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Saint Pierre-Bonsecours - Page 51

  • AUX PARTICIPANTS AU PELERINAGE DE NANCY VILLE EN TERRE SAINTE.

    Une rencontre préparatoire à notre pèlerinage en terre sainte du 20 au 26 avril 2015 est organisée le

                10 AVRIL 2015
                DE 20H À 22H
                SALLE HENRI BLAISE
                A côté de la basilique du Sacré Cœur. 

    Ordre du jour :

    • présentation historique d’Israël et de la situation actuelle
    • la vie religieuse juive. Eléments de compréhension.
    • Les Eglises Chrétiennes Orientales
    • Détails pratiques du voyage.

    A la basilique

    • Qu’est-ce que partir en pèlerinage ?
    • Temps de prière
    • Comment se préparer dans les 10 jours qui restent ?

    Dans la salle, moment de convivialité et don du livret du pèlerinage.

  • POUR VIVRE LE CARÊME 2015

    A la paroisse St Pierre Notre Dame de Bonsecours

    PRIERE
    Vêpres : mardi et mercredi 17H45 à l’oratoire de St Pierre

    Adoration
    St Pierre mardis 10,17 et 24 mars 15H-18H
    Bonsecours : jeudis 26/02, 5,12, 19, 26 mars 18H30-19H
    Mercredi 25 mars Annonciation de 16H30 à 18H30 

    LECTURE DE LA PAROLE DE DIEU et JEÛNE
    Mercredi des Cendres : 20H-21H15 jeûne, échange, lecture et adoration
    Mardi 10 mars lecture des Psaumes
    Mardi 17 mars : 20H Salle St Vincent de Paul, Jeûne, lecture de la Passion selon St Marc et échange.
    Mardi 24 mars : idem avec la Passion selon St Jean
    Vendredi saint : jour de jeûne et abstinence:Abstinence de viande tous les vendredis de carême.

    SACREMENT DE LA RECONCILIATION
    Samedi 28 février Bonsecours 16H-17H30
    Samedi 14 mars Bonsecours 16H-17H30 

    JOURNEE DU PARDON CATHEDRALE
    Vendredi 20 mars 18H-2OH
    Samedi 21 mars 8H-18H
    Mercredi 25 mars FETE de l’ANNONCIATION, Bonsecours 16H30-18H30

    SEMAINE SAINTE :
    Jeudi Saint 2 avril St Pierre après la messe jusqu’à 22H
    Vendredi Saint 3 avril à St Pierre après Chemin de Croix 16H -17H
    Samedi Saint : 4 avril St Pierre 16H-17H30 

    PARTAGE
    Fidèle à nos habitudes, nous aidons une association liée à notre quartier qui œuvre pour le bien d’autres hommes. Nous avons accueilli depuis quelques années des réfugiés chrétiens de Syrie dans notre communauté. Notre désir cette année, est d’aider ceux qui sont restés dans le pays, notamment à Alep.

    Vendredi 6 mars 20H30 salle St Vincent de Paul
    Rencontre avec la dernière famille arrivée d’Alep en septembre.

    Samedi 14 mars : à Bonsecours, après la messe célébrée pour les Chrétiens d’Orient et de Terre sainte, de 19H à 20H adoration du St Sacrement animée par les Chevaliers du St Sépulcre. 

    CONCERTS SPIRITUELS 
    Dans le cadre du 150è ann. Du Couronnement de Marie

    Dimanche 1er mars : Concert lecture spirituelle
    Béguine Hadjwisch d’Anvers et luth. Bonsecours 15H-16H30
    Martine Boiché. Chant des vêpres 

    Dimanche 8 mars : Concert lecture spirituelle
    Jean Tauler spirituel alsacien du XIVè Bonsecours 15H-16H30
    P Jacques Bombardier. Orgue Vincent Bigerel 

    Dimanche 22 mars Bonsecours 16H
    La Via Crucis de Franz Listz. Ensemble de Bonsecours 

    Dimanche 29 mars Bonsecours 16H
    Concert pascal par la chorale Jean Lamour. 

    VILLE EN RECOLLECTION
    Suivre le Christ dans sa Passion à la lumière des psaumes
    Par le Père Arnaud Mansuy de l’Oratoire de Nancy
    Lundi 23, Mardi 24 et Mercredi 25
    Soit chez les Clarisses 9H-11H
    Soit cathédrale 15H-17H ou 20H30-22H

  • Année de la Vie Consacrée

    Pour inaugurer l'année de la Vie Consacrée, la paroisse de St Pierre a invité les religieuses et consacrées présentes dans la paroisse à un repas qui a eu lieu le samedi 31 janvier.Une centaine de paroissiens ont pu ainsi faire mieux connaissance avec celles qu'il côtoient souvent sans les connaître. Les soeurs ont présenté leur institut, certaines ont donné  témoignage de leur vocation, dans un climat très fervent et très fraternel. Notre curé a lieu aussi donné son témoignage d'oratorien de St Philippe Néri. Le lendemain, nous nous sommes tous retrouvés à St Pierre pour la belle liturgie de la Présentation de Jésus au Temple, fête de la Vie Consacrée. Merci à toutes nos soeurs  et aux paroissiens qui avaient préparé le repas et  ont fait le service. Nous avons pu rendre grâce avec joie pour le Don de la Vie Consacrée fait par Dieu à son Eglise.

