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Saint Pierre-Bonsecours

  • 4ème dimanche de Pâques C

    Dans la première lecture d'aujourd'hui, tirée des Actes des Apôtres, Dieu nous présente deux de ses disciples, Paul et Barnabé, venus à Antioche de Pisidie ​​pour enseigner dans la synagogue et proclamer le véritable enseignement du Christ.
    Ils sont venus avec le cœur ouvert vers leurs compatriotes pour les encourager à persévérer dans la grâce de Dieu.
    Mais cela ne plut pas à ceux qui n'avaient rien à voir avec le christianisme et ne voulaient rien avoir à faire avec lui, alors ils incitèrent les habitants d'Antioche à commencer à persécuter ces deux hommes audacieux qui n'avaient pas peur de se tenir devant eux tous et de leur montrer leur erreur, à savoir qu'ils étaient fermés à la Parole que Dieu lui-même leur adresse.
    La scène entière s'est terminée avec Paul et Barnabé expulsés de la ville de façon spectaculaire. Ils se rendirent ensuite tous deux à Iconium, où ils furent reçus avec une grande joie et l'allégresse de l'Esprit, comme l'ajoute l'auteur des Actes des Apôtres.
    Le Christ nous envoie aussi, ses disciples, dans diverses situations de la vie.
    Il s’agit des prêtres qui administrent les saints sacrements. Il vient dans Sa Parole lorsque nous lisons la Bible. Le Christ vient à nous à travers diverses sortes de rencontres avec des personnes précieuses qui nous enrichissent de leur foi.
    Et nous nous comportons souvent comme ces habitants d’Antioche de Pisidie.
    Parfois, nous ne voulons pas écouter le Christ, surtout quand Il veut que nous changions quelque chose dans nos vies.
    Nous essayons de faire taire la voix de notre conscience, qui est après tout la voix de Dieu Lui-même, et de l’empêcher de nous tourmenter avec un sentiment de culpabilité de ne pas avoir exécuté Ses commandements.
    Souvent, nous rejetons aussi Paul et Barnabé, c'est-à-dire la volonté de Dieu lui-même, de notre cœur, car il est alors plus confortable et plus paisible pour nous de vivre, même si ce n'est qu'une illusion et que cela n'a rien à voir avec la vérité de Dieu.
    Pendant ce temps, Dieu nous parle tout le temps et de différentes manières, il veut nous mettre en garde contre le mal, il veut approfondir l’amitié en nous, car il est le Bon Pasteur.
    Celui pour qui nous sommes spéciaux, à qui Il veut offrir Son amour et attend aussi notre amitié et notre amour.
    Après tout, nous avons entendu dans l’Évangile : « Mes brebis écoutent ma voix; moi, je les connais, et elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. »
    C’est une belle promesse que le Christ lui-même nous a faite. Personne ne nous arrachera de sa main, car nous sommes ses brebis. Il nous connaît parfaitement.
    Mais de notre côté, nous devons aussi montrer que nous Lui appartenons, que nous voulons avoir un Pasteur auquel nous serons fidèles, que nous suivrons partout où Il ira.
    Que nous écoutions Sa voix, qui nous appelle encore à être bons, semblables en sainteté à notre Berger.
    Jésus veut aussi que nous disions aux autres, comme Paul et Barnabé, que nous appartenons à son troupeau, ce troupeau qu’on appelle l’Église.
    Que nous sommes fiers d'avoir un Dieu si merveilleux qui est venu sur terre, est mort et a été le seul dans l'histoire à ressusciter d'entre les morts et à montrer ainsi que personne ne peut nous offrir un plus grand amour que Dieu lui-même, qui dans son Fils nous a donné le plus beau témoignage de son amour pour l'homme.
    Nous devons être un Paul et un Barnabé des temps modernes qui montreront aux autres, peut-être pas par des paroles mais par des actes, à quel troupeau il appartient et qui est son berger.
    Parfois, on entend des mots comme : « Pourquoi dire aux autres que nous sommes chrétiens, que nous appartenons à l’Église catholique, que nous sommes des croyants et des pratiquants ? » Que le Christ est quelqu’un d’important pour nous.
    Pourquoi devrions-nous en parler alors que nous risquons fort d’être mal compris, ridiculisés ou moqués ?
    Quand nous avons de tels doutes, il nous suffit de regarder les héros de la première lecture d’aujourd’hui.
    Ils n’ont jamais douté un seul instant de la justesse de rendre témoignage au Christ. Après tout, les Juifs avaient révolté le peuple d’Antioche, au point de chasser Paul et Barnabé de la ville.
    Et ils sont allés plus loin, et grâce à leur foi, à leur courage, nous pouvons aujourd’hui croire au Christ, nous pouvons apprendre ses enseignements, et nous pouvons profiter de son amour chaque jour.
    N’ayons donc pas peur d’être les Paul et Barnabé du XXIe siècle. Notre berger Jésus-Christ nous a donné tellement d’amour. Il veut que nous ne le gardions pas pour nous, mais que nous le partagions avec les autres.
    Suivons chaque jour notre Pasteur et conduisons à lui d’autres brebis, peut-être celles qui l’ont déjà oublié, peut-être celles à qui il est devenu commun et qui ne sentent plus en elles le feu de l’ardeur, peut-être celles qui préfèrent le faste du monde dont elles se sont enivrées.
    Peut-être que ces moutons sont nos enfants, peut-être nos petits-enfants. Peut-être quelqu’un de votre famille éloignée ou du quartier.
    Parlons aux autres de notre amour pour le Christ. Et ne pensons pas à savoir si cela servira à quelque chose ou non ?
    Parlons du Christ aux autres et laissons le reste à Lui, notre Berger qui « connaît ses brebis et personne ne peut les arracher de sa main ».

