Offices de la Toussaint
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Notre église est avant tout une maison de prière dédiée à Dieu, habitée par Dieu lui-même.
La célébration d'aujourd'hui nous rappelle ce grand jour où nos ancêtres ont consacré à Dieu le temple qu'ils avaient construit. Méditons donc sur les textes de la liturgie pour découvrir le mystère de ce jour.
Au début de la messe, le prêtre récite la prière de la collecte : Seigneur Dieu, chaque année, tu fais revivre pour nous le jour où cette église à été consacré; écoute les prières de ton peuple: fais que l’on te serve toujours en ce lieu dans la pureté du coeur et que nous obtenions ici la plénitude de la rédemption.
La première vérité : le temple est un lieu saint ! C'est pourquoi, dans la prière, nous prions pour qu'en ce lieu, les fidèles servent toujours Dieu d'un cœur pur.
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ANNONCES
Pas de messe à la paroisse mardi mercredi, le Père Watorek est en retraite.
Vendredi 31 octobre pas de messe à 9h00 à la chapelle Magdala, 18h00 Bonsecours messe anticipée de la Toussaint.
Samedi 1er Novembre messe de la Toussaint à 11h00 St Pierre.
Samedi 1er Novembre pas de messe à 18h00 à Bonsecours.
Dimanche 11h00 St Pierre messe des Défunts.
Aujourd’hui, nous retrouvons le Christ qui, montant vers Jérusalem, enseigne ses apôtres en parole mais aussi en actes. Et c’est ainsi que Jésus nous parle avec une parabole où reviennent les thèmes du jugement dernier et de la venue du Fils de l’Homme. Il nous engage, à travers celle-ci, à la nécessité « de toujours prier sans se décourager », de ne jamais perdre courage, même face à l’adversité.
Pour illustrer son propos, Jésus nous met en présence d’une veuve, qui comme l’orphelin et l’étranger, est le type biblique de la personne sans défense, Une veuve et un juge peu empressé à rendre la justice.
L’attitude de la veuve persévérante va transformer le comportement du juge qui finalement va lui rendre justice pour « qu’elle ne vienne plus sans cesse l’assommer ».
On pourrait recevoir ce récit comme un récit caricaturale et l’on peut imaginer facilement en saynète pour présenter la situation : Un juge irascible imbu de lui-même en face d’une bonne petite grand-mère têtue qui ne lâche rien et devient la bête noire du juge, au point de le faire sursauter à chaque fois que sa visite lui est annoncée : « Non ! Pas elle ! Encore ? » …
Mais ici il s’agit d’un enseignement solennel du Seigneur qui est formulé avec autorité, le « je vous le déclare de Jésus » en atteste, et vise à souligner que si un juge inique, qui se moque de la Loi divine et des détresses humaines, en vient à céder aux instances d’une veuve, combien plus Dieu, le juste juge, écoutera-t-il les supplications et les cris incessants des élus ! En conséquence de quoi : La persévérance dans la prière est toujours payante. Et cela doit venir rasséréner nos cœurs face à des situations où nous ne voyons pas d’issues malgré toutes nos prières : le Seigneur agit, même si nous ne nous en rendons pas compte… Tout comme il reviendra tôt ou tard sur notre terre, même si le jour du Seigneur nous apparaît bien tardif depuis plus de 2000 ans.
Et pour conclure sa parabole, Jésus reprends son enseignement sur la prière inlassable en nous questionnant : « le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? ». Y aura-t-il toujours des croyants ? Y aura-t-il toujours des hommes et des femmes de foi remettant avec confiance leur vie entre les mains de Dieu ? Y aura-t-il toujours des disciples prompts à annoncer la Bonne Parole à leurs frères ?