    D'autres rencontres  seront proposées au cours de l'année qui vient....

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  • Lettre de Carême

    Paroisse St Pierre –
    Notre Dame de Bonsecours

    Lettre aux paroissiens
    Carême 2015

      Télécharger le fichier dans une version imprimable 

    18 février           Mercredi des Cendres

    19H St Pierre  messe et imposition des cendres. Puis pour ceux qui le désirent, dans la salle St Vincent de Paul, jeûne communautaire (Pain Pomme) et  temps d’adoration. Fin 21H15.

    Lundi 23, Mardi 24, Mercredi 25
    15H ou 20H30 : A la Cathédrale

    Ville en Récollection : temps de prière, d’enseignement, comme une courte retraite pour entrer dans le Carême.
    « Suivre Jésus dans sa Passion à la lumière des psaumes »
    Père Arnaud Mansuy

    Dimanche 1er mars : Bonsecours 15H-17H
    Autour de la béguine Hadewijch d’Anvers du XIIIème siècle : ses poèmes et ses lettres.
    Martine Boiché et Dominique Eder
    Lecture  accompagnée au luth/guitare.

    16H 45 chant des vêpres des dimanches de carême.

    Vendredi 6 mars : 20H30 salle St Vincent de Paul Rencontre avec une famille syrienne arrivée cet automne dans notre paroisse. Cette rencontre a lieu dans le cadre de la campagne de carême de cette année qui consiste à aider une Association Chrétienne de la ville d’Alep en Syrie qui soutient les chrétiens restés dans la ville malgré la situation dramatique de leur cité et la menace continuelle de la destruction.

    Dimanche 8 mars : Bonsecours 15H-17H
    Autour de Jean Tauler mystique alsacien rhénan du XIVème siècle.  Ses sermons.
    Père Jacques Bombardier
    Lecture accompagnée à l’orgue.

    16H 45 chant des vêpres des dimanches de carême. 

    Mardi 10 mars : étude des Psaumes

    Samedi 14 mars Veillée de prière et adoration pour les Chrétiens d’Orient organisée par les Chevaliers du St Sépulcre : 19H15- 20H à BS

    Mardi 17  à 20H30 : Salle St Vincent de Paul :
    Lecture et commentaire de la Passion et Résurrection selon St Marc. 

    Vendredi 20 et Samedi 21 : A la cathédrale 18h-20H et 8H-18H
    Journée du Pardon.

    Dimanche 22             
    16H H à Bonsecours  concert
    « Via Crucis » de Liszt par l’ensemble de Bonsecours

    Mardi 24 20H30 Salle St Vincent de Paul : lecture et commentaire de la Passion et Résurrection selon St Jean.

    Mercredi 25  Annonciation du Seigneur
    A Bonsecours, 16H chapelet, 16H30-18H30 adoration, vêpres et  19H Messe. 

    Dimanche 29  Rameaux
    Samedi 28 18H Bonsecours :
    Bénédiction des Rameaux et messe
    11H St Pierre : Bénédiction des Rameaux, procession et messe   
    16H à Bonsecours,  concert pascal de la chorale Jean Labour 

    Jeudi saint
    19H                 Cène du Seigneur,
    20H-22H        adoration et confessions

    Vendredi Saint        
    15H chemin de Croix et confessions.
    19H office de la Passion

    Samedi Saint                       
    16H-17H30 confessions      
    21H30 vigile pascale

    Dimanche de Pâques 
    9H30 messe à Bonsecours
    11H St Pierre.

    Confessions
    Durant les dimanches de carême, vous sera donné une fiche de méditation sur le sacrement de Réconciliation pour vous préparer à le célébrer avant Pâques.
    Veillée pénitentielle (absolution personnelle) Lundi 2 mars à St Epvre

    Samedi 14 mars à Bonsecours
    16H-17H30
    Samedi 21 mars à la Cathédrale
    8H-18H journée du pardon.
    Mercredi 25 mars à Bonsecours
    16H30-18H30
    Jeudi 2 avril à St Pierre
    20H30-22H pendant l’adoration
    Vendredi 3 avril
    Après le chemin de Croix
    Samedi 4 avril
    16H-17H30 à St Pierre

    Pour le partage, nous travaillerons avec l’Association « Appel de l’Esprit », aide aux familles chrétiennes affligées dans la province d’Alep.

    Cette Association est animée par des laïcs aidés par les Sœurs de la Congrégation des religieuses de Jésus-Marie, notamment Sœur Annie Dirmigian. Les sœurs  sont à Alep depuis 2003.

    Alep est une des villes syriennes les plus sinistrées : en raison de la guerre, les famille ont perdu leur travail (fermeture des usine set des commerces), beaucoup sont sans revenu mensuel.