    Père Ryszard Watorek

  • Annonces du 11 au 18 mai

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    ANNONCES 

    Mercredi 14 mai 20h30 salle St Vincent de Paul, Pèlerins des écritures

    Jeudi 15 mai 14h30 salle St Jean Paul II rencontre du Rosaire

    Samedi 17 mai 10h30 rencontre de catéchèse

     

    Rosaire tout le mois de mai

     

  • Dimanche de la Résurrection du Seigneur

    « Il vit, et il crut »

     

    Le passage de l’Évangile d’aujourd’hui est comme un autre épisode de la série de foi que le Ressuscité nous offre.

    Hier soir, nous avons vu Marie-Madeleine et d'autres femmes courir vers le tombeau du Christ pour l'oindre.

    Aujourd'hui, la même Marie-Madeleine vient trouver Simon Pierre et Jean pour leur raconter ce qui s'est passé et qui elle a rencontré au tombeau de leur Maître.

    Ils n’ont pas hésité une minute, comme s’ils attendaient tel ou tel message. Comme si ce que cette femme leur disait était une confirmation de ce qu’ils s’attendaient à entendre.

     

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  • Concert d'orgue

  • Sainte nuit de Pâques

    Quel mystérieux moment que cette nuit de Pâques où la terre tremble de joie et se trouve éclairée comme une création nouvelle par l’Ange qui annonce la résurrection de Christ

    Quel merveilleux moment que cette grande nuit de Pâques,

    •    où les femmes tremblantes et toutes joyeuses, courent porter la nouvelle de la résurrection du Christ aux disciples ;
    •    où tout est retourné, renversé, rendu à la vie.

    Quel merveilleux moment que cette grande nuit de Pâques à l’aurore de laquelle, salué par le chant des oiseaux,

    •    le Christ se révèle ressuscité dans l’intimité de l’amitié qui le lie aux femmes fidèles venues honorer son tombeau.

