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Saint Pierre-Bonsecours - Page 73

  • Vidéo des litanies de la Vierge Marie

             Le soir du 14 août prochain, avant d’entrer dans l’église pour chanter les Vigiles de la Fête de l’Assomption, nous chanterons les litanies de la Ste Vierge. Ces litanies sont une magnifique contemplation de la beauté de la Mère de Dieu à l’aide le la Bible : les litanies appliquent à la Vierge Marie des qualificatifs tantôt empruntés au Cantique des Cantique, tantôt liés à des épisodes de l’Histoire Sainte, tantôt liés à des monuments de la famille de David ou du peuple saint… Une habituée de Bonsecours a illustré ces litanies par des éléments du décor de l’église de Bonsecours montrant comment la décoration de notre église est, pour une part, inspirée de ces litanies. Voici ce travail pour votre méditation. En notre nom à tous j’en remercie chaleureusement l’auteur.

    Voir la vidéo

  • Annonce de la fête de l'Assomption

    Cette annonce de la fête, chantée lors des Vigiles est livrée dès aujourd'hui à votre méditation

    1 – Aujourd’hui l’Eglise admire la Vierge Marie
    et se réjouit de l’avoir reçue de Jésus comme Mère.

          Aux noces de Cana en Galilée,
    Elle prit soin de la détresse des mariés
    Et intercèda auprès de son Fils
    Qui offrit le meilleur vin de l’eau transformée par sa puissance.

          «En recevant au pied de la Croix
    Le testament d’amour de son Fils,  
    Elle a reçu pour fils, tous les hommes  
    Que la mort du Christ a fait naître à la vie divine.»
    (préface de la messe « Marie Mère de l’Eglise »)  

     

    2 – «Quand les apôtres attendaient l’Esprit Saint qui leur était promis,
    elle a joint sa supplication à celle des disciples  
    devenant ainsi le modèle de l’Eglise en prière. 
     

          Elevée dans la Gloire du Ciel,  
    Elle accompagne et protège l’Eglise de son amour maternel,  
    Jusqu’à la venue glorieuse du Seigneur.»
    (préface de la messe « Marie Mère de l’Eglise »)

     

     3 – « Cette maternité de Marie dure toujours  
    jusqu’à ce que le nombre des élus ait atteint son éternel achèvement.  

          Son amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils  
    Qui n’ont pas achevé leur pèlerinage,  
    Qui vivent au milieu des dangers et des angoisses  
    Jusqu’à ce qu’ils aient le bonheur de parvenir à la Patrie. »
    (Vatican II L. G  61-62)

     « Que sous l’aide maternelle de Marie,  
    l’Eglise puisse proclamer à tous les peuples le message de l’Evangile  
    et remplir le monde entier de l’effusion de l’esprit Saint. »
    (d’après la postcommunion de la messe « Marie mère de l’Eglise »)

  • Concert baroque

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    Dans le cadre de ses "Heures musicales" , Notre Dame de Bonsecours a accueilli le dimanche 27 juin le nouvel ensemble baroque "Le Symphonie ducale" pour son premier concert après sa fondation.  Le nouveau groupe - formé de Cécile et Norbert Bohlinger et Célia Pierre -  a donné les Invenzioni de BONPORTI (1672-1749) deux extraits de Cantate de JS BACH, une sonate de CORELLI (1653-1713) et le Magnificat de Charles-Hubert GERVAIS (1671-1744)  dans une partition constituée parJean-Paul Montagnier de l'Université de Nancy II. Cette musique a réjoui la bonne centaine d'auditeurs... et nous souhaitons beaucoup de joie et de réussite au nouveau groupe. Il se produira à nouveau à Bonsecours dans la cadre de la Mission de Nancy d'octobre 2010,  avec principalement  des extraits de sonates du Rosaire de Heinrich von Biber (1644-1704), le samedi 16 octobre à 11H. 