    DE plus beaucoup de populations chrétiennes ont fui et sont venues se refugier à Alep.     « Puisque nous visitons ces familles régulièrement, nous sommes constamment surpris de l’incapacité de certaines d’acheter même une simple galette de pain. » Aujourd’hui notre mission consiste à accompagner 560 familles chrétiennes et les aider à obtenir de l’eau, du lait pour les enfants, du gaz, du fuel pour se chauffer, des habits, des chaussures, les aider à payer leur loyer, leurs traitements médicaux et les frais scolaires.     Tous nos remerciements.

  • Le Temps est limité

    Billet spirituel

                En écho à la seconde lecture du ce 3è dimanche dans le temps (B)

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                Deux des trois lectures de ce dimanche sont faciles à comprendre : la facile prédication de Jonas à Ninive… à la surprise du prophète et le magnifique appel des premiers disciples sur les bords du lac de Tibériade. Simon (dont le nom signifie Celui qui écoute) et André (=le viril) puis Jacques (= le redressé) et Jean (=Dieu fait grâce)… leurs quatre noms définissent un vrai disciple du Christ : un homme qui écoute la Parole, suit le Seigneur avec virilité, se laisse redresser et tout cela dans la grâce que Dieu donne.

                Mais la seconde lecture elle est difficile. « Le Temps est limité » dit St Paul. « Limité » difficile à traduire. C’est le mot employé pour dire qu’on cargue les voiles d’un bateau ; one ne replie pas complètement on baisse la voilure. C’est l’idée de « resserrer » ou de « concentrer ». Le temps est concentré. Prenez une feuille de papier et plier la jusqu’à ce que vous obteniez une petit carré. Toute la surface de la feuille est comme ramassée dans ce point : en touchant cette petite surface c’est toute la feuille que vous atteignez. Eh bien ! depuis la Résurrection du Seigneur,  le temps est ainsi : chaque minute, contient la fin possible du monde ; chaque minute est habitée par la Présence du Seigneur qui peut se révéler d’un instant à l’autre. Chaque minute de ce temps est dense de l’éternité qui peut en jaillir.

                D’où la suite : si tu es marié, tu dois vivre profondément en aimant ta femme mais le cœur vigilant sachant que l’éternité est là et qu’il faut être prêt à l’accueillir. Tu vis marié comme n’étant pas uniquement marié, comme disciple qui attend le maître et qui est marié pour l’attendre ! Tu ne peux pas mettre toute ton énergie dans l’achat de bien… alors que d’une minute à l’autre le Maître peut être là !

                Tu ne peux pas profiter du monde comme si c’était le monde était tout ! Tu sais que le Seigneur que tu aimes, peut être là d’un instant à l’autre. Ce monde n’est pas mauvais… Dieu l’a fait… mais tu peux vivre de telle sorte que le Seigneur te surprenne, t’apparaisse, se montre à toi… alors que tu t’occupes de choses secondaires, appelées à disparaître !

                Car bien que bon, ce monde passe : le monde invisible affleure derrière ce monde si beau … derrière ce monde déjà si beau, il y a plus beau, le monde invisible, le monde divin, Dieu lui-même prêt à se manifester. Alors elle passe la figure de ce monde mais toi qui profite comme il convient de ce monde que Dieu t’a donné, ton centre d’intérêt est le monde invisible qui vient, le Seigneur qui vient. Victor Hugo – qui est loin d’être d’un père de l’Eglise ! – le dit magnifiquement : « Sous le monde réel, il existe un monde idéal qui se montre resplendissant à l’œil de ceux que des méditations graves ont accoutumé à voir dans les choses plus que les choses. » ( préface des Odes et Ballades)

  • Repas paroissial Samedi 31 janvier 2015 12H salle Claude Deruet

    Le pape François a souhaité que durant l’année 2015 l’Eglise remercie Dieu pour le don de la Vie consacrée, c’est-à-dire les moines et moniales, religieux, religieuses, société de vie apostolique et instituts séculiers… et prie pour les vocation religieuses.

    Le conseil de la paroisse a invité les consacrées qui habitent dans notre paroisse

             Sœurs de St Charles
           Sœurs de la Doctrine Chrétienne
           Sœurs Clarisses
           Père de l’Oratoire
           Travailleuses missionnaires
           Institut séculier

    Au cours du repas nous ferons mieux connaissance avec elles, nous nous réjouiront ensemble de leur appel.

    Et lendemain 1er février, fête de la Présentation de Jésus au Temple – fête de la Vie Consacrée – à 11H à St Pierre nous nous retrouverons pour rendre gloire à Dieu et prier pour les vocations.

    Nous sommes invités à apporter les éléments du repas pour les partager entre nous.
    Songez à inviter autour de vous !!

    Inscriptions Dimanches 18 et 25 janvier 2015

    Dites à combien vous venez et ce que vous apportez pour partager le repas.

