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Saint Pierre-Bonsecours - Page 44

  • Le Royaume de Dieu

    Billet spirituel.                                                                                  11èmedimanche dans le temps. B

                Le « Royaume des cieux ou de Dieu » voilà bien une expression propre à Jésus dans sa prédication… 157 fois dans les Evangiles.

                Le Royaume de Dieu « n’est pas de ce monde »[1],c’est dans le cœur des hommes que cette royauté s’exerce. Le projet divin en créant l’humanité – « son merveilleux dessein »[2]comme dit St Paul – c’est de « récapituler tout dans le Christ »,créer une seule humanité et l’unir à Lui dans la communion divine et la vie éternelle. Pour dire autrement, Dieu crée l’humanité pour en faire une Eglise, dont l’Eglise de la terre en est le commencement : quand sur la place St Pierre, on vous annonce qu’il y a présentes 115 nationalités différentes, on mesure là que cette humanité une est commencée dans l’Eglise du Christ par le Christ et son Esprit. St Paul résume cette vision grandiose en 4 mots : « Dieu tout en tous ».[3]

                Ce dessein divin avait été donné à l’homme au 1erjour de création : c’est la lumière qui « fut » créée[4]… et retirée, perdue pour l’homme, quand il n’a pas voulu entrer dans cette Alliance. Seuls quelques-uns connurent ce dessein : Abraham, Moïse, les prophètes… les justes, puisqu’il est écrit dans le Psaume 96 : « Une lumière est  semée pour le juste ». St Paul a bien raison quand il écrit aux Corinthiens, extrait que nous lisions à l’instant : « nous cheminons dans la foie et non dans la claire vision ».[5]

                Jésus explique, à la fin du discours des paraboles, qu’il révèle « des choses cachées depuis les origines »[6]…ce dessein divin donc, ce mystérieux royaume de Dieu.

                Deux petites paraboles ce dimanche :

                La première insiste sur la certitude de la réalisation de ce dessein divin qui s’opère dans le secret de la terre de l’histoire – comme la petite gaine semée – qui pousse, que le cultivateur dorme ou soit éveillé, par la seule force de Dieu – « tu ne sais comment » - et qui aboutit à la moisson fructueuse. Certes, il faut semer le grain, c’est notre tâche de croyants. Le reste c’est « Dieu qui donne la croissance. »[7]

                La seconde parabole insiste sur la disproportion entre la petitesse de la graine semée – la moutarde – et le résultat final « un grand arbre où tous les oiseaux du ciel viennent y faire leur nid »[8].Jésus est très optimiste et même « un peu de Marseille » comme on dit,  en exagérant la grandeur de cette plante : mais c’est pour montrer la belle réussite divine et son ampleur.

                Même si à certains moments nous croyons voir le Mal vainqueur, Jésus nous détourne de cette vision par un acte de foi en la réussite divine que nous ne voyons pas encore mais qui est certaine depuis que la Croix est victorieuse dans la Résurrection de Jésus.

     

    [1]St Jean 19/36

    [2]Ephésiens 1/9-10

    [3]1 Co. 15/28

    [4]Genèse 1/2

    [5]2 Co. 5/6

    [6]Mt 13/31-35

    [7]1 Co. 3/2

    [8]St Marc  4/26-34

  • Pèlerinage paroissial à Reims et à Notre Dame de l’Epine.

    Bien chers paroissiens et amis de notre blog paroissial,

                Je vous invite vivement à consulter su ce blog les deux albums de photos de notre récent pèlerinage paroissial à Reims et à Notre Dame de l’Epine.

     

                L’album sur la cathédrale vous propose de merveilleuses photos sur la façade : le couronnement de la Vierge, le baptême de Clovis, la galerie des Rois de France, le beau portail droit du Christ Ressuscité, le gauche de la Passion et de belles statues des personnages bibliques et des scènes du Nouveau testament. La clé de lecture de cette façade – de toute l’histoire du salut - est donnée par la scène biblique de Goliath vaincu par David, la fragilité en Dieu est plus puissante que la force humaine la plus déployée !

