Le programme de Bonsecours
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8 Septembre NATIVITE DE LA STE VIERGE
17h30 - Rosaire
18h00 - Messe avec vêpres intégrées
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8 Septembre NATIVITE DE LA STE VIERGE
17h30 - Rosaire
18h00 - Messe avec vêpres intégrées
« Tout ce que nous condamnons chez les autres, nous le trouverons dans nos propres âmes. »
Cette phrase courte, mais si juste, a été prononcée par le célèbre philosophe romain Sénèque le Jeune. Ces quelques mots reflètent magnifiquement l'esprit du passage de l'Évangile d'aujourd'hui, que l'Église a proposé pour notre réflexion dominicale.
L'orgueil est le premier péché capital, pourrait-on dire, le fondement solide de tous les autres péchés que l'on commet dans sa vie.Et c'est précisément ce péché, l'orgueil, que le Christ a critiqué dans la Parole de Dieu d'aujourd'hui.
Jésus de Nazareth, notre Seigneur, a pu enseigner si magnifiquement, tirant les conclusions de la vie qui se déroulait autour de lui.
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ANNONCES
Les messes en semaine sont célébrées à la chapelle Magdala.
Vendredi 5 à septembre à 16h00 rencontre du Rosaire, salle St Jean – Paul II
Samedi 6 septembre Pèlerinage diocésain à Sion – pas de messe à Bonsecours.
Samedi 6 septembre 10h30 réunion de catéchisme, rendez-vous devant l’église.
A partir du 2 septembre les messes de semaines seront à 18h00 sauf le vendredi matin à 9h00.
„Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches”.
On pourrait dire que l'auteur de la Lettre aux Hébreux, dont nous venons d'entendre un extrait, possédait une profonde compréhension de la vie humaine.
N'est-il pas vrai que lorsque nous traversons divers types d'épreuves, comme nous les appelons souvent des expériences difficiles, une certaine rancœur naît en nous envers Dieu, pour ne pas avoir réagi, pour ne pas nous avoir accordé rapidement les grâces qui auraient pu inverser notre destin et le rendre plus favorable ?
Certains doutent même de l'existence de Dieu et de son action dans la vie des individus.
« … les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi”.»
Cet encouragement nous a été adressé aujourd'hui dans la deuxième lecture de la Lettre aux Hébreux.
Des paroles qui nous invitent à regarder dans nos vies, sinon toujours, du moins très souvent, vers le Christ, qui est pour les chrétiens le meilleur exemple de foi en Dieu.
Nous savons pertinemment que le Christ est Dieu et qu'il est venu sur terre pour nous sauver ; c'était là le but principal qu'il devait accomplir.
Par son enseignement, sa vie terrestre, au contact de ses disciples, mais aussi des pharisiens, des scribes et même des foules, il nous a montré à maintes reprises comment être croyants, comment faire pour que la foi dont le Christ a tant parlé soit forte, si forte que personne ne puisse la détruire ou l'affaiblir en nous.
Un dimanche, le curé d'une petite paroisse aborda le thème du ciel dans son sermon. Le lundi matin, un paroissien lui demanda : « Père, vous avez fait un bon sermon sur le ciel, mais vous n'avez pas précisé où il se trouve. »
Le curé répondit : « Je suis heureux d'avoir cette opportunité ce matin. Dans cette maison vit une veuve avec deux jeunes enfants. Ils sont tous malades depuis plusieurs jours. Ils n'ont plus rien à manger et sont à court d'essence. Si vous allez faire les courses pour eux et priez avec eux, vous verrez le ciel. »
Chers frères et soeurs !
Cette courte histoire nous introduit agréablement dans l'atmosphère de la fête d'aujourd'hui.
Nombreux sont ceux qui, surtout de nos jours, consultent régulièrement les prédictions, les prophéties et les signes… Rien d’étonnant à cela. Nous aimons simplement savoir ce qui nous attend. Même si toutes ces prédictions ne se réalisent pas toujours, elles offrent un aperçu de l’avenir.
Lorsque quelque chose arrive de manière inattendue, lorsque nous vivons dans l’incertitude, l’anxiété, la peur, l’effroi et parfois même l’irritation peuvent surgir en nous.
Cependant, il est important de changer d’attitude afin que cette attente soit remplie d’espoir et qu’elle ait un sens. Et cela ne sera possible que si nous écoutons les paroles de Jésus aujourd’hui.
„Tu es fou: encore cette nuit, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura?”.
