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Saint Pierre-Bonsecours - Page 76

  • SEMAINE DE PRIERE POUR L’UNITE DES CHRETIENS : 18-25 JANVIER

    Deux événements dans notre paroisse cette année :

    Un temps de prière avec la communauté protestante de Nancy

    • Jeudi 21 Janvier,

    20h30, Notre Dame de Bonsecours
    veillée de prière pour l'Unité des Chrétiens
    pour toute la ville de Nancy.

     

    Un temps de prière en union avec les Frères Orthodoxes et les Chrétiens d'Orient

    • Vendredi 22 Janvier, dans le cadre de la semaine de prière pour l'unité des Chrétiens :

    18h, Saint Pierre
    Divine Liturgie
    célébration de la messe selon le rite de St Jean Chrysostome
    par le Père Dominique,
    aumônier catholique des Sœurs de la Trappe d'Ubexy (88)
    chantée par le choeur « La joie du mélode »

    Père Dominique Acey.JPGTous les Quinze jours, dans la crypte de St Pierre, cette divine liturgie est célébrée en roumain par la paroisse roumaine orthodoxe de Nancy à qui notre communauté catholique prête cette chapelle. Nous pouvons tout particulièrement prier pour eux.

    Cette divine Liturgie célébrée en français nous rappelle aussi que dans l'Eglise Catholique tous les fidèles ne sont pas latins comme nous ! Dans l'Eglise Catholique, unis au Pape, nous avons des frères qui célèbrent la liturgie dans d'autres rites que les nôtres - les mêmes que leurs frères restés orthodoxes et séparés de Rome. Nous pouvons prier pour ces frères de Terre Sainte, du Moyen Orient, d'Egypte, d'Ukraine, d'Inde, d'Arménie... ils sont comme un pont entre l'Orient et l'Occident, permettant à l'Eglise de respirer, comme disait Jean Paul II, de ses deux poumons.

     

  • Jean de Gorze

    curé et moine

    (saint du diocèse de Nancy et Toul)

    Jean de Gorze, parfois appelé Jean de Vandières, né vers 900 à Vandières, fut d'abord curé puis abbé de Gorze. Sa fête est le 27 février

    Né dans une famille paysanne riche et pieuse, il reçoit une éducation soignée à Metz puis au monastère bénédictin de Saint-Mihiel. À la mort de son père, il revient assurer la gestion du domaine familial, puis le comte Ricuin lui donne en bénéfice l'église Saint-Pierre de Vandières ; de la même façon, un noble du nom de Warnier lui offre l'église Saint Laurent de Fontenoy-sur-Moselle près de Toul. La proximité de Toul lui permit de rencontrer Ainold, archidiacre de la ville qui exerça sur lui une profonde  influence.

    Jean de Vandières, au milieu même de son activité pastorale, aspire à une vie d'ascèse et cherche sa voie. Il se rend en Italie et visite des monastères. De retour en Lorraine, il recherche comment vivre : Il entend parler d'un reclus de Verdun, un certain Humbert. Il se rend près de lui, reste avec lui, partage ses austérités et sa prière. Puis, il apprend l'existence d'un autre solitaire dans la vallée de l'Argonne : il s'agit de Lambert, homme simple, une sorte de fou du Christ. Jean va passer quelque temps avec lui.

    Puis il part en pèlerinage à Rome avec quelques compagnons. Arrivés à Rome, ils vénèrent le tombeau de St Pierre et les autres sanctuaires, puis, ils décident de partir plus loin et d'aller au Mont Gargan où l'on dit que St Michel est apparu. De passage au Mont Cassin, Jean s'informe. À son retour en Lorraine, Jean reprend sa vie d'ermite auprès d'Humbert et de Ainold, ancien archidiacre de Toul. Tous trois, ne trouvant pas dans le pays de monastères aptes à mener une vie régulière, décident de s'expatrier. Ils veulent aller vivre en Italie, du travail de leurs mains, à l'exemple de l'Apôtre St Paul et des premiers moines de l'antiquité.