    ON PEUT AUSSI S’INSCRIRE EN LIGNE SUR CE BLOG DANS LES COMMENTAIRES

    Télécharger le tract

  • Saint Joseph Vaz

    1.png         Hier 14 janvier 2015 le Pape François a canonisé le Père Joseph VAZ de l’Oratoire de Goa, fondateur de l’Eglise du Sri Lanka (anciennement Ceylan). Dans la joie de cette canonisation, je vous présente le nouveau saint :

             Né le 21 avril 1651 à Goa en Inde, dans une famille catholique issue de la caste des Brahmanes, Joseph de langue konkani apprend le Portugais et le latin et étudie dans deux grandes institutions de Goa : le collège St Paul des Jésuites et l’Académie St Thomas pendant son séminaire. Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Goa à 25 ans. 

             Comme tous ses concitoyens, Joseph suit de très près les événements de Ceylan : les Hollandais ont chassé les Portugais en 1658 et ils exercent une véritable dictature qui oblige les quelques catholiques de l’île à vivre dans la clandestinité. Joseph se porte volontaire pour aider ces chrétiens mais on l’envoie d’abord dans la mission de Kanara dans l’Inde du Sud.

             Il revient à Goa en 1684 et fonde avec quelques prêtres l’Oratoire St Philippe Néri de Goa. Sa communauté lui donne la permission de partir à Ceylan où il entre déguisé en paysan par le port de Jaffna. Il réconforte et développe les communautés chrétiennes qu’il rencontre et exerce son ministère très souvent de nuit. Il lutta de toutes ses forces contre les divisions internes aux Catholiques en raison des castes. Arrêté comme espion portugais, il est mis en prison… et apprend le cingalais. Il impressionne ses gardes par sa sainteté. Il est libéré par le roi de Kandy.2.png

             En 1692, il s’installe alors à Kandy capitale d’un petit royaume indépendant au centre de l’île. C’est le centre de sa mission et il faut de nombreux voyages. Il apprend la langue locale. « Un miracle de la pluie – il obtient par son intercession des chutes de pluie là où des moines bouddhistes avaient échoué – et son dévouement auprès des malades lors d’une épidémie de variole lui attire la bienveillance du roi et la liberté de prêcher… même dans les zones contrôlées par les Hollandais. »

             En 1697 des compagnons de l’Oratoire le rejoignent à Colombo et Joseph Vaz apprend qu’il est nommé par l’évêque de Cochin (au Kerala) vicaire général de Ceylan. À Kandy, il construit une nouvelle église et à la demande du roi, traduit plusieurs livres du portugais dans la langue locale. Dans son œuvre de réconfort souterrain à la communauté persécutée, il fonda plus de 15 églises et 400 chapelles. Sa traduction de l’Evangile dans les deux langues du pays, le tamoul et le cingalais, fut également très précieuse.

             Des renforts de missionnaires en 1705 permettent à Joseph Vaz d’organiser l’Eglise locale, en 8 districts, selon les différentes castes, avant de réunir ces différentes communautés en une seule Eglise. La faveur royale lui est toujours accordée.

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            Joseph Vaz est infatigable. En 1710 alors que sa santé est déjà compromise il fait une longue tournée missionnaire avant de commencer sa retraite spirituelle au cours de laquelle il meurt à 59 ans le 16 janvier 1711.

    canonisation à Colombo par le Pape François le 14 janvier 2015.

    voir la messe de canonisation sur Ktotv 

     

  • PRIERE UNIVERSELLE DU DIMANCHE 11 JANVIER 2015

                Prions le Seigneur pour les policiers tués alors qu’ils assuraient la sécurité de leurs concitoyens, pour le personnel du journal victime de l’attentat et pour les clients de l’épicerie juive.

                Prions aussi pour les journalistes sauvagement assassinés, à la mesure de la violence qu’ils ont distillée dans notre société depuis quarante ans.

                Que le Seigneur leur pardonne tous les scandales qu’ils ont provoqués dans le cœur des petits par leur dérision continuelle de toute valeur et par les dessins obscènes et pornographiques avec lesquels ils traitaient toute valeur religieuse ou toute autorité spirituelle.

                Que la liberté d’expression, condition nécessaire d’une démocratie, ne soit pas confondue avec la liberté de tout salir.

                Prions enfin pour les auteurs des attentats, vides et égarés jusqu’à tuer, prions pour ceux qui les égarent et ceux qui laissent faire.

  • Vœux pour 2015

                Bien chers amis… paroissiens, amis, lecteurs de ce blog. Je vous laisse quelques instants avec des vues de notre crèche de St Pierre réalisée par plusieurs familles autour de Georges Le Tallec notre diacre.

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           Le salut est pour tous les hommes. Dieu veille sur tous avec la même sollicitude, avec la même affection. Il espère que les hommes vont accueillir le don qu’il fait de lui-même, en nous envoyant son Fils !

          Que ce fait historique – la venue de Jésus sous Hérode, son séjour parmi nous jusqu’au 7 avril 30 et sa réusrrection – soit pour tous le socle de l’espérance !... Même en cette période quelque peu attristée de notre Europe.