Si aujourd’hui vous êtes ici présents pour célébrer l’eucharistie, chers amis, c’est que la réponse est oui. Mais nous savons toutes et tous que nous ne représentons qu’un petit troupeau qui a le sentiment de vivre d’une façon bien singulière notre foi dans une société de plus en plus sécularisée. Situation qui peut nous emmener vers des sentiments de tristesse et nous décourager.
Et bien pour éviter le découragement, écoutons les conseils que Saint Paul donne à son ami Timothée pour qu’il ne se décourage pas :
• « Demeure ferme dans ce que tu as appris … les Saintes Écritures : elles ont le pouvoir de te communiquer la sagesse, en vue du salut par la foi que nous avons en Jésus Christ. » : L’enseignement que nous avons reçu du Christ n’est pas une utopie, mais un don de Dieu, un don qui nous transmet la sagesse ; sagesse qui doit nous faire tenir dans l’épreuve ; sagesse qui doit nous aider à prendre du recul face aux évènements ; sagesse qui donne toute priorité au Seigneur.
• « Toute l’Écriture est inspirée par Dieu … grâce à elle, l’homme de Dieu sera accompli, équipé pour faire toute sorte de bien. » : Si nous vivons de l’Ecriture, de la Parole, alors nous sommes capables de devenir ces êtres bons et aimants dont le monde a besoin et qui attirent à Dieu. L’amour n’est-il pas la plus belle preuve de l’existence de Dieu ?
• « Proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps » : Le disciple n’est pas invité à proclamer la Parole bêtement et n’importe comment, mais à considérer tout moment comme opportun pour le faire. Mais pour cela il nous faut connaître la Parole et en vivre soi-même…
• « Dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. » : Tout baptisé est un envoyé, un missionnaire de la Bonne Nouvelle, tout baptisé doit témoigner de sa foi et, si nous sommes animés par l’amour vers lequel la Parole nous conduit, parce que nous en vivons, nous devons, à temps et à contretemps, annoncer au monde qu’il y a d’autres façons de vivre en respectant la vie, de son début à sa fin, en respectant la création, en respectant les plus pauvres et en leur venant en aide.
Ne jamais perdre courage même face à l’adversité, orienter sa vie grâce à la sagesse que donnent les Ecritures, aimer, annoncer la parole, dénoncer les erreurs de ce monde, et tout cela guidés par la foi, la foi en la Parole qui sauve, la foi en l’Amour qui transforme, la foi en la vie éternelle, voilà notre vocation de Chrétien ! Voilà ce que nous devons annoncer et montrer à notre monde qui gémit dans les douleurs de l’individualisme, de repliement sur soi-même, du désir de tout contrôler, du libre arbitre…
En ce dimanche de prière et de partage pour la Mission, voilà un bel objectif qui nous fait mettre nos pas dans ceux des missionnaires qui ont annoncé et qui annoncent encore la Bonne Nouvelle partout dans le monde.
Ne pas témoigner de notre foi serait ne pas les respecter. Ce n’est pas une option, c’est un devoir. Accomplissons donc jusqu’au bout notre vocation, que le monde se laisse persuader ou non, proposons lui l’enseignement du Christ par l’exemple de notre foi et l’action positive de son amour dans nos vies.
Amen
Jean-Marie Blondel
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ANNONCES
A partir du 1er octobre (mois marial) rosaire à 17h30 le mardi mercredi jeudi avant la messe.
Mercredi 22 octobre 20h30 groupe de prière Képhas salle St Vincent de Paul.
Dimanche 26 Octobre Dédicace de l’église ST Pierre. Quête chauffage et travaux.
„Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu!”.
Aujourd'hui, tous les textes liturgiques nous invitent à réfléchir à ce qui est si important dans notre foi : la gratitude envers Dieu et envers les autres.
Le Christ fut sans aucun doute peiné de voir que des dix lépreux, un seul revint à lui, le remerciant pour la grâce de la guérison. De plus, il était Samaritain et, par conséquent, comme on dirait dans le langage des Israélites de l'époque, l'un des plus grands ennemis de leur religion.