    Mais l'évêque de Metz Adalbéron, mis au courant de leur projet, leur propose de réaliser leur vœu à Gorze. C'est ainsi qu'en 934, Jean de Vandières et ses amis entrent à l'abbaye de Gorze qui est proche de la ruine. Ils vont réformer le monastère et établir la règle bénédictine, permettant bientôt à l'abbaye de devenir le fer de lance d'une réforme monastique qui s'étendra à tout le Saint Empire

    En 953 ou 954, il accepte de conduire une ambassade au nom de l'empereur du Saint Empire Otton Ier soucieux du sort des Chrétiens en terre sous domination musulmane,  auprès du calife de Cordoue, Abd al-Rahman III, mission qui n'était pas sans danger. Jean attendit trois ans avant d'être reçu par le calife. Sans doute s'était-il établi dans une communauté chrétienne où il put compléter ses connaissances en sciences profanes. Après avoir remarqué sa ténacité et son courage, le calife lui accorda une entrevue qui se déroula apparemment fort bien. On lui ordonna de se présenter devant le calife en tenue de gala. On lui remit dix livres de numéraire pour lui permettre de se procurer le nécessaire. Jean remercia le calife de sa munificence. Puis, il lui fit cette réponse digne d'un moine : "Je ne méprise pas les dons du roi, néanmoins je ne m'habillerai pas autrement que ma profession ne me le permet".Ceci ayant été rapporté au calife, "Je reconnais bien là, dit ce dernier, la fermeté de son caractère. Qu'il vienne couvert d'un sac, s'il veut. Je le recevrai volontiers, il me plaira d'autant plus. Donc, ni burnous, ni rien qui soit d'une autre couleur que le noir."

    A son retour, il devint abbé de Gorze en 967, abbé de la communauté et principal animateur du mouvement de réforme issu de Gorze, pénétrant dans plus de 70 monastères.

    Cest un homme de prière. Il connaît par cœur les psaumes qu'il rumine tout au long des veilles. Son biographe nous rapporte "qu'il parcourt point par point le plus souvent possible les Moralia de St Grégoire, en retient de mémoire presque tout le contenu de sentences, au point que dans les échanges et les discussions qu'il a avec ses confrères, tout son discours découle de cet ouvrage. » Il ne lit pas moins Augustin, Ambroise, Jérôme et tout auteur ancien qui lui tombe entre les mains... Il est attiré également par l'exemple des premiers moines, tels qu'Antoine, Paul, Hilarion, Macaire, Pacôme et les autres amateurs de désert comme St Martin et St Germain d'Auxerre." Il voudrait bien les égaler. Il sait par cœur la vie d'un saint oriental, Jean l'Aumônier, jadis patriarche d'Alexandrie. »

    Il meurt le 7 mars 974, ayant dépassé l'âge de 70 ans.

    OttonIetJeanXII.jpg
    Otton Ier et le pape Jean XII
  • Meilleurs voeux

    ange_baroque.jpgGeorges le Tallec, notre diacre, et moi-même votre curé, sommes très heureux de souhaiter à tous les paroissiens de St Pierre Notre Dame de Bonsecours et à tous les lecteurs inconnus de ce blog, une très heureuse et sainte Année 2010.

    Que notre foi s'affermisse encore par la grâce de Dieu et notre engagement personnel, que notre espérance se manifeste dans une vie chrétienne toute orientée vers le Christ qui vient et que notre charité soit sans faille, chaleureuse, douce et délicatement inventive.

    En toute cordialité en Christ.

  • Sainte Marie Mère de Dieu

    P8060003.JPG

    jeudi 31 décembre
    à 18H messe à Bonsecours « messe du bout de l'an »

    vendredi 1er janvier
    à 11H messe à Bonsecours pour la fête Sainte MARIE MERE DE DIEU

  • Immaculée Conception

    Fichier audio (14 min) pour la fête de l'Immaculée Conception enregistré le 8 décembre


    podcast

     

  • Lecture de l’Evangile de St Luc

    Mardi 15 décembre 20H-22H salle St Vincent de Paul

    Lecture commune de St Luc chapitre 2.

     On peut toujours participer même si on n'a pas pu venir aux rencontres précédentes.

  • Saint Pierre Fourier

    StPierreFourier.jpgC'est à Mirecourt, en Lorraine indépendante, que naquit, le 30 novembre 1565, Pierre Fourier, de parents foncièrement chrétiens. Ceux-ci voulurent nommer leurs trois fils, Pierre, Jacques et Jean, "afin qu'autant de fois ils se souviendraient d'eux-mêmes, ils fussent poussés à ne pas se contenter d'une vertu médiocre". 