           L’espérance, vous le savez bien, survient en nous tout à coup, comme ça. Elle n’est pas au bout d’une argumentation, d’un raisonnement, elle n’a pas de raisons. Il faut se laisser faire, sa laisser emporter.

         Elle est ouverture au don gratuit de Dieu. C’est sa légèreté etsa force.  L’espérance est « sans garanties ».

           L’espérance vient remettre en route ce qui était bloqué, arrêté. Elle ouvre des passages.  Elle permet de voir autrement la réalité, les événements de ma vie.

           L’espérance met en route, et elle se découvre elle-même sur la route. 

    Le passage de la Mer Rouge, c’était une aventure d’une audace folle : l’espérance a ouvert un chemin dans la mer, mais nous ne le savons que parce que le peuple –nous -  nous y sommes engagés.

           L’espérance est une grande force de renouvellement.

     

    L’espérance ce n’est pas attendre, c’est croire qu’on est attendu.
                        C’est croire que Dieu attend quelque chose de nous, de moi. 

    Nous ne sommes pas des marionnettes dans la main de Dieu.
    Dieu ne tire pas les ficelles de l’histoire 

    « Dieu a laissé l’homme au gouvernement de lui-même. »
    dit la Bible en Sirac le Sage et Jésus lui-même dit :
    « Heureux les doux,  ils posséderont la terre. »
    « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés « fils de Dieu ».

    Et il attend qu’ AVEC LA PAIX QU’IL ME DONNE,
    JE SOIS un artisan de paix, JOIE, d’ESPERANCE de  autour de
    moi ?

     

    bonne et sainte année 2015 à tous.         
    Père Jacques Bombardier

  • SOLENNITE DE SAINTE MARIE MERE DE DIEU

    COMMENCEMENT DE L’ANNEE A BONSECOURS

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    MERCREDI 31 DECEMBRE 

    17H30 VÊPRES ET 18H MESSE

    Action de grâce pour l’année écoulée.

     

    JEUDI 1ER JANVIER 2015 

    11H MESSE

    Pour offrir l’année qui commence.

    Animation des chants par la Chorale « La joie du Mélode »

  • La Sainte Famille

    Billet spirituel                          

    En écho à l’évangile du Jour de la Ste Famille (année B)

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                « Il n’y a que des vieux »… dans les lectures de ce dimanche !  Abraham, Sarah, Siméon, Anne … Alors comment en pas méditer sur la vieillesse… Notons rapidement pour commencer que c’est un des problèmes majeurs de notre temps : beaucoup de personnes âgées…  alors que le monde médiatique, publicitaire ne valorise que la jeunesse… provoquant comme une exclusion réciproque jeunes/vieux…  Mais regardons la Bible et l’action de Dieu.

                Premier étonnement : quand Dieu commence son dessein d’amour pour ramener les hommes à Lui, Il ne choisit pas un jeune homme mais un vieillard ABRAM. Et Lui qui veut créer un peuple, il choisit un couple âgé stérile ! Comment comprendre ? C’est sans doute que l’avancement en âge correspond chez un être humain qui se laisse faire par Dieu à une avancée dans la sainteté et la disponibilité à l’œuvre de Dieu en soi et par soi.

    Ne nous trompons pas : sauf accident, nous avons la vieillesse de notre vie ! Tout ce qui n’a pas été corrigé durant l’âge actif, tout défaut qui n’a pas été dominé, les ressentiments qui n’ont été dépassés, l’aigreur qui n’a pas été adoucie, l’inquiétude dominée… tout cela éclate dans le grand âge, sans pudeur, sans retenue – nous n’avons plus la force – et rend notre vie insupportable à notre entourage !

                Rien de tel chez Abraham ou Siméon, ou Anne : leur travail spirituel sur eux-mêmes dans la grâce te la force de Dieu, les a faits « monter vers Dieu » dans une confiance totale en Lui. L’épitre aux Hébreux souligne cette foi d’Abraham, cette confiance en Dieu même dans les choses impossibles : avoir un enfant quand on est vieux puis l’offrir en sacrifice alors que la promesse divine repose sur lui ! Commentant cette même vie, St Paul parlera de l’espérance d’Abraham : une foi qui s’exprime dans l’espérance indéfectible dans les promesses de Dieu… « Espérant contre toute espérance ».

                Nous commençons à percevoir ce que nous devons entretenir en nous pour faire de notre vieillesse une montée vers le Seigneur : la « foi/ confiance » totale en Dieu, l’espérance parfaite en Dieu qui tient ses promesses, un abandon à l’œuvre de Dieu en nous, une collaboration à la grâce pour convertir notre être. Dans le fond, il faut aussi savoir abandonner au cours de la vie, ce qui doit être abandonné, au moment où il faut, quand Dieu le demande, ce qui est inutile, espérance vide, futilité, perte de temps …

                Un des points de l’espérance est celui-ci qui éclate bien dans les vies des anciens que nous regardons aujourd’hui : jusqu’à la fin, Dieu fait du neuf, de l’inattendu, Dieu est  nouveau, imprévisible, extraordinairement prévenant… pour Abraham une grande descendance, pour Siméon tenir les Salut dans ses bras, pour Anne voir la Face de Dieu comme le dit le nom de son père Phanuel…

                Et si l’homme âgé, si la femme âgée regarde le monde, ses enfants, petits enfants, neveux… dans cette lumière divine qui l’habite, il est capable de discerner ce qui est bon sans pour autant bénir bêtement toute nouveauté, mais il peut voir ce que Dieu fait en son temps, dans sa vie et celle d’autrui. Il est libéré de la tristesse.

