de nous garder pour nous, nous nous donnons. « Celui qui garde sa vie, dit Jésus dans l’Evangile aujourd’hui, la perdra, celui qui la perdra en mon nom, la gardera ». Le péché c’est de nous garder pour nous même au lieu de vivre pour Dieu. Et le service du prochain révèle si nous nous donnons ! Il faut laisser Dieu nous arracher à nous-mêmes. D’où la magnifique prière de St Ignace : « Prends Seigneur et reçois toute la liberté, ma mémoire, mo intelligence,  tout ce que j’ai. C’est toi qui le es a donnés je et les rends. Fais en ce que tu veux. » J’aime surtout qu’Ignace sachant combien cela nous est difficile le de nous donner, commence par dire à Dieu ; « prends »…puisque je ne peux pas, ne sais pas me donner. Amen

  • Nativité de la Vierge

    samedi 6 septembre à Bonsecours,

    anniversaire de la dédicace du sanctuaire et fête de la Nativité de la sainte Vierge 17H30 vêpres de la fête et messe à 18h.

    Nativité vierge.jpg

     

  • Sanctuaire Notre Dame de Bonsecours 2014-2015

    bonsecours.jpg

    150ème  Anniversaire du Couronnement de la Vierge Marie

    par le Bienheureux Pape Pie IX

    3 septembre 1865 

    « Le Seigneur pourrait naître mille fois à Bethléem : s’il ne naît pas dans ton cœur,

    cela ne te sert à rien »

    Bienheureux Jean Tauler XIVème siècle

    Le calendrier des fêtes est sur cette page

  • Une année de renouvellement spirituel…

    A BONSECOURS pour préparer le 150è anniversaire du couronnement de la Vierge par le Bienheureux Pape Pie IX.

    6 septembre 2014 - 10 octobre 2015

       « Et, quand se manifestera le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas » (1 Pierre 5/2) Ainsi s’exprime St Pierre dans sa première lettre. Le croyant est donc appelé à la Couronne de Gloire ! La Vierge Marie, la disciple la plus parfaite du Seigneur sur cette terre, a reçu cette couronne de Gloire. St Jean, dans l’Apocalypse (Apo. 12/1 et ss), décrit Marie Ressuscitée dans la splendeur du Soleil, la lune sous ses pieds et sur sa tête une couronne de douze étoiles. La préface des saints le déclare : «Quand tu couronnes les mérites des Saints, Seigneur, Tu couronnes tes propres dons ».

        Comment recevoir cette couronne promise ?

        Nous vous proposons un cheminement durant toute cette année 2014-2015 pour répondre à cette question en nous laissant guider par ce thème : « « Le Seigneur pourrait naître mille fois à Bethléem : s’il ne naît pas dans ton cœur cela ne te sert à rien » Bienheureux Jean Tauler XVIème siècle

    Toutes les étapes de la préparation, c'est ici

    1ère étape :

    Samedi 6 septembre 2014   Inauguration de l’année
    17H30 vêpres et  18H messe Nativité de Marie

    Qui seront nos guides spirituels ?

    Au XIIIème siècle en Flandres, de nombreux chrétiens – hommes et surtout femmes –souhaitent vivre une vie chrétienne plus approfondie, plus personnelle, plus libre des contraintes légales.

    Ainsi naissent dans le pays des BEGUINAGES : un béguinage est une communauté autonome de femmes, vivant librement entre elles, sous la conduite d’une des leurs, priant, travaillant et servant les pauvres ; c’est aussi l’ensemble de petites maisons individuelles avec une petit jardin, généralement construites autour d'une cour arborée, avec une chapelle  et comprenant aussi des ateliers utilisés par la communauté, et une infirmerie. Très vite on mène une intense vie mystique dans ces béguinages. Ce mode de vie s’étend en Belgique actuelle, en Alsace, en Lorraine. Des figures spirituelles en émergent : Hadewijch d’Anvers, Ruusbroec l’admirable, Maître Eckart, Le Bienheureux Jean Tauler… Bx Thomas à Kempis. Une idée forte les habite : Le Seigneur doit naître et se développer en chaque disciple pour qu’il deviennent un autre Christ. Pour cette naissance en nous du Verbe, il faut faire de la place en nous, apprendre à vivre dans le silence de l’étable de Bethléem, un  peu à l ‘écart, faire de la place au Christ.

