Les lectures de la troisième semaine
Pour chaque texte, une lecture pour VOIR, une pour ENTENDRE, une pour SENTIR et TOUCHER.
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Pour chaque texte, une lecture pour VOIR, une pour ENTENDRE, une pour SENTIR et TOUCHER.
JEUDI 24 MARS
BONSECOURS 20H30 Vigiles
Office des lectures de la fête
Animé par le chœur "la Joie du Mélode"
VENDREDI 25 MARS
BONSECOURS
9H laudes et messe,
16H chapelet,
16H45-18H30 :
18H30 vêpres animées par le choeur
19H messe solennelle animée par le choeur
Pour chaque texte, une lecture pour VOIR, une pour ENTENDRE, une pour SENTIR et TOUCHER.
Suite de la méditation pour le deuxième dimanche de carême.
Une aide à la lecture quotidienne de l'écriture pour la première semaine du carême.
Un chemin pour chaque dimanche de carême.
Le Conseil de la paroisse a préparé avec notre diacre Georges Le Tallec et moi-même ce programme de « retraite de carême » pour notre communauté.
Tout de suite un premier accent nous est apparu :
LE JEÛNE.
Nous nous sommes dit que cet aspect du carême était quelque peu négligé. D’où le rappel des jours de jeûne commun à toute l’Eglise (mercredi des cendres et vendredi saint) et la proposition pour notre communauté de 3 soirées de jeûne communautaire pour nous entrainer les uns les autres. A la première soirée, notre curé donnera le sens de cette action. Bien entendu, chacun peut jeûner davantage selon ce que lui suggère l’Esprit Saint.
Un second accent
LE SILENCE
En faisant surtout attention au silence intérieur : certes, il y a beaucoup de bruit dans notre quartier mais sans doute aussi dans notre agitation intérieure ! Si nous ne pouvons rien pour le bruit extérieur, en revanche pour cela qui nous habite, nous pouvons agir. D’où la proposition d’un temps long d’adoration silencieuse le soir du mercredi des cendres et l’appel à participer à l’adoration de Bonsecours le jeudi. Un appel à se déconnecter, à se recentrer… Et la proposition d’une soirée d’écoute de la Parole de Dieu (la Passion selon St Jean lue et méditée avec J S Bach.)
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Dans la suite du discours, Jésus s’oppose à la lecture habituelle de la Loi (Torah) et même corrige cette loi ! « Vous avez appris qu’il a été dit Tu ne tueras pas mais moi, je vous dis, ne te mets pas en colère… » Non seulement Jésus corrige l’interprétation des docteurs de la Loi mais plus encore, ils e met au-dessus de la Loi donnée par Dieu… il se met à la place de Dieu. Cette prétention du Christ est inimaginable dans le Judaïsme.
Le Rabbin américain Jacob Neussner[1] qui a écrit un magnifique livre sur le Christ et qui a beaucoup dialogué avec le Pape Benoît XVI explique que c’est la raison pour laquelle il ne peut pas devenir chrétien : il admire de nombreux enseignements de Jésus mais il ne peut pas suivre un homme qui se met au-dessus de la Torah, qui la corrige, ce que Seul Dieu peut faire. Neussner ne met pas en doute cette prétention de Jésus : il déclare ne pas pouvoir le suivre à partir de ce moment et il explique par là pourquoi de nombreux juifs n’ont pas pu franchir le pas pour devenir disciple de Jésus.[2]
Les corrections que Jésus apporte à la Loi de Moïse ne sont pas données pour atténuer la force du texte mais au contraire pour renforcer l’exigence. Là où le texte ancien disait de ne pas tuer, Jésus demande de ne pas se mettre en colère contre son frère, de ne pas l’insulter verbalement. Là où la loi ancienne demandait de ne pas commettre d’adultère, Jésus demande de ne pas regarder une femme avec désir ! Là où il était demandé d’aimer son prochain et de haïr son ennemi, Jésus demande d’aimer même ses ennemis ! Tout est résumé dans cet avis du Christ : « si votre justice ne dépasse pas celle des pharisiens vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. »
A chaque instant Jésus rappelle le soin que Dieu prend des hommes et les attentions qu’il a pour les disciples de Jésus. Le Maître appelle à la confiance complète en la providence de Dieu et à ne pas trop se soucier du matériel.