  • Nuit de Noël

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    Sermon de la nuit de Noël 2014

             Nous voici donc rassemblés ce soir autour d’un « nouveau-né emmailloté, couché dans une mangeoire ». Humble histoire : un jeune couple arrivé à Bethléem, installé dans une des maisons de leur famille ; la jeune femme est prête à accoucher : on l’installe dans la grotte qui est l’étable de la maison ; elle sera au chaud, les femmes pourront s’occuper d’elle dans le calme et hors du monde des hommes car, comme le dit St Luc, « ce n’était pas une place pour eux dans la salle commune ».

             Nous sommes autour de cet enfant… comme le furent tant d’hommes et de femmes depuis 2000 ans chaque année ! Que vient-on chercher dans la visite à cet enfant comme les autres ?

             Certes toute naissance apporte la joie d’une vie nouvelle et de promesses nouvelles. On se réjouit de ce que la vie continue, plus forte que tous les obstacles et Dieu sait que depuis que l’humanité existe, la vie a rencontré des obstacles de mort et elle les a vaincus ! C’est sans doute la joie des habitants de la maison de Bethléem : il est né un fils à Joseph ! Dieu en soit béni !

             Mais cela ne suffit pas à expliquer cette persistance depuis tant de siècles autour de cet enfant-là, si petit, si faible, si fragile. Que peut-il apporter ? Qui est-il pour être à ce point regardé, admiré ou refusé avec mépris, prié ou rejeté dans le folklore ? Peut-il quelque chose pour enrayer la tristesse de ce monde qui nous guette ou nous envahit ?

             La tristesse… qui ne se sent pas vulnérable devant elle aujourd’hui malgré les flons-flons de la soit disant fête ? Il y a quelques décennies, notre société en se libérant du christianisme, pensait retrouver une liberté illimitée que l’Eglise lui refusait. Le Pape Benoît XVI écrit : « les plaisirs interdits perdirent vite leur attrait dès l’instant où ils ne furent plus interdits. Même poussés à l’extrême et indéfiniment renouvelés, ils semblent fades parce qu’ils sont tous finis et que nous avons besoin d’infini. Aussi voyons-nous aujourd’hui précisément dans le visage des jeunes gens une étrange amertume, une résignation qui est bien loin du départ juvénile dans l’inconnu. La racine la plus profonde de cette tristesse, c’est l’absence d’une grande espérance, l’inaccessibilité du Grand Amour. » Et le Pape d’ajouter prophétiquement car il écrit cela en 1986, on croirait lire un commentaire de l’actualité de ces derniers jours : « Ainsi se concrétise davantage cette vérité que la tristesse conduit à la mort : seul le flirt avec la mort, le jeu cruel delà violence est suffisamment excitant pour créer un semblant de satisfaction. »[1]

             Comment un enfant peut-il nous guérir de cette tristesse, de ce vide qui conduit à la violence et à la mort ? Comment peut-il faire naître ou confirmer en nous une espérance ?

             C’est d’abord une expérience étonnante  que nous faisons : l’espérance ne naît pas en nous à la suite d’un raisonnement… l’espérance,  elle est sans raison ! Elle surgit comme cela…en nous, elle ne donne pas de solutions mais elle ouvre des passages, elle est ouverture à l’avenir, elle redonne confiance… Et nous croyants, nous savons que cette espérance qui est offerte à tout homme, est un don de Dieu : elle rend modeste mais souple, capable de nouveauté, confiant et elle se nourrit de ce qui l’attaque : pas d’espérance sans combat, sans volonté, sans décision.

             La tristesse de l’homme se nourrit d’une illusion : « vouloir être dieu par lui-même, se débarrasser du surveillant qu’est Dieu, reprendre en soi le Dieu projeté au ciel et dominer soi-même la création à l’égal de Dieu. »[2] D’où d’ailleurs une vie surexcitée d’activités, d’invention, de nouveauté sans cesse recherchée… L’enfant de la crèche est là devant nous dans le silence, la paix qui rien en trouble et en venant parmi nous, si nous l’accueillons, il nous fait devenir Dieu en lui : - « Par lui, dit une préface de Noël, s’accomplit l’échange merveilleux où nous sommes sauvés : il devient tellement l’un de nous que nous devenons éternels ».