  • Les plus anciennes images des apôtres Pierre, Paul, Jean et André

    Saint Pierre.jpg
    Saint Pierre

    Un trésor important de l'archéologie sacrée vient d'être découvert à Rome, dans les catacombes de sainte Thècle, un « caveau » situé à proximité de la basilique Saint Paul hors-les-Murs. Il s'agit des représentations les plus anciennes ayant été découvertes, datant du IVe siècle, des apôtres Pierre, Paul, Jean et André.

    Les catacombes de sainte Thècle sont situées sur la via Ostiense, dans le sud de la ville de Rome, à 500 mètres de la basilique Saint Paul hors-les-Murs.

    Les représentations des apôtres ont été nettoyées au laser. C'est la première fois que cette technologie était utilisée par des restaurateurs dans un lieu aussi étroit et extrêmement humide. Barbara Mizzei, responsable des travaux de restauration, a expliqué que la couche de chaux qui couvrait les visages des apôtres « a été enlevée sans toucher à la pellicule picturale ». En effet, l'humidité a permis au laser de « toucher la couche comprimée de chaux » qui « se transformait et se vaporisait en provoquant une sorte de petite explosion qui entraînait le détachement ».

    le bon pasteur.jpgLe médaillon central du bon pasteur,

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    Saint André et Saint JeanSaint Jean.jpg

  • Homélie pour la fête du sacré coeur

    Sainte_Gertrude.jpg            Une phrase rythme le chapitre 15 de St Luc dont est extrait l'Evangile de ce jour. « Il y a plus  de joie au Ciel pour un pécheur qui se convertit que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de conversion... Il y a plus de joie chez les Anges de Dieu et, à la fin du chapitre, c'est le Père lui-même qui explique sa joie parce que le fils prodigue est revenu : il était mort et il est vivant. » Cette phrase, provocatrice et presque scandaleuse, proclame la joie de Dieu à faire miséricorde au pécheur repentant, le désir de Dieu de pardonner, l'infinie miséricorde dont nous pouvons sans cesse nous approcher.

                Ste Gertrude de Helfta en Saxe (1256-1302) a reçu du Seigneur confirmation de cette page de l'Evangile et même une explicitation de cette joie divine de la miséricorde.

    Moniale bénédictine très marquée par st Bernard, Ste Gertrude, d'une très vaste culture humaniste, connaît une grande vie d'intimité avec le Seigneur. Elle consigne cette expérience spirituelle dans un livre - le Héraut de l'Amour divin - dont le livre II est seul directement  de sa main. C'est le commencement de la dévotion au Cœur du Christ, une de ses premières manifestations au XIIIème siècle avant de connaître bien des développements au cours de l'histoire de l'Eglise.

                Ste Gertrude, souvent malade, était gagnée par la tristesse de ne pouvoir aimer le Christ  dans une grande fidélité, une grande application à l'office et à la méditation de la Parole de Dieu. Elle écrit alors : « Le Seigneur ne supportant pas cette tristesse lui présenta comme de ses propres mains,  son cœur divin comme une lampe ardente en disant : voici mon cœur auquel en toute confiance tu demanderas de compléter pour toi ce que tu ne peux pas faire. 

                Et ce passage qui est un commentaire de l'Evangile de ce jour :  « Une autre fois, le Seigneur me dit : chacun des deux battements de mon cœur opère de trois manières le salut des hommes. Le premier battement est ordonné au salut des pécheurs, le second au salut des justes.

                Par le premier je m'adresse au Père pour l'incliner à la miséricorde, puis je m'adresse aux élus pour excuser devant eux le pécheur avec la fidélité d'un frère et les inciter à prier pour les pécheurs. Je m'adresse enfin au pécheur lui-même pour l'appeler avec miséricorde à la pénitence et attendre sa conversion avec un grand désir.