    Cette naissance en l’homme qui accueille le Verbe est pour lui un véritable printemps, une joie pleinement respirée, partagée joyeusement, … même si le chemin du dépouillement nécessaire st rude.

    Plusieurs béguinages ont existé en Lorraine : à Bar le Duc jusqu’au XVIè notamment et à St Dié dès le XIIIè siècle.

     
  • Fête de l'Assomption

    dormition.jpg

    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE A BONSECOURS

    JEUDI 14 AOÛT

             18H    MESSE DE LA FÊTE

             21H30  PROCESSION AUX FLAMBEAUX ET VIGILES

    VENDREDI 15 AOÛT     11H  MESSE À ST PIERRE

             17H30 VÊPRES DE LA FÊTE A BONSECOURS

    Les chants sont assurés par le groupe « La joie du Mélode »

  • C'est en paraboles que je parlerai...

    Billet spirituel 33

                En écho à l’Evangile St Mat. 13/35 « C ‘est en paraboles que je parlerai, je proclamerai des choses cachées depuis la fondation du monde depuis les origines » selon la traduction liturgique).

     

    feu-artifice.jpg

                Jésus dévoile donc à son peuple les projets de Dieu pour l’humanité, projets contenu dans la Lumière du premier jour de création mais cachés dans l’histoire des hommes et du monde depuis la rupture entre Adam –porteur « premier » de cette connaissance – et Dieu.

    « L’homme[1]… était destiné dès sa création à être le réceptacle de la lumière primordiale et à la faire rayonner dans les mondes, exerçant ainsi sa fonction de partenaire du Créateur qui lui confie le projet divin. La faute d’Adam a ruiné cette perspective (aggravée par ses successeurs) et l’homme est devenu « un vase brisé ». Toutefois le sujet essentiel du livre de la Genèse n’est pas ce constat de faillite mais le travail de réparation du réceptacle… Les conséquences de la faute d’Adam ne sont pas irréparables » (23)… mais pour cela l’homme a besoin de la lumière primordiale.

    Où la trouver ?

    La lumière ne pouvant plus être dans le vase brisé d’Adam, s’est réfugiée dans la Parole de Dieu.... Quant aux débris du « vase », ils ont néanmoins gardé des étincelles sans lesquelles ils ne pourraient plus continuer à exister, la lumière primordiale étant la vitalité intérieure de l’univers. Ces étincelles entrainées avec les débris du vase dans le monde du chaos, ne rayonnent plus sur les mondes mais sont occultées, incarcérées dans les forces réfractaires au Projet divin… L’homme doit maintenant libérer la lumière et la ramener à sa source, la Parole de Dieu. Ce travail spirituel est celui accompli par les Justes… Les étincelles enfouies dans l’opacité du monde sont retenues comme la terre retient en elle des graines semées prêtes à germer comme il est dit dans le psaume : une lumière est semée pour le juste et pour les cœurs droits, joie ! » (p. 23 - 24)

                Et Jésus est Le Juste par excellence. Par le moyen caché des paraboles, il parle du projet divin qu’il appelle « LE ROYAUME DE DIEU » c’est-à-dire la pleine communion entre Dieu et l’humanité, Dieu tout en tous. Reprenant cet enseignement et le complétant par l’enseignement secret aux disciples « à la maison » comme dit St Marc,  St Jean et St Paul explicitent l’enseignement secret des paraboles. Voici quelques  exemples de cet enseignement explicite :

    En St Jean :

    « Au commencement était le Verbe et le Verbe était Dieu…tout fut fait par lui… En lui était la vie et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière dans les ténèbres brille (présent) et les ténèbres ne l’ont pas saisie (aux 2 sens : comprendre et empêcher le rayonnement). Le Verbe était la lumière qui illumine tout homme en venant dans le monde. » (Jean 1/1, 3-5 ; 9)

    « Tel est le jugement : la lumière est venue dans le monde et les hommes ont aimé les ténèbres plus que la lumière car leurs œuvres étaient mauvaises… Mais qui fait la vérité vient à la lumière. » (3/19-21)

    « C’est moi la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais il aura la lumière de la vie. » (7/12)

                En St Paul :

    Rm 8/28-30 : « Nous savons qu’avec ceux qui l’aiment, Dieu collabore en tout pour leur bien, avec ceux qu’il a appelés selon son Dessein. Car ceux que d’avance Il a discernés, il les a aussi prédestinés à reproduire l’image de son Fils afin qu’il soit l’aîné d’une multitude de frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des justes ; ceux qu’il a justifiés ; il les a aussi glorifiés. » (la gloire étant le divin dans l’être humain, l’Infini dans le fini, Dieu en l’homme)