Je pense que les paroles du Christ dans ce récit, qui fait état des gens qui se disputent au sujet de leurs biens, s'appliquent particulièrement à nous.
Après tout, nous travaillons, nous nous efforçons d'accumuler quelque chose qui nous servira dans nos vieux jours.
Nous réfléchissons peut-être à la manière d'assurer notre avenir afin de vivre paisiblement et sans soucis.
Il nous arrive même d'accepter des emplois supplémentaires juste pour dormir sur nos deux oreilles, sachant que notre compte ne sera pas à découvert.
Et ce n'est pas une mauvaise chose, car cela démontre que nous sommes des êtres guidés par la prudence. Et la prudence est l'une des quatre vertus cardinales qui nous rapprochent de Dieu.
Lorsque le Christ prononça ces paroles, il pensait principalement à ceux qui accumulent leurs trésors sur terre, sans se soucier de la vie éternelle.
Il s'adressait à ceux qui sont tellement captivés par le monde qu'ils ne voient plus rien au-delà.
Et pour qui les richesses terrestres sont bien plus importantes que celles avec lesquelles ils se tiendront un jour devant Dieu pour lui rendre compte de leur vie terrestre.
Ces paroles du Christ devraient nous inciter à répondre honnêtement : si Dieu nous appelait à lui aujourd’hui, qu’apporterions-nous aux portes du ciel ?
Que lui apporterions-nous comme don de notre existence terrestre ?
Accumuler des trésors au ciel est-il vraiment plus important pour nous que les richesses terrestres que nous devrons un jour abandonner ?
Karol Bunsch, écrivain polonais de romans historiques, dépeint le destin d'un chevalier médiéval.
Dzik – tel était son nom – était un chevalier simple, mais courageux et fort. Cependant, il se souciait peu du butin et des récompenses. Son écuyer rusé et cupide, Szmatka, s'occupait de tout.
Il reprochait souvent à son maître son indifférence aux biens qu'il pouvait amasser.
Szmatka localisa une partie importante des trésors de son maître dans des marais et des eaux reculées inaccessibles, où lui seul connaissait le chemin sûr menant au trésor.
L'histoire se termine tragiquement. Après la mort de son maître, Szmatka décide de s'emparer d'une partie du trésor caché. Seul, sans témoins, il trouve le chemin vers les biens cachés.
Cependant, l'avidité et l'indécision quant à la destination à emporter firent tomber le crépuscule. Sur le chemin du retour, le rusé écuyer perdit la piste et commença à errer. Quelques instants plus tard, il se retrouva dans une zone marécageuse. Le poids des trésors le fit rapidement s'enfoncer dans la boue. Il tenta de sauver ses biens et lui-même, mais le poids sur son dos l'empêcha de s'échapper. Après un moment de lutte, le sac à dos rempli de trésors l'entraîna à jamais dans la boue.
Le Christ nous met en garde aujourd'hui contre une telle avidité.
Il désire que nous nous souciions de ce qui est le plus important dans nos vies, à savoir, bien sûr, le salut éternel.
Jésus, notre Seigneur, sait parfaitement que tous les trésors terrestres ne procurent qu'un bonheur passager. Ils n'apportent ni le véritable bonheur ni la paix. C'est pourquoi il nous appelle à lever les yeux et à nous amasser des trésors au ciel, là où la rouille et les mites ne peuvent les atteindre.
Jésus se soucie tellement de nous qu'il nous met également en garde par l'intermédiaire de saint Paul, qui, dans la deuxième lecture de la Lettre aux Colossiens d'aujourd'hui, écrit : « Frères, si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut, c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. »
Par conséquent, levons plus souvent les yeux vers le ciel, là où demeure notre Seigneur, et efforçons-nous d'accumuler des trésors qui ont vraiment du sens. Par l'amour, un cœur bon et la bonté humaine, rapprochons-nous du Christ, et il saura parfaitement nous récompenser pour tout ce bien.
Soyons des personnes qui investissent dans leur avenir non pas dans des actions et des obligations, mais dans les bonnes actions, que Dieu valorise le plus.
Je crois que si nous sommes des personnes de bon cœur, peu importe quand Dieu nous appelle à lui, car nous serons toujours prêts à le rencontrer.
Par conséquent, demandons au Christ de nous aider à accumuler des trésors là où ils sont le plus en sécurité, à savoir dans son royaume, que nous verrons, espérons-le, lorsque nous passerons de l'autre côté de la vie.