Voilà des paraboles courtes et efficaces chers frères et sœurs ! Et permettez que je focalise mon homélie sur celle du simple serviteur. Pour un diacre (Diakonos en grec, c’est-à-dire serviteur), cela ne devrait pas vous surprendre.
Mais la parabole que nous venons d’entendre se révèle d’une grande exigence, puis qu’elle met en scène un serviteur qui a vécu une journée bien remplie et qui est appelé à encore servir son maître avant le repos mérité. En effet voilà qu’il rentre, harassé et fourbu, après avoir fait paître son troupeau et labouré le champ, et voilà qu’il doit encore servir à la table de son maître avant même de se restaurer. Tout se passe comme si le maître était insatiable, demandant toujours plus, semblant sans reconnaissance pour cet homme laborieux et obéissant. Mais, même s’il est provocant, c’est l’exemple que Jésus choisit pour nous enseigner aujourd’hui. Il faut bien se laisser bousculer parfois !
Sainte Mère Teresa de Calcutta, qui a longtemps soigné les malades et les rejetés de la société, qui a arpenté les rues de cette grande ville indienne pendant des décennies pour accueillir les personnes abandonnées dans les foyers qu'elle avait fondés, a écrit ces mots ; alors écoutons-les :
« Accueillez Jésus qui entre dans votre vie et reconnaissez-le lorsqu'il reviendra déguisé en mendiant.
Dieu nous aime tels que nous sommes – misérables, faibles, pécheurs – il nous aime d'une fidélité infinie et d'un amour qui pardonne. »
Ces mots nous introduisent dans l'esprit de l'Évangile d'aujourd'hui, où nous avons rencontré le pauvre Lazare et l'homme riche, dont le destin a été bouleversé après leur mort.
Il est intéressant de noter que le Christ, lorsqu'il raconte les paraboles, n'a jamais mentionné le nom d'aucun de ses héros imaginaires.
Frères et sœurs, quelle étrange religion que la nôtre, une religion qui nous invite à adorer un homme, pendant sur une Croix, cadavre sans vie, défiguré, sanglant, qui vient de subir le plus ignoble des supplices, celui de la crucifixion. Supplice réservé aux pires des bandits. Supplice qui, de par son raffinement morbide, réservait au condamné des souffrances extrêmes : crampes violentes, tétanie, étouffement, sans oublier les coups de fouets destinés à abréger la durée du supplice.
Oui, quelle religion étrange avons-nous là !
„Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu!”.
Voici les paroles du psaume d'aujourd'hui. Une prière à Dieu, demandant sa bénédiction pour nous soutenir continuellement dans nos vies.
Qui d'entre nous n'a pas besoin de la bonté de Dieu au quotidien, de cette présence particulière de Dieu en nous et dans nos vies ?
Après tout, nous savons pertinemment que nous sommes souvent des êtres faibles.
Malgré nos efforts, il nous est parfois difficile de faire le bien.
Il est paru sur cette page
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8 Septembre NATIVITE DE LA STE VIERGE
17h30 - Rosaire
18h00 - Messe avec vêpres intégrées
« Tout ce que nous condamnons chez les autres, nous le trouverons dans nos propres âmes. »
Cette phrase courte, mais si juste, a été prononcée par le célèbre philosophe romain Sénèque le Jeune. Ces quelques mots reflètent magnifiquement l'esprit du passage de l'Évangile d'aujourd'hui, que l'Église a proposé pour notre réflexion dominicale.
L'orgueil est le premier péché capital, pourrait-on dire, le fondement solide de tous les autres péchés que l'on commet dans sa vie.Et c'est précisément ce péché, l'orgueil, que le Christ a critiqué dans la Parole de Dieu d'aujourd'hui.
Jésus de Nazareth, notre Seigneur, a pu enseigner si magnifiquement, tirant les conclusions de la vie qui se déroulait autour de lui.