     

    1 Co. 1/24   : « C’est le Christ puissance de Dieu, sagesse de Dieu… » 2/6-9 et 10- 16  « Pourtant c’est bien de sagesse que nous parlons… d’une sagesse de Dieu, mystérieuse, demeurée cachée, celle que dès avant les siècles, Dieu a par avance destinée pour notre gloire, celle qu’aucun prince de ce monde n’a connue… mais comme il est écrit, nous annonçons ce que l’œil  n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment. Car c’est à nous que Dieu l’a révélée par l’Esprit, l’Esprit en effet sonde tout, jusqu’aux profondeurs de Dieu… Nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais L’Esprit qui vient de Dieu pour connaître les dons gracieux que Dieu nous a faits… Qui en effet a connu la pensée du Seigneur pour pouvoir l’instruire ? Et nous l’avons, nous, la pensée du Christ. »

     

    Eph. 1/4 – 5 et 9-10 : « C’est ainsi que le Père nous a élus dans le Christ, dès avant la fondation du monde pour être saints et immaculés en sa Présence, dans l’amour, déterminant d’avance que nous serions pour Lui des fils adoptifs par Jésus Christ… Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté, de Dessein bienveillant qu’il avait formé en lui par avance pour le réaliser quand les temps seraient accomplis : ramener toutes choses sous un seul chef le Christ. »

    3/4 – 5 et 8-11 «  A me lire vous pouvez vous rendre compte de l’intelligence que j’ai du Mystère du Christ. Ce Mystère n’avaient pas été communiqué aux hommes des temps passés comme il vient d’être révélé maintenant à ses saints apôtres et prophètes, dans l’Esprit… A moi, le moindre de tous les saints, a été confiée cette grâce là d’annoncer aux païens l’insondable richesse du Christ et de mettre en pleine lumière la dispensation du Mystère : il a été tenu caché des siècles en Dieu, Créateur de toutes choses, pour que les Principautés et les Puissances célestes aient connaissance maintenant par le moyen de l’Eglise, de la sagesse infinie en ressources déployée par Dieu en ce dessein éternel qu’il a conçu dans le Christ Jésus notre Seigneur. »

    2ème Tim. 1/9-10 « A nous donnée avant tous les siècles, cette grâce a été maintenant manifestée par l’Apparition de notre Sauveur Jésus Christ qui a détruit la mort et fait resplendir la vie et l’immortalité par le moyen de l’Evangile. »



    [1] LES MOISSONS DE LUMIERE   Méditations sur les lectures hebdomadaires de la Torah     David SAADA 

  • Nous rendre présents à la présence de Dieu...

    Billet spirituel 31

    Sur l’Evangile de dimanche, le Semeur.

    MILLET.jpg

                Sous ses dehors bucoliques et paisibles, l’Evangile de ce dimanche est un rappel à l’ordre rude de la part du Seigneur Jésus. La mauvaise terre… c’est que « regardant, ils ne voient pas, entendant ils n’écoutent pas… ce peuple a le cœur alourdi… ils ne veulent pas voir, ils ne veulent pas entendre sinon je les aurais guéris. » (d’après Isaïe cité par le Christ)

                A mon tour de raconter une parabole : il y a quelques années, j’assistais à un concert promenade à la cathédrale de Nancy. Nous étions arrêtés devant un magnifique tableau qu’un guide fort compétent nous présentait avec détails mais aussi ferveur. Derrière moi, dans mon dos, trois bonnes amies qui papotaient sans arrêt… sur la manière la plus facile de cuire des pommes de terre sans qu’elles attachent. Voilà que la présentation cesse… on commence à écouter de l’orgue… une de mes amies me tape sur l’épaule : « Qu’est-ce qu’il a dit ? » Je lui réponds : « tu n’avais qu’à écouter au lieu de parler d’autre chose ».