             La tristesse de l’homme se nourrit du mépris de lui-même. Aujourd’hui, il y a une curieuse haine de la part de l’homme contre sa propre grandeur. L’homme se considère comme « l’ennemi de la vie, de l’équilibre de la création, comme la créature manquée… » L’enfant de la crèche qui est Dieu fait homme nous dit au contraire la grande dignité de chaque homme  - « lorsque ton Fils prend la condition de l’homme dit la préface, la nature humaine en reçoit une incomparable noblesse » - de chaque homme, de chaque enfant.

             La tristesse de l’homme se nourrit de la déception devant la vie : on avait cru qu’on serait heureux par la possession infinie de biens nouveaux… ce n’est plus vraiment possible et cette course semble en panne. On avait cru être heureux en étant comme tout le monde, dans l’indolence, en créant le vide des convictions religieuses, des raisons spirituelles de vivre, en les renvoyant dans le privé ou dans la dérision, la moquerie, en interdisant toute expression particulière – voyez l’affaire des crèches -… et voilà que le vide produit la violence et la mort. L’enfant de la crèche nous parle par son silence : sa simple présence humble, discrète, chaleureuse défie, dans la paix, la société désespérée qui est la nôtre… tellement que certains ne voudraient plus la voir !


    [1] Retraite prêchée par le cardinal Ratzinger en 1986 à Rimini « Regarder le Christ ».

    [2] idem p. 88

  • NOEL à SAINT PIERRE - NOTRE DAME DE BONSECOURS

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    Confessions

    Mercredi 24 de 16H à 18H à St Pierre

    MESSE DE LA NUIT

    22H St PIERRE

    MESSES DU JOUR

    9H30 BONSECOURS

    11H St PIERRE

  • enseignement du 11 déc. 2014 (résumé)

             Au niveau humain

             - L’espoir a un objet, alors que l’espérance n’en a pas. L’espoir vise un futur, escompté ; l’espérance se vit au présent. L’espérance ne donne pas de solutions, mais elle ouvre des passages. L’espérance ne résout pas les problèmes, mais elle découvre un passage là où l’on croyait ne pas pouvoir passer... Des millions d’hommes ont vécu et vivent  cette espérance. Nous en sommes les fils aujourd’hui. Pour nous chrétiens, La Bible est le livre des passages, le livre de l’espérance… passage de la mer rouge, passage du tombeau.

           - D’où vient l’espérance ? Elle survient en nous. L’espérance n’est pas au bout d’une argumentation, d’un raisonnement La source de l’espérance est plus intérieure, plus existentielle. C’est plus une attitude, une manière d’être.

             Au niveau chrétien : l’espérance théologale(vient de Dieu pour retourner à Dieu)habite et transforme la capacité humaine d’espérer. L’espérance théologale naît de Pâques.

             * L’espérance est l’ouverture de l’avenir. La résurrection du Christ ouvre l’avenirLà où l’on croit que la porte est définitivement fermée, que la mort a eu le dernier mot, que la pierre du tombeau bouche l’horizon..., l’espérance ouvre l’avenir. Le récit du tombeau vide  « Le récit laisse l’histoire de Jésus ouverte ; la pierre tombale qui bouche l’horizon de toute vie ne s’est pas refermée sur la vie de Jésus. L’histoire de sa vie terrestre ne dit pas le dernier mot sur sa destinée. Le récit renvoie le lecteur, qui cherche la solution de l’énigme, à la méditation silencieuse de sa vie et de sa parole. L’ouverture du récit sur l’espérance de la résurrection s’exprime dans son registre symbolique : le tombeau n’est pas seulement montré vide, mais ouvert.[1]» Le corps de Jésus n’est plus contenu dans le lieu de la mort : vide du tombeau. Mais il y a plus : le tombeau est ouvert. Ouvert pour que l’on puisse constater qu’il est vide, certes. Mais ouvert aussi pour emmener le lecteur ailleurs : « Il n’est pas ici... Il est ressuscité... Il vous précède en Galilée », tel est le message délivré par l’ange près du tombeau dans les Evangiles. Sortir de la mort, c’est être précédé...marcher à la suite du Ressuscité.

             * Que fait l’espérance théologale ?

    L’espérance vient remettre en route ce qui était bloqué, arrêté. Elle ouvre des passages. Elle permet de voir autrement le réel et remet en route.  Le passage de la Mer Rouge, dans le livre de l’Exode, montre cela à merveille : Il a fallu mettre les pieds dans l’eau, pénétrer dans la mer, pour que les eaux s’ouvrent. C’était une aventure d’une audace folle.Comme l’écrit la philosophe juive Catherine Chalier, « que traverser la mer Rouge à pied sec soit possible, nul ne le sait avant de s’y être engagé ; ce n’est qu’une fois la traversée accomplie qu’on estime que cela était une possibilité.[2]» L’espérance a ouvert un chemin dans la mer, mais nous ne le savons que parce que nous nous y sommes engagés.