    Pierre mit généreusement à profit ces leçons : ferveur dans la prière, obéissance prompte et affectueuse, douceur inaltérable, fuite des plus innocentes familiarités et des moindres mensonges. A quinze ans son père le conduisit à l'Université de Pont-à-Mousson. Son séjour se résume dans cet éloge décerné par ses maîtres : "Ou il prie, ou il étudie."

    Pierre Fourier entra ensuite chez les Chanoines Réguliers de Saint-Augustin : il était appelé à travailler à la réforme de cet Ordre alors fort relâché. Après six ans d'études théologiques à Pont-à-Mousson, il rentra au monastère. Sa ferveur fit scandale parmi ses confrères ; il dut se retirer, et accepta la petite paroisse de Mattaincourt, aussi indifférente que dépravée. 

    Le premier sermon du nouveau curé de Mattaincourt fut si pathétique qu'après quarante ans, on s'en souvenait encore. Mais personne ne le retint autant que Pierre Fourier lui-même, pour le réaliser dans sa conduite. Brûlant d'amour pour Dieu et le prochain, il se met à l'oeuvre avec un courage et une persévérance qui ne se démentent jamais. Il ménage le temps comme un baume précieux dont il ne faut pas, dit-il perdre une seule goutte à escient.

    Attentif au bien des âmes, il l'est aussi à celui des corps : il secourt ses paroissiens dans leurs nécessités, leurs embarras, leurs discordes, leurs intérêts, pour la sauvegarde desquels il fonde la Bourse Saint-Epvre. Il passe des nuits entières auprès des malades. Un jour, il prête à l'un ses couvertures, à l'autre ses draps, à un autre la paillasse et le bois du lit. Un pauvre soldat, auquel, le jour de Pâques, il a donné un repas, lui dit : "Je suis content. Je prie Dieu de bon coeur, pour l'honneur de Son Église, que tous les curés vous ressemblent !"

    Mais c'est surtout pour les enfants qu'il déploie son affectueuse sollicitude. Aussi lui rendent-ils amour pour amour. A la vue de l'insuffisance de l'instruction, il crée pour eux une Congrégation de maîtresses, qui, aux exercices de la vie religieuse, à la clôture même, joignent l'enseignement. Quelques jeunes filles, à la tête desquelles est Alix Le Clerc, forment le noyau de l'Ordre des Chanoinesses de Saint-Augustin Notre-Dame.

    La fidélité de Pierre Fourier aux Princes lorrains sauva pour un siècle la nationalité de la Lorraine, mais empoisonna ses derniers jours ; car Richelieu ne put lui pardonner cet échec à sa politique. Traqué de maison en maison, le curé de Mattaincourt en fut réduit à s'exiler en Franche-Comté et à y passer les quatre dernières années de sa vie.

    Réfugié à Gray, Pierre Fourier y fit ce qu'il avait toujours fait ; il employa ses dernières forces à secourir et à consoler le prochain. En octobre 1639, il tomba malade, et après deux mois de maladie, il exhala son âme avec ces paroles qu'il avait tant de fois répétées : "Nous avons un bon Maître et une bonne Souveraine !" C'était le 9 décembre 1640.   J.-M. Planchet, Nouvelle Vie des Saints, p. 478

  • Fête de L'Immaculée Conception

    Marie Immaculée, image de l’Église

    Immaculée Conception Bonsecours.JPG

    « Tu as préservé la Vierge Marie de toutes les séquelles du premier péché et tu l'as comblée de grâce pour préparer à ton Fils une mère vraiment digne de lui ; en elle tu préfigurais l'Église, la fiancée sans ride, sans tache, resplendissante de beauté. »

    Ce texte de la préface de la fête de l'Immaculée Conception présente l'Église comme la fiancée du Christ, avec les qualificatifs que saint Paul, dans l'épître aux Éphésiens, donne à l'Église que le Christ aime : sans ride, sans tache, resplendissante de beauté, l'Immaculée donc. Cette vision de Marie comme image, comme icône de l'Église est très ancienne. Saint Irénée au IIe siècle écrit : « Marie s'écria prophétiquement au nom de l'Église 'Mon âme exalte le Seigneur'. »  

    Ce qu'elle est et ce qu'elle doit être, l'Église l'apprend de façon concrète en regardant Marie. « L'Église doit, à partir de Marie, redécouvrir la nature de l'Église. » (Cardinal Ratzinger). Marie est son miroir, la vraie mesure de son être parce que Marie est toute à la mesure du Christ et de Dieu. Marie ne vit que pour le Christ, et l'Église doit faire de même. Marie est tout entière habitée par le Christ et l'Église doit l'être aussi puisqu'elle est la demeure de Dieu dans le monde !