    •    Les larmes s’arrêtent. Les pas pesants se mettent à courir, Les portes s’ouvrent, les cœurs retrouvent la joie, un temps nouveau est inauguré, un homme nouveau renaît.

     

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  • Vendredi saint

    La fête de Pâque va être célébrée dans quelques instants. C'est pourquoi les Israélites vivant à Jérusalem et ceux qui sont venus à cette fête dans la capitale spirituelle règlent tous les détails urgents. 

    En effet, ils doivent y parvenir, car dans trois heures, ils ne pourront plus le faire puisqu’ils y ont été interdits par la loi juive. Ils commenceront à célébrer la merveilleuse sortie de leurs ancêtres de la terre égyptienne.

    Alors, qui s'inquiéterait d'un prophète de Nazareth condamné par Pontius Pilate et Sanhedrin.

    Le spectacle dans lequel peu de gens veulent participer, d'autant plus que l’Agneau Pascal n’avait pas été abattu, peut-être car des herbes amères qui ont été mangées pendant le festin n’avaient pas encore été achetées.

    Il n'y a pas de temps pour aller sur la colline appelée Golgotha, où a lieu cette crucifixion unique qui restera dans l'histoire non pas à cause de l'originalité de ce qu’il s’y est passé, mais à cause de celui qui y meurt dans de cruels tourments.

     

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  • Jeudi saint

    « Comprenez-vous ce que je viens de faire ? » Voilà la question du jour que Jésus nous adresse à chacun d’entre-nous en ce jeudi saint. Comprenons-nous ce qu’il vient de faire ?

    L’épitre de Paul aux Corinthiens nous relate la première scène que chaque jour nous célébrons dans nos églises, en mémoire, justement de cette soirée unique. L’Evangile, quant à lui, vient compléter la description de cette soirée intime et emplie d’amour et de charité, emplie d’humilité et d’abandon de soi : La soirée du dernier repas avant la Passion de notre doux Jésus d’amour. Passion durant laquelle il nous dira toute sa passion pour sa création c’est-à-dire pour chacun de nous. Passion amoureuse qui le mènera jusqu’à la mort au travers de l’ignoble, humiliant, douloureux supplice de la croix… Passion qu'il a endurée dans son corps, par amour pour nous, afin de nous délivrer de la mort éternelle et de nous préparer le chemin du Royaume céleste.

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  • Dimanche des Rameaux

    « Hosanna au Fils de David. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux. »

     

    Arrêtons-nous un instant sur cet événement particulier de la vie de Jésus, devenu partie intégrante de la liturgie sous le nom de dimanche des Rameaux.

    Nous, comme les habitants de Jérusalem à l’époque du Christ, sommes venus aujourd’hui au temple pour chanter de joyeux « hosannas » afin d’accueillir le Sauveur qui vient.

    Nous sommes venus en tenant des branches de palmier dans nos mains.

    Aujourd'hui, il y a ce bref moment de joie parce que les contemporains du Christ l'ont reconnu et ont vu en Lui le vrai Dieu.

     

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  • Horaires de la semaine sainte

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    Mardi 15 avril 18h00 messe Chrismale à Toul – pas de messe à la paroisse.

    Jeudi 17 avril 19h00 messe de la Cène suivie Adoration avec possibilité de sacrement de réconciliation jusqu’à 22h00

    Vendredi 18 avril  15h00 chemin de croix à St Pierre. 19h00 messe de la Passion.

    Samedi 19 avril  21h00 Vigile Pascale suivi d’agapes.

    Dimanche 20 avril 11h00 messe de Pâques à St Pierre.

     

  • 5ème dimanche de carême

    Dans la tradition de l’Église, le Carême était un temps de préparation au baptême. Le rituel lui-même a eu lieu lors de la veillée pascale. Dans une douzaine de jours, nous renouvellerons également nos promesses baptismales et ferons une profession de foi, précédée d’un renoncement au mal et au péché. 