Enfin la conclusion de ce vaste discours est faite par la petite parabole de la construction de la maison sur le roc… et non sur le sable ! Construire durablement sur le roc, ce n’est pas dire « Seigneur, Seigneur » mais c’est FAIRE ce que Jésus dit, la volonté du Père. Le christianisme est une pratique…cela n’a pas de sens d’être croyant et pas pratiquant ! comme on l’entend dire si naïvement souvent. Si on ne pratique pas l’Evangile (et la messe en fait partie) cela ne sert à rien de croire.
[1] Jacob Neussner Un rabbin parle avec Jésus traduit de l’américain Cerf collection lire la Bible
[2] Monsieur Frédéric Lenoir qui dans son dernier livre déclare que c’est seulement au IVè siècle que els chrétiens ont dit que Jésus était Dieu montre qu’il ne connaît pas grand chose à la foi chrétienne dont il prétend parler et donner une juste interprétation.
Après le sermon lors du baptême d’Antoine B., plusieurs m’ont demandé de donner par écrit le contenu de mon homélie… qui n’était pas écrite ! Voici le texte fidèle à ma pensée… peut-être pas à la matérialité des mots de ce jour-là … de ce que j’ai voulu dire à l’homélie.
Histoire du salut
L’homme jailli des mains de Dieu… est
A l’image de Dieu, c’est-à-dire, à l’image du Christ qui est l’Image. Capable d’aimer, de se donner, de parler, penser, dominer respectueusement la création qu’il doit achever…
A la ressemblance : l’homme vit d’une manière qui corresponde à l’image qu’il est.
Modelé de la terre (il est corps), il a reçu de Dieu son souffle (à la fois souffle de vie et Esprit Saint). Il est habillé de lumière et ne sait pas qu’il est nu.
Cet homme est une créature de Dieu : il doit continuer à progresser, à acquérir une maturité spirituelle pour que tout son être soit divinisé. On peut penser que le Christ prendra, un jour du temps, la nature de la créature humaine pour la mener à sa perfection.
Cet homme comme créature a une limite : il n’est pas Dieu même s’il est appelé à le devenir. Telle est l’ALLIANCE avec Dieu.
Le refus de cette Alliance par l’homme a pour conséquences :
L’Image est enfouie mais jamais perdue.
La ressemblance est perdue comme l’Esprit Saint
L’homme se voit « nu », pauvre créature et la lumière l’a quitté
Les relations avec Dieu sont profondément troublées : l’homme en a peur
Les relations entre les humains sont bouleversées :
Dieu poursuit son dessein bienveillant pour l’homme :
Il appelle Abraham (auquel il fait un promesse : réunir un jour toute l’humanité dans une unique bénédiction), crée un peuple nouveau au sein duquel il choisit une tribu (Juda) une famille (David) pour préparer une famille sainte quand sera venu le temps d’envoyer son Fils prendre une nature humaine de la Vierge Marie. Il devient semblable à l’homme en tout, sauf le péché.
Le Christ, Fils de Dieu UN avec le Père est Fils de l’homme UN avec nous !
Il nous réconcilie avec Dieu en Lui. Il est le premier homme totalement fidèle à Dieu.
Il décide de partager notre souffrance et notre mort : la mort atteint sa nature humaine mais sa divinité tue la mort.
Par le baptême, la confirmation et l’eucharistie, nous sommes en communion réelle, c’est-à-dire spirituelle et physique avec Lui
Nous devenons un frère/une sœur du Christ
un fils/une fille du Père
un temple du St Esprit.
L’image nous est rendue dans sa beauté
La ressemblance nous est rendue possible par la grâce et notre combat spirituel
Nous sommes devenues une créature nouvelle (vêtement blanc de lumière) et un enfant de lumière (cierge du baptême)
Notre progression vers notre « perfection » se poursuit dans le Christ et peu à peu, notre divinisation s’accomplit dans l’Eglise avant d’être totale dans le Royaume de Dieu.