                Par le second battement je m'adresse au Père pour que nous réjouissions ensemble du salut des justes dans le cœur desquels je trouve maintenant beaucoup de joie. Ensuite je m'adresse à la cour céleste pour qu'elle loue la vie sante des justes et me rende grâce de tous les bienfaits que j'accorde aux justes. Enfin je m'adresse aux justes eux-mêmes pour le aider avec tendresse et les encourager à progresser sans trêve.

                De même que chez  l'homme rien n'interrompt le battement de son coeur,  ainsi rien ne pourra contrarier, ralentir ou interrompre  en moi ces deux battements de mon cœur divin. »

                Ste Gertrude nous fait donc découvrir la vie divine ainsi que la vie des saints et de la cour céleste, comme rythmée par les deux battements d'amour du cœur du Christ, un battement d'intercession pour les pécheurs et un battement de joie pour le perfectionnement des justes. Comme un frère aîné, le Christ qui incline le Père à la miséricorde, « excuse » les pécheurs devant les saints, supplée aux déficiences invincibles des justes pour les apaiser et entraine les justes et les élus dans une grande action de grâce pour le salut apporté par son mystère pascal et pour le développement intérieur sans fin des justes.

                Quelques siècles plus tard, le Curé d'Ars situera la place du prêtre exactement dans ce battement du coeur de Jésus. St Jean Marie Vianney, comme prêtre, se joindra à la prière du Christ pour incliner le Père à la miséricorde, intercédera et excusera les pécheurs, n'aura de cesse d'obtenir, à tous les prix, la conversion des pécheurs et ne saura comment rendre grâce à Dieu pour son salut offert et son amour des hommes, pour cette réconciliation dont parlait St Paul. Comme le Christ, le St Curé d'Ars aura même l'intuition de suppléer à ce que les « pauvres pécheurs » comme il disait ne pouvaient faire.

                « L'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint » écrivait St Paul aux Romains. C 'est donc, en chaque disciple que nous sommes, que l'amour est donné, ce même amour étonnant que Jésus annonçait et qu'il confirma à Ste Gertrude. C'est ce torrent de miséricorde qui envahit notre cœur de croyant : qu'en faisons-nous ? Nos paroles, nos actes, nos pensées sont-elles inspirés par la miséricorde divine, par son amour ? C'est l'appel insistant que cette fête du Sacré Cœur nous adresse : au nom du Seigneur laisse-toi aimer par le Christ et à ton tour, aime tes proches avec miséricorde, à l'imitation du Père, du Fils de l'Esprit des Anges et de toute la cour céleste. Amen.

  • St Philippe Néri

    Philippe Neri.png

    En cette clôture de l'année sacerdotale où nous avons prié pour tous les prêtres de l'Eglise  en invoquant de saints curés, nous pouvons prier par l'intercession de St Philippe Néri (1515-1595).

                Ce toscan venu à Rome à l'âge de 16-18 ans a commencé un riche apostolat dans la Ville éternelle en ruine à la suite du Sac de 1527, comme simple laïc. Appelant à la sainteté dans les boutiques et sur les places de la ville le jour, il est la nuit dans les Catacombes de St Sébastien pour se « rafraîchir » à la sainteté des martyrs qui y sont enterrés et pour prier le St Esprit.

                A la Pentecôte 1544, il est envahi par l'Esprit. Sa charité déborde et à l'apostolat, il joint le service des malades en particulier à l'hôpital des Incurables et le service des pèlerins qui arrivent de plus en plus à Rome.

                Sous la douce mais ferme pression de son père spirituel, il accepte d'être ordonné prêtre en 1551.

                Levé très tôt il confesse ceux qui le désire et se tient à l'église toute la matinée prêt à recevoir les pénitents, dialoguant familièrement avec les passants depuis le porche de l'église. Puis c'est la messe vers midi et un menu repas pris à la sacristie et partagé avec lui.

                A l'heure de la sieste, il reçoit chez lui des laïcs pour prier avec eux, les former par la méditation de la Parole de Dieu, par la connaissance de l'histoire de l'Eglise, de la vie des saints et d'une saine vie morale.