             * L’espérance a aussi une force créatrice aussi dans le domaine des relations. L’espérance a le pouvoir de décloisonner. Une rencontre peut advenir avec ceux dont on n’attendait rien, ou qu’on ne voyait même pas. Le pardon est signe d’espérance ; il dit : « Tu vaux mieux que tes actes ; je ne t’enferme pas dans ce que tu as fait. Tu es capabled’autre chose »

    * Comment se vit l’espérance ? L’espérance, passée par le mystère pascal, est « sans garanties », elle est ouverture au don gratuit de Dieu. C’est ce qui leur donne une certaine légèreté. L’espérance est sans garantie, sans « assurances tous risques » - c’est sa force. Cela suppose souplesse et engagement, une certaine « grâce » aux deux sens du terme : elle est donnée, elle survient, je ne peux produire moi-même l’espérance, je ne peux me la donner à moi-même, je ne peux que l’accueillir ; et elle est gracieuse au sens de charmante car elle n’est pas crispée ni tendue.

             * Le secret de l’espérance, c’est de nous faire vivre « tendus vers »... un horizon... tout en étant « détendus » ! Saint Paul, associe l’espérance à la persévérance. Romains 5,4 : « La tribulation engendre la persévérance, la persévérance engendre une vertu éprouvée, et la vertu éprouvée engendre l’espérance ». L’espérance a la possibilité de se nourrir de ce qui l’attaque.           

             - Le contenu de l’espérance est « d’avoir part à la gloire de Dieu » c’est-à-dire à la communion avec Dieu, à la divinisation de tout notre être dans la béatitude divine. Car Dieu tient toujours les promesses qu’il fait. « Aujourd’hui, Tu seras avec moi dans le paradis »



    [1] Joseph Moingt, L’homme qui venait de Dieu, Cerf, 1993, p.358

    [2] Catherine Chalier, Présence de l’espoir, Seuil, 2013, p.80.

  • L'espérance d’Abraham

    Abraham est vieux, il n’a pas eu d’enfant de Sarah, il vit à Ur en Chaldée dans une civilisation prospère, riche, confortable…

    Dieu lui dit : « Quitte ton pays ta parenté,
    Va vers le pays que je te montrerai »

    Abraham partit avec Sarah et une partie de ses biens.
    Lot son neveu partit avec lui mais des heurts se produisirent
    Entre les bergers de Lot et ceux d’Abraham. Ils durent se séparer.

    Dieu dit à Abraham : «  Sors et regarde le ciel ;
    compte les étoiles si tu peux. Regarde le rivage de la mer,
    Compte les grains de sable. Ta descendance sera aussi nombreuse
    que les étoiles et le sable des mers. »

    Abraham, dans sa détresse, dit à Dieu :
    « Comment cela sera-t-il ? Tu ne m’as pas donné d’enfant »        

    Selon la coutume, puisque Sarah se savait trop vieille pour enfanter, elle encouragea Abraham à donner la vie à un enfant avec sa servante Agar. Cela semblait plus réaliste! Agar enfanta Ismaël et ainsi Abraham eut un fils.

    Dieu visita alors Abraham et Sarah et il leur dit :
    « Quand je passerai l’an prochain,
    Sarah aura un enfant. » Sarah qui avait entendu
    Se mit à rire : elle était si vieille et Abraham si vieux !
    Avoir un enfant… impossible !

    Une année plus tard, Abraham et Sarah avaient un fils : ISAAC dont le nom signifie : « Dieu m’a donné de quoi rire » ! L’enfant grandit. Abraham le couvait.

    Dieu dit à Abraham : « Cet enfant, Isaac,
    Donne le moi en sacrifice sur le mont Moriah ! »

    Abraham obéit à Dieu, prit son fils, du bois pour l’holocauste, un couteau pour le sacrifice et partit avec son âne et son fils vers le mont Moriah. En route, Isaac questionna son père : il y avait tout pour le sacrifice… sauf l’agneau. Abraham répondit : ‘Dieu y pourvoira ». Arrivé au Mont, Abraham prépara son fils pour le sacrifice.

    Dieu se manifesta à Abraham par son Ange, arrêta le couteau
    Fournit un bélier pris dans un buisson et
    Reconnut la foi d’Abraham, sa confiance… 

    St Paul dans l’épitre aux Romains commente ainsi l’histoire d’Abraham : 

    « Espérant contre toute espérance, Abraham a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole. Il n’a pas faibli dans la foi quand, presque centenaire, il considéra que son corps était déjà marqué par la mort et que Sara ne pouvait plus enfanter. Devant la promesse de Dieu, il n’hésita pas, il ne manqua pas de foi, mais il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu, car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis. Et voilà pourquoi il lui fut accordé d’être juste.

    En disant que cela lui fut accordé, l’Écriture ne s’intéresse pas seulement à lui Abraham, mais aussi à nous, car cela nous sera accordé puisque nous croyons en Celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur.

    Nous qui sommes donc devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ. Et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu.

    Bien plus, nous mettons notre fierté dans la détresse elle-même, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ; la persévérance produit la vertu éprouvée ; la vertu éprouvée produit l’espérance ; et l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. »

    Romains 4/18-21 et 5/1-5