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Durant les dimanches qui vont du 30 janvier au 6 mars, nous lisons dans l’Evangile de St Matthieu les chapitres 5, 6 et 7… autrement dit, le « discours sur la montagne ». St Matthieu a rassemblé dans ce discours de nombreuses paroles de Jésus sans doute prononcées à des moments différents qui présentent la pensée de Jésus, le chemin de vie qu’il propose à ses disciples.
Tout commence avec les béatitudes : ces courtes phrases paradoxales sont faites pour être apprises par cœur, pour être retenues dans le cœur, c’est-à-dire dans le centre de chaque personne là où se prennent les décisions de la vie. La première béatitude – Heureux les cœurs de pauvre – est expliquée par celles qui suivent : un pauvre de cœur, c’est un doux, un compatissant, un passionné de justice, un persécuté, un pacifique, un miséricordieux, un cœur pur, un témoin du Christ qui accepte d’être méprisé pour le Nom de son maître.
Heureux les pauvres en esprit,
car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux les doux,
car ils recevront la terre en héritage.
Heureux les affligés,
car ils seront consolés.
Heureux les affamés et assoiffés de la justice,
car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs,
car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix,
car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux les persécutés pour la justice,
car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on vous calomnie de toutes manières à cause de moi.
Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux.
Nous avons vu la dernière fois que St Matthieu écrit pour ses compatriotes et coreligionnaires. En effet, les juifs qui lisent le texte de St Matthieu trouvent que l’évangéliste a bien su rendre le style rabbinique de Jésus, aussi bien dans les attitudes que dans le choix de formules courtes et frappées comme une médaille facilitant la retenue de mémoire de l’enseignement du maître. Par exemple :
« Point ne jugeras
Afin de n’être pas jugé.
De la manière dont tu jugeras,
Tu seras toi-même jugé ».
Le verbe jugé est mis à la fin du vers, les temps se correspondent ainsi que le balancement tu juges/tu seras jugé. C’est un verset du discours sur la montagne que le Français – pour une fois – permet de traduire en rendant les assonances du texte original.
Matthieu est aussi un homme d’ordre : il rassemble en 4 grands discours beaucoup d’enseignements de Jésus qui ont du être donnés de manière séparée : Discours sur la montagne (5 à 7), discours des paraboles (13), discours sur la vie en Eglise (18), discours sur la fin des temps (24). Cette manière de faire fait allusion au livre du Deutéronome où Moïse donne son enseignement par de grands discours au peuple. Jésus est bien le Nouveau Moïse, le Grand Prophète attendu comme l’avait prédit Moïse lui-même (en Deutéronome 18)
Matthieu insiste beaucoup sur le soin que Jésus apporte à bien enseigner Israël et à s’adresser au peuple élu en premier, en raison de l’élection faite par Dieu et des promesses faites par Dieu à Abraham. C’est dans la partie ajoutée à son texte, lors de la traduction grecque, que certains actes ou discours de Jésus plus universalistes sont introduits dans le nouveau texte.
à suivre...
le début est ici
La représentation de ND de Bonsecours, vierge au manteau, se retrouve assez souvent dans notre région. Nos ancêtres ont aimé voir en Marie la protectrice des croyants, la Mère des croyants, la Mère de l'Eglise comme dira le Concile Vatican II.
Vierge au manteau de Gendreville dans les Vosges (88140) envoyée par Heidi
Si vous rencontrez une Vierge au manteau lors de vos promenades, envoyez sa photo, elle sera publiée.
Etre baptisé, c'est entrer dans l'Eglise, - la communauté chrétienne locale qui fait entrer dans la grande Eglise - et, grâce à Elle, être incorporé au Christ, tellement uni à Lui pour vaincre en Lui la mort et vivre de la Vie éternelle la vie même de Dieu. Antoine est ainsi devenu ce dimanche au sein de la communauté paroissiale de St Pierre un enfant bien aimé du Père, un frère du Christ et un Temple du St Esprit. Cécile sa maman, notre ancienne organiste, a joué à l'orgue le morceau d'entrée: "pour ma part, je jouerai le prélude en ré majeur de Bach qui illustre ce sacrement avec les symboles de la mort, de la résurrection, et de la lumière"
Le texte de l'homélie est ici