                Le reste de l'après-midi se passe en visite pour porter du charbon à une vieille dame, du pain à d'autres, faire tailler des costumes pour tous les enfants d'une pauvre veuve, visiter les malades et surtout les femmes qui ont du mal à accoucher...

                A la sortie du travail, les plus assidus de ses disciples s'approchent à nouveau de lui, chez lui pour partager une heure de prière silencieuse, d'oraison avec lui.

                Ensuite, tranquillement, le père se met en route pour les Catacombes où il va se ressourcer durant toute la nuit.

                Sa joie est d'accompagner chacun dans son chemin personnel vers Dieu, c'est de converser familièrement et amicalement sur « les choses saintes », sa joie est de prier avec les autres, chanter avec eux des Laudi (=louanges) que des amis musiciens mettent en musique... Il lit beaucoup les Pères du désert et les « saints livres », il aime la simple conversation qui élève, la poésie ardente, les vers bien tournés... mais il aime aussi jouer avec les enfants qu'il conduit dans les près du Janicule pour les délasser et les instruire familièrement assis sur l'herbe.

                Son apostolat appelle davantage au bien plutôt qu'il ne dénonce le mal, son apostat purifie la Renaissance de ce qu'elle avait de trop païen pour en garder le meilleur. Pour lui, la beauté du Christ si elle est présentée vraiment par les disciples, l'emportera toujours sur toute autre beauté humaine... dans l'art comme dans l'humble vie quotidienne, dans la baute d'un chant comme dans celle d'un humble geste de charité.

  • Bienheureuse Alix le Clerc

    Alix.jpg
    Voici quelques photos (dans l'album à droite) communiquées très aimablement par Madame Françoise Hervé de la très belle soirée en l'honneur de la Bienheureuse Alix Le Clerc, fondatrice des Sœurs de Notre Dame, le 15 mai dernier à Notre Dame de Bonsecours. Il s'agissait d'un court Oratorio composé à partir du récit qu'a fait la bienheureuse de son chemin spirituel et de sa conversion. (Voir sur ce blog, un extrait de ce texte.)

  • SAINT JEAN-MARIE VIANNEY [1786-1859]

    jm Vianney.jpgUne vie sous le regard de Dieu

    Né le 8 mai 1786 à Dardilly, près de Lyon, dans une famille de cultivateurs, Jean-Marie Vianney connaît une enfance marquée par la ferveur et l'amour de ses parents. Le contexte de la Révolution française va cependant fortement influencer sa jeunesse : il fera sa première confession au pied de la grande horloge, dans la salle commune de la maison natale, et non pas dans l'église du village, et il recevra l'absolution d'un prêtre clandestin.

    Deux ans plus tard, il fait sa première communion dans une grange, lors d'une messe clandestine, célébrée par un prêtre réfractaire. A 17 ans, il choisit de répondre à l'appel de Dieu : « Je voudrais gagner des âmes au Bon Dieu », dira-t-il à sa mère, Marie Béluze. Mais son père s'oppose pendant deux ans à ce projet, car les bras manquent à la maison paternelle.

    Il commence à 20 ans à se préparer au sacerdoce auprès de l'abbé Balley, Curé d'Écully. Les difficultés vont le grandir : il navigue de découragement en espérance, va en pèlerinage à la Louvesc, au tombeau de saint François Régis. Il est obligé de devenir déserteur lorsqu'il est appelé à entrer dans l'armée pour aller combattre pendant la guerre en Espagne. Mais l'Abbé Balley saura l'aider pendant ces années d'épreuves. Ordonné prêtre en 1815, il est d'abord vicaire à Écully.

    En 1818, il est envoyé à Ars. Là, il réveille la foi de ses paroissiens par ses prédications mais surtout par sa prière et sa manière de vivre. Il se sent pauvre devant la mission à accomplir, mais il se laisse saisir par la miséricorde de Dieu. Il restaure et embellit son église, fonde un orphelinat : "La Providence" et prend soin des plus pauvres.