    Dieu n'agit pas d'une manière abstraite : Dieu est une personne et l'Église est une personne, une femme. Saint Paul montre l'Église comme un « organisme » : elle est son corps en étant son épouse. C'est l'expérience sur la route de Damas qui a profondément marqué saint Paul: il persécutait les chrétiens et le Christ lui dit : « Pourquoi me persécutes-tu ? » Toucher aux Chrétiens, c'est toucher au Christ.

     

    à Notre Dame de BONSECOURS

    9H Laudes                  9H30 messe matinale

    16H chapelet              16H30-18H adoration du St Sacrement et confessions

    18H30 VIGILES        20H MESSE SOLENNELLE

    animées par le groupe « La joie du Mélode »

  • Le ministère du prêtre à l’école de St Paul (3)

    cana.jpg

    L'apôtre aime ceux qu'il évangélise, parfois d'un amour jaloux, et la communauté devient sa fierté devant le Christ  (1 Co 9/2 ; Phil.4/1). Il a le souci de leur maturation dans la foi et la fidélité à Dieu :

    « ce n'est pas que je sois à la recherche de cadeaux; ce que je recherche, c'est le fruit qui s'accroît à votre actif. ». (Ph.4/10-17)

    L'amour apostolique de St Paul fait que les Corinthiens sont «  dans son coeur à la vie et à la mort. »

    Cet amour apostolique fait que l'apôtre se présente comme un «  paranymphe » (2 Co 11/2) chargé de marier la communauté avec le Christ comme un garçon d'honneur. C'est assez proche du thème de « l'ami de l'époux » tel qu'on le trouve sur les lèvres de St Jean Baptiste dans l'Evangile de St Jean 3/ 29.

    L'envers de cet amour pour les païens et les nouvelles communautés chrétiennes est le refus des juifs d'accueillir le Christ, refus dont St Paul se dit « bouleversé » jusqu'à vouloir être anathème pour les sauver. (Rm 9/2-3).

    St Paul ne cesse de chanter la grandeur du ministère de la Nouvelle Alliance à côté de celui de l'Ancienne Alliance, les prêtres descendants d'Aaron ou les Lévites descendants de Lévi, fils de Jacob. Cette grandeur est affirmée sans ambages en 2 Co 3 :

    « C'est le Christ qui nous a rendus capables d'être ministres d'une Alliance nouvelle...Or si le ministère de mort (= celui de Moïse) gravé en lettres sur la pierre a été d'une gloire telle que les Israélites ne pouvaient fixer le visage de Moïse à cause de sa gloire - pourtant passagère - combien plus le ministère de l'Esprit n'en aura-t-il pas plus encore ?...Nous ne faisons pas comme Moïse qui mettait un voile sur son visage pour que les Israélites ne voient la fin de cet éclat passager. Nous, le visage dévoilé, nous reflétons la gloire du Seigneur, nous sommes transfigurés en cette même image par le Seigneur qui est Esprit. »

  • Le Royaume de Dieu 2

                L'Evangile du Christ Roi nous enseigne profondément sur le Royaume de Dieu que le Christ est venu créer et inaugurer. Sa réponse à Pilate - « es-tu le Roi des Juifs ? » - montre que la réalité terrestre de la royauté ne peut pas exprimer ce que Jésus est venu faire : « Mon Royaume n'est pas de ce monde ».