                Voilà ce que le Seigneur veut nous faire découvrir : nous ne sommes pas présents au présent, à ce que nous vivons dans l’instant. Nous sommes ailleurs, distraits de pensées inutiles, dans le passé ou le futur… en tout cas, pas dans le présent où Dieu est, nous parle, nous attend et nous comble ! Alors nous sommes  des gens d’un moment… on écoute l’Evangile et puis on pense à autre chose, des gens de peu de profondeur, la Parole n’a pas le temps d’entrer en nous que nous sommes déjà partis ailleurs, des gens étouffés par les ronces de toutes ces pensées inutiles et fatigantes, tueuses de la Parole… Le Seigneur souhaite que nous apprenions à contrôler nos pensées, à nous forcer à être attentifs à ce qui se passe dans le présent, dans la rencontre où je suis, dans l’écoute de la Parole de Dieu, dans l’attention sérieuse à la personne qui me parle…  en évitant les distractions mais aussi les réactions d’humeur à fleur de peau qui nous empêchent d’écouter jusqu’au bout quelqu’un ou même le Seigneur ! Dans la grâce, à force d’exercices d’attention, chacun peut progresser … dans la vie intérieure, dans la vie d’intimité avec le Seigneur. C’est à ce prix.

  • Bonsecours, ouverture de l'été

    BONSECOURS

    OUVERTURE DE L’ETE

    bons.png

    MARDIS ET JEUDIS DE JUILLET/AOÛT

    De 14H-17H (pour la prière)

    SAMEDIS

    De 14H-17H pour la visite.

  • FÊTE DE SAINT PIERRE ET SAINT PAUL

    Billet spirituel 31

                En écho à la Fête de St Pierre et St Paul.

     

    iu.jpeg

                Je voudrais commenter deux des qualificatifs donnés à l’Eglise : « je crois en l’Eglise UNE, sainte, CATHOLIQUE et apostolique ».

                On traduit volontiers « catholique » par universel… Mais le mot « universel » est trop abstrait et trop statique pour rendre compte de la dynamique qu’il y a dans le mot « catholique ». L’Eglise est catholique en ce sens qu’elle est faite pour toutes les nations, son accomplissement se réalise dans l’accueil de la Bonne Nouvelle par toutes les nations, cultures, langues…accueil dont la Pentecôte est le commencement.       Jésus, nous venons de l’entendre, fonde son Eglise à Césarée de Philippe, dans le Nord e la Galilée, dans une ville entièrement païenne et très éloignée de Jérusalem. « Vous serez mes témoins à Jérusalem, en Judéen en Samarie et jusqu’aux extrémités du monde. »

                Mais quel contraste ! Tout l’Ancien Testament est centré sur un seul peuple : le peuple d’Israël dont toutes les lois voulues par Dieu (interdiction des mariages entre juifs et païens, règles alimentaires qui empêchent tout repas en commun…) existent pour préserver cette unité, cette immunité du seul peuple de Dieu au milieu des nations pour lesquelles il est témoin de Dieu. Mais avec Jésus, ces barrières protectrices tombent ; elles étaient pour un moment. Et même si Jésus a commencé à ne « s’adresser qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » très vite, il accueille des païens dans son peuple. Et pourtant, il ne s’agit pas d’oublier les sources juives : « Pierre, dira la préface tout à l’heure, s’est adressé d’abord aux circoncis et Paul aux païens…chacun ayant travaillé pour rassembler l’unique peuple de Dieu » qui bien qu’ouvert dynamiquement vers toutes les nations, n’oublie pas ses sources juives : « toutes nos sources sont à Sion » chante le psaume.

                Masi quelle difficulté pour les hommes d’être « catholique », capable de recevoir, d’intégrer, d’aimer le meilleur des cultures humaines sauvées par l’Evangile ! Quelle tentation de repli sur sa culture, sa nation… Pas étonnant que le premier don fait à Pierre à Césarée, c’est la possibilité de pardonner aux hommes !

                Le 20ème siècle a accumulé les morts au nom de la nation exacerbée en nationalisme ! Quand St Pie X ou Benoît XV refusent de bénir les armées en 1914 ou cherchent par tous les moyens d’arrêter la guerre, en France on les prend pour des papes « boches » et en Allemagne, pour des soutiens des Français. Nos frères protestants n’ont pas échappé au repli national quand ils ont rompu avec la papauté et les églises évangéliques se sont trouvées sous ta tutelle d’un état nazi lors de la dernière guerre ! Que dire du repli national des Eglises orthodoxes qui étalent devant nous dans l’émigration, leur difficile union … ou de l’inféodation du patriarcat de Moscou à la politique russe, récemment en Ukraine et surtout en Crimée par exemple !

