ANNONCES DU 7 AU 15 NOVEMBRE 2020
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Louange à la Création
1er Jour de création (dimanche) Création de la Lumière.
Au commencement, le premier jour de la semaine +
Quand le Seigneur créa le Ciel et la Terre *
Quand l’Esprit de Dieu planait sur les eaux °
Voici qu’a retenti pour nous la Parole du Seigneur : *
Que la Lumière soit ! et la Lumière fut !
Epitre aux Philippiens 4/2-19. On lit tout !
Epitre aux Philippiens 3/8-4/1
Nous reprenons l’autobiographie spirituelle de St Paul… que la liturgie saute !!!!
Nous fêtons en ce jours tous les saints de notre diocèse qui n’ont pas une fête particulière au cours de l’année : 17 des évêques du diocèse du premier millénaire, sept martyrs des premiers siècles, 6 du temps de la révolution française et 2 du 19ème et du 20ème siècles. 17 moines du temps des Pères de l’Eglise et du Moyen Age, St Pierre Fourier et 4 femmes (dont deux de la famille ducale) des temps modernes et 3 saints de notre temps, un missionnaire, le Bx Joseph Gérard, un prince de Lorraine Charles de Habsbourg et un solitaire pour Dieu, bientôt Saint Charles de Foucauld. Nous nous confions à eux pour nous aider à accomplir le chemin de sainteté qui nous est offert par Dieu avec tendresse.
Nous fêtons aujourd’hui St Charles Borromée né dans une grande famille aristocratique de Lombardie en 1538. En 1561, il est appelé à Rome par son oncle maternel élu pape Pie IV. Nommé cardinal, il est secrétaire d’Etat. A Rome, il mène une vie droite mais de grand seigneur humaniste, organisant des soirées littéraires et musicales. Il fréquente l’Oratoire de St Philippe Néri, devient l’ami de St Philippe et peu à peu, entre dans une vie d’une plus grande austérité. Charles participe à la dernière partie du concile de Trente de 1562 à 1563 qui s’attacha surtout à la réforme des évêques et à libérer l’Eglise de l’influence des Princes. En 1563, il est consacré évêque et nommé à Milan l’année suivante. Il rédige le catéchisme du Concile publié en 1566. A Milan, il devint le modèle très imité de l’évêque résident selon le mode du Concile de Trente. Il ouvrit un séminaire pour la formation du clergé. Bientôt, son influence s’étendit à toute l'Italie, même à la Suisse. Lors de la peste qui désola Milan en1576, il se dévoua dans toute la ville et bravant la contagion, porta partout des secours et des consolations, donnant l’eucharistie aux malades. Il mourut en 1584, à 46 ans, épuisé par les fatigues et les austérités. Il a été canonisé le 1er novembre par le pape Paul V. Il est le Saint Patron des sœurs de St Charles de notre diocèse fondées il y a plus de 350 ans dans une maison dont l’église était consacrée à St Charles si bien que les nancéens disaient « ah ! Les sœurs de St Charles » …le nom leur est resté.
Solennel discours inaugural du Christ: St Matthieu nous donne un écho de la solennité avec laquelle Jésus a décidé de prononcer ce discours : il gravit une colline, il s’assoie, les disciples s’approchent, ils les enseigne, ouvrant la bouche, il disait :… Jésus est bien le Nouveau Moïse sur la montagne… Dix Paroles de Vie au Sinaï, 8 béatitudes et deux paroles de joie près du lac…
Fête de la Bienheureuse Marguerite de Lorraine : née à Vaudémont en 1463, élevée à Aix-en-Provence chez son grand père le Roi René d’Anjou, extrêmement cultivée à l’humaniste, elle revient à la mort de celui-ci en Lorraine auprès de René II son frère. Elle épouse en 1488 le duc d’Alençon et donne naissance à 3 enfants. A la mort de son mari, en 1492, elle gouverne le Duché avec talent et justice, rétablit les finances en développent le pays, prend soin des pauvres et des malades. Quand son fils devient duc, en 1518, elle se retire à Argentan dans l’Orne, au couvent des clarisses qu’elle a fondé où elle devient religieuse et meurt en 1521. Elle a été béatifiée en 1921. L’année prochaine, nous fêterons dans notre diocèse, le 5ème centenaire de sa mort et le centième anniversaire de sa canonisation.
« Le pays est beau, les feuilles fraîches, les odeurs et les paysages variés. Et pourtant je ne ressens jamais tant le caractère transitoire de ce monde que lorsque je goûte le plus aux visions que me montrent ces scènes de campagne » écrit Newman dans une lettre du printemps 1828. Qui n’a jamais éprouvé ce que Newman exprime pour lui-même. La nature en automne donne toutes ses couleurs et ses parfums mais en même temps, tout apparaît si fragile, si passager, si fini… Nous le ressentons peut-être encore plus en ces temps difficiles d’épidémie et de terrorisme.