                Jésus tente d'expliquer à Pilate la royauté spirituelle de Dieu. Il a déjà dit : « Le royaume de Dieu est au milieu de vous »... ne le cherchez pas là ou ailleurs. ... Il est en vous. Dieu règne par le cœur qui se laisse gagner par l'amour de Dieu. L'intelligence, l'affectivité, la volonté, les pensées, le corps...Dieu y règne petit à petit, sans forcer, par don mutuel...Et Dieu devient le centre de l'homme, son trésor. Et si Dieu règne sur son peuple, c'est parce qu'il règne « cœur par cœur » dans son peuple et non par la contrainte ou la loi extérieure. Ce Royaume n'est pas de ce monde, il est de l'intérieur.

    Christ roi.jpg            Comme Pilate, le païen, ne peut atteindre cette pensée - « Donc tu es Roi », Jésus reprend : « C'est toi qui le dit » ; jamais Jésus ne prend à son compte ce titre humain comme le titre de Messie d'ailleurs. Mais Jésus avec patience poursuit : « je suis venu pour rendre témoignage à la Vérité. Celui qui cherche la Vérité entend ma voix. » Cette manière de dire peut toucher un païen... mais elle ne trouve chez Pilate que le scepticisme : « qu'est-ce que la vérité ? »

                Alors si Jésus est Roi d'un Royaume qui n'est pas de ce monde on peut entendre tous les titres qui lui sont donnés par la liturgie aujourd'hui : Fils de l'homme venant sur les nuées du Ciel, à qui sont données domination éternelle, gloire et royauté qui ne sera pas détruite. Voici pour Daniel. Dans l'Apocalypse, le témoin fidèle à la vérité, Premier-Né d'entre les morts, vainqueur pour l'homme du péché et de la mort et rénovateur de l'homme et de la création, Souverain des rois de la terre, A lui gloire et puissance, l'Alpha et l'Omega, maître du temps et de l'histoire, Celui qui est, qui était et qui vient (révélation du Buisson Ardent) l'Eternel,  le Tout Puissant. Voilà pour l'Apocalypse.

                Mais l'Evangile nous rappelle une chose capitale : Ce Roi si majestueux, si extraordinaire, si divin...il est Fils de David - un homme donc - (verset de l'Evangile) et c'est le Roi humilié devant Pilate, Celui qui va être flagellé et crucifié, le Tout Puissant totalement Impuissant, Celui qui règne sans forcer, Celui qui règne en conquérant le cœur de l'homme par son amour.

  • Remerciements aux organistes

    DSCN0959.JPG

    Dimanche 22novembre 2009. St Pierre.

                Chère Cécile, Cher Christophe qui nous quittez,

                            Cher Maximilien et cher Vincent qui nous arrivez,

                Je suis heureux de m'adresser à vous devant toute notre communauté. Et pour des remerciements, ce qui est toujours très agréable !

    A cette occasion, je voudrais évoquer devant tout le monde le merveilleux service de l'organiste dans la liturgie, sa mission sacrée, sa place éminente parmi les acteurs de la liturgie. Me sont revenu en mémoire les mots magnifiques que Gilles Cantragrel prête à Buxtehude s'adressant au jeune Bach, dans son livre la rencontre de Lübeck ? Je les ai recherchés et  Je vous en  adresse quelques extraits, autant pour ceux qui partent que pour ceux qui arrivent !

    « L'organiste lui aussi a à commenter la Parole de Dieu avec ses propres moyens qui valent bien ceux des mots. Si les orgues sont situées en hauteur, c'est certes pour une raison acoustique, mais il ne faut pas manquer d'y voir un signe fort, essentiel, qui définit la pratique de votre vocation et la raison de votre tâche quotidienne. A son banc d'orgue, l'organiste est placé dans l'église entre ciel et terre... Du haut de sa tribune, il soutient et soulève le chant de l'assemblée, il vient en quelque sorte récolter la moisson de la prière des hommes de la terre pour la porter en offrande vers le Ciel, au pied du trône de Dieu. Il est ainsi un fils d'Abraham mais aussi un fils de Moïse. Car de là où il est, il peut aussi, et c'est sans doute le plus important encore, recueillir la divine Parole et la transmettre aux hommes. Il en porte le feu et doit aussi la commenter. Par la musique, il parle de Dieu aux hommes. La musique de l'organiste comme d'ailleurs toute musique dans l'église, doit être une louange et un enseignement, une prédication et une illumination. »

    DSCN0965.JPG            Voilà, chers Cécile et Christophe, ce que vous avez été au milieu de cette communauté paroissiale pendant de longues années, voilà le service de la Divine Liturgie que prennent en charge maintenant Maximilien et Vincent.