    Nous tiendrons des cierges allumées dans nos mains et serons aspergés d’eau baptismale. Nous pourrions dire que nous allons vivre à nouveau notre propre baptême, cette fois consciemment, avec le sérieux des paroles prononcées, que nous renonçons à Satan et à tout ce qui conduit au mal et que nous croyons en Dieu le Père Tout-Puissant ; nous pourrons confirmer notre choix du Christ et du salut.

     

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  • 4eme dimanche de carême

    «Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur».

    Ces mots tirés du premier livre de Samuel peuvent évoquer deux états d’esprit différents chez une personne.
    D’un côté, ils peuvent apporter de la joie, surtout lorsque nous essayons de bien vivre, lorsque nous accomplissons fidèlement ce qu’Il nous a demandé sur le mont Sinaï, lorsqu’Il nous a donné le Décalogue, c’est-à-dire Ses commandements, ou lorsqu’Il nous a donné par Son Fils ce commandement très important qui nous appelle à aimer nos frères et sœurs.
    Mais d’un autre côté, ces paroles qui nous sont adressées aujourd’hui dans la première lecture peuvent évoquer des sentiments complètement différents de la joie et de la satisfaction, surtout lorsque notre vie spirituelle, malgré de belles apparences, court sur une voie différente de celle que le Seigneur nous a tracée.

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  • 3ème dimanche de carême A

    Quelle richesse que ce passage d’Évangile relatant la rencontre de Jésus avec la samaritaine !  Et qu’elle est belle cette rencontre qui nous place face à Jésus, notre Dieu Créateur et la Samaritaine, sa création et qui dévoile tout l’amour qu’a Dieu pour chacun de nous. Nous assistons ainsi à une rencontre amoureuse entre Dieu et sa création.

    Et cette rencontre nous fait découvrir :

    •    Une femme qui nous devient attachante et à travers elle peut être certains aspects de nos vies qu’elle nous fait découvrir...
    •    Un Christ qui nous connaît, qui nous aime et qui veut notre bien en se révélant source de vie, source d’amour et de miséricorde. Sans jugement, toujours aimant
    •    Des attitudes que nous devrions toutes et tous avoir dans nos rapports avec Dieu à savoir : Ecouter et méditer sa Parole salvatrice ; Annoncer la Bonne Nouvelle donnée par Jésus, Dieu fait homme. L’annoncer au monde qui ne connait plus Dieu, monde déchristianisé, les samaritains de nos temps modernes.

     

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  • 2ème Dimanche de Carême C

    „Car je vous l’ai souvent dit, et maintenant je le redis en pleurant: beaucoup de gens se conduisent en ennemis de la croix du Christ”.

     

    Ces paroles de Saint Paul s'adresse aux Philippiens. Il les écrivit à un moment très difficile pour lui, car il était déjà dans une prison romaine et il sentait que le martyre approchait très vite.

    Il n’avait pas peur de cette mort, au contraire, il demandait toujours au Christ de lui donner la grâce de donner sa vie pour Lui, car il savait que c’était le comble de l’héroïsme et de l’amour.

    Lorsque saint Paul écrivait ces paroles sur la croix, il ne craignait qu’une chose : que les premières communautés chrétiennes qu’il fondait, y compris celle de Philippes, ne soient pas trompées par le malin.

     

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  • 1er dimanche de carême C

    „En effet, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé”.

     

    Nous avons entendu ces paroles dans la deuxième lecture d'aujourd'hui, tirée de la Lettre de saint Paul aux Romains.

    Les paroles qui peuvent être dites sont extrêmement apaisantes et apportent à une personne beaucoup de joie et de foi que le salut sera atteint, même sans obstacles majeurs, car le grand apôtre Paul lui-même nous l'assure.

    Il suffit d’invoquer le nom du Seigneur, et ce sera la garantie de notre salut, qui est après tout le plus grand don de notre Dieu Jésus-Christ.

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