    Très rapidement, sa réputation de confesseur lui attire de nombreux pèlerins venant chercher auprès de lui le pardon de Dieu et la paix du cœur. Assailli par bien des épreuves et des combats, il garde son cœur enraciné dans l'amour de Dieu et de ses frères ; son unique souci est le salut des âmes. Ses catéchismes et ses homélies parlent surtout de la bonté et de la miséricorde de Dieu. Prêtre se consumant d'amour devant le Saint-Sacrement, tout donné à Dieu, à ses paroissiens et aux pèlerins, il meurt le 4 août 1859, après s'être livré jusqu'au bout de l'Amour. Sa pauvreté n'était pas feinte. Il savait qu'il mourrait un jour comme "prisonnier du confessionnal". Il avait par trois fois tenté de s'enfuir de sa paroisse, se croyant indigne de la mission de Curé, et pensant qu'il était plus un écran à la bonté de Dieu qu'un vecteur de cet Amour. La dernière fois, ce fut moins de six ans avant sa mort. Il fut rattrapé au milieu de la nuit par ses paroissiens qui avaient fait sonner le tocsin. Il regagna alors son église et se mit à confesser, dès une heure du matin. Il dira le lendemain : « j'ai fait l'enfant ». Lors de ses obsèques, la foule comptait plus de mille personnes, dont l'évêque et tous les prêtres du diocèse, venu entourer celui qui était déjà leur modelé. Béatifié le 8 janvier 1905, il est déclaré la même année, "patron des prêtres de France". Canonisé en 1925 par Pie XI (la même année que sainte Thérèse de l'Enfant Jésus), il sera proclamé en 1929 "patron de tous les Curés de l'univers". Le Pape Jean-Paul II est venu à Ars en 1986. 
Aujourd'hui Ars accueille 450000 pèlerins par an et le Sanctuaire propose différentes activités. Un séminaire a été ouvert en 1986, qui forme les futurs prêtres à l'école de "Monsieur Vianney". Car, Là où les saints passent, Dieu passe avec eux ! Benoît XVI en lançant l'année sacerdotale a proclamé le Curé d'Ars « patron de tous les prêtres de l'Eglise ».

  • Fête de la Visitation

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                Lundi 31 mai      Fête de La Visitation
                            Comme pour toutes les fêtes de la Vierge, vous êtes invités à venir chanter les vêpres de la fête à 18H15. Ce chant sera suivi d'un petit moment d'enseignement sur la fête et de la messe chantée.

  • A propos de la soirée du 15 mai 2010

    consacrée à la Bienheureuse Alix le Clerc...

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    Pour les « curieux »...

    Devant une église bien pleine et une cinquantaine de Sœurs venues de la Mittel Europa (Allemagne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie, Serbie, Croatie) et du Nouveau Monde (Canada et Etats Unis)  a eu lieu samedi 15 mai la première des « heures musicales de Bonsecours », consacrée à la lecture d'un texte de la Bienheureuse Alix Le Clerc (1576-1622) où elle relate, pour son confesseur, son itinéraire spirituel et sa vocation spécifique de fondatrice d'une congrégation vouée à l'enseignement des enfants.

    Cette lecture - faite par Soeur Florence, Soeur de Notre dame et donc fille spirituelle de Mère Alix - fut intériorisée par des airs composés sur des textes de Mère Alix et des commentaires à l'orgue par Maximilien Fremiot notre organiste. Mathilde Grosjean et Pierre Grasser chantaient ces airs tandis que l'assemblée reprenait  d'un seul coeur des chorals qui éclairaient le texte d'Alix Le clerc. La Parole de Dieu proclamée par Gérard Charrier donnait le sens profond de ce chemin spirituel de cette femme exceptionnelle.