    C'est ce service si vaillamment et ponctuellement accompli qui fait tout le motif de notre action de grâce pendant la messe et de nos remerciements maintenant. Ce n'est pas sans regret que nous vous voyons partir mais nous savons que vous nous reviendrez de temps à autre pour jouer ici et pour des concerts que nous organiserons. Au nom de toute la paroisse, de mes prédécesseurs et des fidèles assemblés ce dimanche, je vous remercie et nous vous remettons au nom de toute la paroisse ce cadeau pour enrichir votre discothèque ou votre bibliothèque de partitions.

  • Saint Yves

    Saint Yves.jpgVie de Saint Yves  (1253-1303)

    Yves Hélori de Kermartin est né au Minihy de Tréguier en 1253, sous le règne de Saint Louis. Il est mort là, à deux kilomètres de Tréguier, le 19 mai 1303.

    Ses parents, petits nobles bretons comme il y en avait tant, l'envoyèrent faire ses études à l'Université de Paris, d'abord en lettres, puis en Droit. Il suivit aussi des cours de théologie. Il continua ses études de droit à Orléans.

    C'est l'époque où l'Eglise, par son Droit influe beaucoup sur le Droit et la procédure, en adoucissant les coutumes d'origines barbares et féodales. Aussi beaucoup de plaideurs préfèrent s'adresser à ses tribunaux. Il faut donc de nouveaux juges bien instruits dans le nouveau Droit et Yves Hélori est appelé par l'Archidiacre de Rennes à tenir les fonctions de Juge d'Eglise autrement dit " Official ". De 1280 à 1284 Yves est ainsi à Rennes. Il prend en pitié deux orphelins qu'il loge chez lui, et se prive pour nourrir les pauvres.

    Puis il est appelé par l'Evêque de Tréguier à prendre la charge d'Official dans son pays natal. Dès la sortie de Rennes, sur le chemin pour retourner en Trégor, Yves vend le cheval que lui avait offert l'Evêque et donne l'argent aux pauvres.

    Yves accepte à Tréguier d'être ordonné prêtre et on lui confie la paroisse de curé de Tredrez, plus tard celle de Louannec. Yves a été un modèle de prêtre avant d'être un modèle d'avocat et de juge. Ce qu'on sait, par le procès de canonisation, ce sont les transformations et conversions qu'il opérait par ses sermons, ses visites dans les fermes éloignées du bourg et ses entretiens avec les personnes. Il lui est arrivé de prêcher cinq fois le même jour à des endroits différents : Tredrez, Saint Michel en Grève, Trédarzec et Pleumeur. Il visitait ses paroissiens avec un Evangile qu'il tenait à la main et une petite monstrance où il tenait le St sacrement. Dans les fermes, assis sur une pierre (on en montre des dizaines !), avec le St Sacrement à côté de lui, il lisait l'Evangile et le commentait pour les paysans.

     Sa piété faisait aimer la piété. Il ne ménageait pas sa peine pour aller dire l'espérance de Dieu aux pauvres gens de la campagne bretonne. Il faisait tout le chemin à pied, jamais à cheval.

    A Tredrez, lorsqu'il y était recteur, il nourrissait aussi les pauvres : une fois il fait donner le peu de pain qui restait au presbytère à des pauvres, on en coupa assez pour que tout le monde en ait à sa faim. Au grand étonnement du vicaire qui s'était fait mettre de côté, au préalable, un morceau pour lui.

    Six ans avant sa mort, en 1297, il avait démissionné de sa charge d'Official et s'était retiré pour prier et accueillir ses pauvres au Minihy, dans son château vide de meubles,  où il avait fait construire une chapelle.

  • Litanies des Saints du diocèse de Nancy et Toul

    Les saints évêques de Toul

    St Mansuy (premier évêque IVè siècle)

    St Amon (2è évêque IVè)

    St Alchas (3è évêque Vè)

    St Celsin (4è évêque Vè)

    StAuspice(5èévêque vers 470)

    St Ours (6è évêque en 496)

    St Epvre (7è évêque en 500)

    St Albaud (8è évêque)

    St Dulcitius (10 è évêque vers 530)

    St Prémon (12 è évêque)

    St Eudulus (14è évêque en 614)

    St Leudin-Bodon(17 è évêque VIIè siècle)

    St Jacob (24è évêque 756-765)

    St Arnould(28è évêque, 849-871)@

    St Gauzelin (32è évêque 922-962)

    St Gérard (33è évêque 963-994)

    St Etienne de Lunéville (34è évêque 994-996)@

    St Léon IX (38è évêque 1026-1049)

     

    Les autres saints selon la chronologie.