                Mais pour qu’il y ait une catholicité dynamique et unie, il faut un centre ! C’est ce centre que Jésus fonde aujourd’hui sur Pierre : « tu es Pierre et sur cette Pierre je bâtirai mon Eglise ». Un fondement personnel donné à l’unité dans la personne de Pierre qui vient de confesser sa foi. Au nom des Douze apôtres ! Car la catholicité qui a un centre d’unité – Pierre – n’a pas un centre d’unité solitaire ! Cette promesse de la possibilité du pardon  sera remise aussi au collège des Douze apôtres… L’unité de l’Eglise repose sur une personne – Pierre et ses successeurs – mais sur Pierre, une personne unie au Douze apôtres qui sont tous ensemble les gardiens de la catholicité de l’Eglise. Quel admirable équilibre voulu par le Christ dans un gouvernement unique de cette immense communauté qu’est l’Eglise du Christ ! Quel appui extraordinaire dans le 20ème siècle et 21ème, hélas tout aussi tyrannique et persécuteur des Chrétiens, quel appui extraordinaire de ne pas être livré au pouvoir politique de son pays mais d’avoir son centre hors du pays ! Quelle source de liberté ! C’est d’ailleurs pourquoi tous les régimes tyranniques – y compris celui de notre pays à la révolution et en 1905 – ont cherché à créer des églises nationales coupées de Rome !

  • NUIT DES ÉGLISES

    Nuit des églises

    5 JUILLET 2014

    BONSECOURS 

    Sans titre.jpg

    OUVERTURE

    20H30- 23H00 

     

    2Oh 45 visite de l’église   Thème : Marie fille d’Israël

    21H30-22H   orgue

    22H15 : 2ème visite Thème : Marie Mère de Dieu, Mère de l’Eglise

    22H45 chant des Complies

  • L'accomplissement du baptême dans la communion eucharistique

    Billet spirituel   30

    En écho de l’Evangile de la Trinité

    abecedaire-chretien.jpg

             Nous commençons notre prière et toutes nos célébrations liturgiques par le signe de la Croix et en même temps que nous faisons sur nous ce geste, nous proclamons notre foi en Dieu Père, Fils et Esprit Saint.  « Au nom du Père »… avec cette formulation, nous évoquons même notre baptême ! Que de richesses dans cet humble geste que nous faisons parfois trop machinalement
    Ce geste dit tout notre trésor !

                D’abord la Croix : la croix est un moment très douloureux de la vie de Notre Seigneur, le moment où il reçoit et subit tout le mal humain : le rejet, le mépris, la trahison, l’abandon, le reniement, la souffrance physique terrible, la violence humaine, les cris de haine et les moqueries,…  et l’injustice d’Etat. Mais la Croix est aussi et surtout le lieu où se montre avec le plus de force l’amour de Dieu pour les hommes ! « Père pardonne-leur » prie le Christ qui avait dit juste avant : « Ma vie nul ne la prend, c’est moi qui la donne ». Dans l’Evangile lu il y a un instant,  Jésus déclare à Nicodème : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné le Fils Unique ». La Croix, manifestation extraordinaire de l’Amour de Dieu qui sauve l’humanité, La Croix Glorieuse par l’amour qui y est donné, amour vainqueur de la mort et du mal.

                Ensuite la Parole : « Au nom du Père et du Fils et du St Esprit ». Avec le don de l’Esprit Saint à la Pentecôte, la révélation de Dieu aux hommes est achevée. Dieu le Père aime le Fils qu’il envoie aux hommes et qui l’aime, et par ce Fils bien Aimé, Dieu donne l’Esprit Saint, l’Amour intime de Dieu, donné aux hommes pour les combler et les ramener au Christ qui les offre au Père. Et ainsi Dieu peut être « tout en tous ».

                « Au nom du Père, du Fils… » Rappel de notre baptême qui fait de nous des frères et des sœurs du Christ, des fils et des filles bien aimées, des tabernacles de l’Esprit Saint.

                Ainsi le baptême inaugure notre communion intime avec Dieu… mais le baptême ne fait pas tout : il a besoin d’être comme accompli par la communion eucharistique. Maëlle et Victor vont commencer à goûter cette communion par le baptême qu’ils vont recevoir dans quelques instants et vous autres, enfants de la paroisse st Pierre et de l’école paroissiale de St Pierre, vous allez entrer plus profondément dans l’union avec Dieu avec la communion eucharistique que vous recevez en ce jour pour la première fois.