    22 « Après que nous eûmes demeuré quelque temps à Mattaincourt, mon père fut persuadé par des personnes d'autorité ; aussi pour éviter la moquerie et calomnie que le monde faisait de notre nouvelle façon de vivre, ... il résolut de me retirer d'avec nos sœurs pour m'envoyer à Verdun au couvent de Sainte Claire.

    Monsieur notre Bon Père me dit qu'il fallait obéir : ce qui me donna beaucoup de peine.

    Et cette nuit, étant en prière pour ce sujet, ...tout à coup je fus saisie d'une crainte et tremblement ; étant extraite de mes sens, il me semblait qu'un de nos sœurs, ou plutôt la Sainte Vierge en cette forme, me donna le petit Jésus entre mes bras et me fut dit que je persévérasse en ma première vocation et que je n'eusse point de crainte, qu'il serait mon espérance. Mon esprit se consola fort tenant cet enfant.

    23 Une autre fois, la veille de la Purification de Notre Dame, Notre Dame se présenta à moi tenant son petit fils lequel elle me donna disant que je le nourrisse jusqu'à ce qu'il serait grand.

    Alix1_modifié.jpgEt mon esprit fut alors fort humilié et porté à des choses bien hautes de la connaissance de Dieu. Je ne saurais rien dire de tout cela sinon que Dieu est un pur esprit et que je n'avais connaissance que d'un petit brin de sa grandeur et perfection, entendant quelque chose de la Sainte Trinité... Cette grandeur m'est toujours demeurée comme imprimée en l'esprit et cette pureté... laquelle me pousse à désirer celle de mon âme et à avoir grande compassion des âmes  qui se soulèvent contre la volonté d'icelle ; je voudrais endurer et donne ma vie plusieurs fois afin qu'elles retournassent en leur première origine. »

                Extraits de la Relatio de la Bienheureuse Alix le Clerc

    On notera comment Dieu agit avec cette jeune femme : don de l'enfant Jésus pour confirmer un appel, entrée de cette jeune fondatrice dans l'intimité divine dont elle ne sait rien dire comme naguère St Paul mais ensuite passion pour la pureté de son âme et compassion infinie pour celles qui ne le sont plus et doivent le redevenir. Consolation, intimité durable, appel à la perfection, charité et compassion pour le prochain.

  • Les événements paroissiaux de la semaine

    Attention ! Deux modifications dans les horaires des messes de la semaine

                - jeudi 27       pas de messe à Bonsecours
                - samedi 29 la messe de 18H à Bonsecours commencera à 18H30.

    DE 14H30 à 17H30  à Bonsecours, l'Académie Stanislas rend hommage à CHOPIN pour le deuxième centenaire de sa naissance.

     

    Samedi 29 mai

                - 10H15-11H45        rencontre de catéchèse
                - 15H30 à St Pierre mariage de Michaël SCHOUTEAU et Harmony DURAND

    Dimanche 30 mai     baptême à St Pierre d'Ava ABSALON-PFIFFELELM

  • Fête de Notre Dame de Bonsecours

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    VENDREDI 21 MAI 20H30 à BONSECOURS vigiles
    (office des lectures) de la Fête de Notre Dame de Bonsecours
    animées par le groupe « La Joie du Mélode »

     

    SAMEDI 22 MAI FÊTE DE NOTRE DAME DE BONSECOURS

    10H LAUDES

    suivies du chapelet médité

    11H MESSE SOLENNELLE DE LA FÊTE Fam. GOLFOUSE-FAYS

    animée par le groupe « La Joie du Mélode »

  • Célébration pascale à l'école

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    Voici quelques photos de la célébration pascale des enfants de l'école paroissiale St pierre. Ils apportent des dessins de poisson qu'ils ont réalisés en se souvenant que le poisson est un des tout primer symbole du Christ chez les premiers chrétiens. En effet avec toutes les lettres grecques du mot « poisson » on peut rédiger une vraie confession de foi : poisson se dit « I CH T U S » en grec

                I          Iesus
                CH       Christ
                T         de Dieu
                U         Fils
                S         Sauveur

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