     

     

    Les martyrs des origines

    St Denis, Rusticus et Eleuthère  (IVè siècle martyr) @

    St Euchaire (IVè siècle martyr à Pompey)@

    St Elophe, Libaire, Menne et Suzanne (IVè siècle. martyrs de Grand)@

    St Don             (martyr près de Dombasle à une époque inconnue)

     

    Le temps des Pères

    St Nicolas (IVè siècle évêque de Myre, au concile de Nicée)

    St Vaast (Vè siècle, catéchiste de Clovis. évêque d'Arras)

    St Firmin( Vè siècle. originaire de Toul, écolâtre de Toul, 7è évêque de Verdun)@

    St Gibien ermite à Essey et Maizerais., St Siméon ermite à Sion

    St Venance et St Vincent de Lérins nés à Toul@

    Ste Marguerite sœur de St Honorat de Lérins née à Toul@

    Ste Reine de Pierre la Treiche

    Les Saints du St Mont : St Amé, St Arnould, St Romaric moines à Rémiremont

    St Déodat moine à St Dié

     

    Le Haut Moyen-Age

    St Basle ( VIè siècle. ermite et évangélisateur des campagnes de la région de Grand)

    St Sigisbert (VIIè siècle jeune roi pacifique d'Austrasie) et St Dagobert II

     

    Le Moyen-Age

    Bx Jean de Vandières (Xè siècle, curé de Fontenoy puis abbé de Gorze et ambassadeur de l'empereur Otton 1er auprès du calife de Cordoue)@

    St Tanquille abbé de St Evre de Toul

    St Wandrice abbé de Montier en Der

     

     

    Les temps modernes

    Ste Jeanne d'Arc( XVè siècle. vierge à mission politique)@

    Bse Marguerite de Lorraine-Vaudémont (XVIè siècle, duchesse d'Alençon, mère de famille et clarisse)@

    Bse Philippe de Gueldre ( XVIè duchesse de Lorraine et clarisse)

    Bse Alix Le Cler (XVIIè siècle. de Remiremont. religieuse enseignante)@

    St Pierre Fourier (XVIIè siècle. religieux, curé , enseignant et resistant lorrain)@

     

    Le siècle des Lumières

    Bx Antoine de Ravinel ( XVIIIè siècle. de Bayon. martyr de la Révolution, 2 sept.1792)@

    Bx Jean-François Burté (XVIIIè siècle. de Rambervillers. Franciscain cordelier, martyr de la Révolution, 2 sept. 1792)@

    Bx Frère Sébastien François ( XVIIIè siècle. capucin né à Nancy, paroisse St Nicolas. Martyr des Pontons de Rochefort 1794)@

    Bx Gervais-Protais Brunel( XVIIIè siècle. trappiste né à Magnières. Martyr des Pontons  de Rochefort 1794)@

    Bx Hubert Gagnot( XVIIIè siècle. carme  de Nancy. Martyr des Pontons  de Rochefort 1794)

    Bx Frère Uldaric Guillaume( XVIIIè siècle. frère des Ecoles Chrétiennes de Nancy. Martyr des Pontons  de Rochefort 1794)

     

    Le siècle des missionnaires dans les pays lointains XIXème et XXème siècles.

    St Augustin Schoeffler (XIXè siècle. de Mittelbronn. élève du séminaire de Nancy puis aux Missions Etrangères de Paris. martyr au Tonkin)@

    Bx Martin Moye fondateur des sœurs de la Providence de Portieux, missionnaire en Chine

    Bx Joseph Gérard (XIXè s.-1914. de Bouxières-aux-Chênes. OMI. fondateur de l'Eglise du Lesotho)@

    Bx Charles 1er de Habsbourg/Lorraine (1887- 1922)

    Bx Charles de Foucauld.(1858-1916)