Une vieille histoire juive raconte l'histoire d'un rabbin sage et craignant Dieu. Un soir, après avoir passé la journée à étudier le livre des prophéties, le rabbin décida de sortir se détendre en se promenant. Marchant lentement le long d'une rue secondaire, il rencontra un gardien qui marchait d'un pas décidé devant une riche propriété.
« Pour qui marchez-vous ?» demanda le rabbin, curieux.
Le gardien mentionna le nom de son maître.
Puis il demanda :
« Et vous pour qui marchez-vous ?»
Cette question toucha profondément le cœur du rabbin, car elle touchait au but de sa vie.
Nous voici donc réunis aujourd’hui pour célébrer la solennité du Saint Sacrement, et pour accompagner les jeunes qui vont communier pour la première fois. Grand moment que cette rencontre avec le Christ qui va désormais pouvoir habiter les corps et les cœurs de ces enfants qui veulent être plus proche de Jésus.
Les enfants, avez-vous bien écouté les lectures que nous venons de faire ?
Parmi elles, il y a Paul, un ami de Jésus qui raconte comment Il a a, pour la première fois, expliqué à ses apôtres, les amis tout proches de Jésus, ce qu’il fallait faire pour se rappeler de sa mort et de sa résurrection et pour qu’il soit toujours à nos côtés. Il leur a appris les gestes et les mots pour qu’il puisse venir habiter les petits morceaux de pain que l’on appelle les hosties et sur lesquels, le Père Watorek va bientôt dire les mêmes mots que St Paul nous a raconté. Faites attention à bien l’écouter. Il dira, comme Jésus l’a fait : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » (…) « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. ». Et pendant cette prière, un miracle va se produire (Oh, vous ne verrez rien, mais c’est un vrai miracle) : le Christ viendra habiter les petits morceaux de pain qui sont dans le ciboire (Le grand vase qui sera posé sur l’autel). Le pain deviendra alors le corps de Jésus. De même qu’il habitera le vin, contenu dans une grande coupe, qui lui deviendra le sang de Jésus. L’un comme l’autre seront habités par le Christ pour venir ensuite, en les mangeant, habiter nos corps et nos vies.
Nous voici donc réunis aujourd’hui pour célébrer la solennité du Saint Sacrement, Saint Sacrement constitué par le corps et le sang de notre Seigneur Jésus. Saint Sacrement don suprême de la présence réelle, vivifiante, nourrissante, du Christ en nos communautés, en nos églises, en nos villes, en nos humbles personnes. Et pour soutenir notre méditation il nous a été donné d’écouter fort judicieusement Saint Paul qui nous a rappelé le récit de l’institution durant lequel Jésus a célébré la première eucharistie. Moment d’intense tension qui précède le sacrifice suprême de Jésus. Moment d’amour suprême où Jésus se donne en abondance pour chacun de nous et pour l’éternité !
Un roi désirait voir Dieu de ses propres yeux. Il convoqua les plus grands sages et prêtres, leur présenta son vœu et les menaça de sévères châtiments s'ils n'obéissaient pas à sa volonté.
Tous les sages et prêtres étaient désespérés et se préparaient déjà au pire lorsqu'un simple berger apparut devant le roi et lui annonça qu'il accomplirait cette tâche difficile. Le roi, incrédule, réitéra ses menaces, mais finit par écouter le berger et se laissa conduire dans les prés voisins.
Le berger désigna le soleil et dit au monarque :
- Regarde, Seigneur ! Le roi releva la tête un instant, puis la baissa aussitôt : « Insensé, veux-tu que je devienne aveugle ?» s'exclama-t-il, irrité.
- Mais, Seigneur, répondit le berger, le soleil n'est qu'un faible reflet de Dieu. Comment
veux-tu donc voir Dieu, si tu ne peux pas regarder le soleil ? »
Lorsque nous avons écouté aujourd'hui, lors de la première lecture des Actes des Apôtres, la description de la Pentecôte, une réflexion ou une pensée ont pu s'éveiller en nous. Il est regrettable que, lors de notre confirmation, nous n'ayons pas été accompagnés des mêmes signes que ceux observés il y a deux mille ans au Cénacle.
Le bruit venu du ciel, le souffle d'un vent violent qui a rempli toute la maison où ils se trouvaient, et, de surcroit, ces langues de feu qu'ils ont vues, comme une expression des dons reçus du Saint-Esprit.
Ce moment particulier, ce phénomène extraordinaire, a touché les Apôtres par le grand amour de Dieu le Père et le Fils de Dieu, qui leur a permis de recevoir l'Esprit Saint tant désiré, que le Christ leur avait promis si souvent lorsqu'il était avec eux sur terre.