                Puis viennent les sculptures du revers de la façade évoquant, à droite, l’histoire de l’Ancien Testament jusqu’à Jean Baptiste « qui met la cognée à l’arbre » et à gauche la famille de Marie. La Rosace chante la gloire de Marie (le couronnement de sculpture est au revers) et en dessous une galerie de vitraux montre la célébration d’un sacre royal.

                Puis viennent les deux rosaces du transept : à gauche, la création avec en haut la Vierge Marie qui porte l’enfant… Le Fils de Dieu se fera un jour du temps créature pour sauver ce monde… et en face, la Résurrection du Christ et la rénovation du cosmos et de l’homme.

                On peut voir aussi des vitraux modernes en particulier de Chagall et du peintre  allemand Imi Knoebel.

                Nous avons fait une belle visite de ce lieu saint, avant et après avoir célébré l ‘eucharistie de l’Ascension avec la paroisse de la cathédrale, au sein d’une assemblée nombreuse de catholiques rémois et de touristes.

                Le second album nous fait entrer dans la magnifique basilique romane de St Remy où est enterré le saint évêque… dans un tombeau magnifique que vous pourrez admirer. L’église est d’une très grande légèreté et de vastes proportions.

                Enfin, Notre dame de l’Epine au diocèse de Chalons en Champagne. Du 15èmesiècle. De la dentelle… et à l’intérieur, un beau jubé surmonté d’un calvaire avec Marie et Jean intercesseurs, un beau sépulcre, la petite statue de la Vierge miraculeuse et un beau puits. C’est là que nous avons prié un bel office d’attente de l’Esprit Saint.

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    La châsse des reliques de St Remy

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    sculpture du tombeau : Remy baptise Clovis

    Les photos sont de Martine Boiché et Jean Paul Baer. Merci à eux deux.

    Vous pouvez également atteindre directement les albums photo sur la colonne de gauche. Cliquer sur une photo pour commencer le diaporama.

  • NEUVAINE A LA VIERGE MARIE

    SANCTUAIRE 

     

    NOTRE DAME

     

    DE BONSECOURS

     

     

    LES DIMANCHES

     

    13

    20

    27

    MAI

     

    16H30

     

    Prière mariale

    Et

    Salut du St Sacrement.

     

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  • Sermon de la Vigile pascale 2018

    1 – quel Evangile déroutant… 8

             Les femmes n’ont l’air d’avoir pour grande préoccupation que l’enlèvement de la pierre du tombeau… comme d’ailleurs autrefois Rachel se demandait qui lui enlèverait la pierre qui était grande et qui fermait le puits. Le commentaire des rabbins disaient : « le patriarche Jacob revêtu d’une rosée de résurrection avait pu lui tout seul déplacer la pierre. » Vous avez entendu « une rosée de résurrection » ! Quelle magnifique formule ! Elle conviendrait bien à notre Jacob – il y a ici plus que Jacob – le Christ Ressucité.

             Et après le message de l’ange, elles s’enfuient et ne disent rien !

             Pourquoi ? Personne n’attendait la résurrection maintenant. Pour la fin des temps oui ! et pour tous… Mais pour un tout seul ? Tout est si neuf, inattendu, impensable, incompréhensible… Les apôtres eux mêmes comme les saintes femmes, durent voir, entendre, toucher, palper même comme dit Jésus, embrasser, manger avec lui comme dit Pierre…pour devenir croyants. La résurrection est si charnelle !! Tout passe par les sens qu’il faut en même temps dépasser… « Ne me retiens pas ! »

    2 – Mais pourquoi St Marc arrête-t-il brutalement son évangile comme cela ? Nous savons bien que la suite des quelques versets n’est pas de lui. Pourquoi ne rien montrer des manifestations de Jésus ? Une belle hypothèse : cet évangile était lu en entier aux futurs baptisés avant leur baptême. Tout s’arrêtait brutalement : ils étaient conduits à la piscine baptismale, vivaient leur baptême puis habillés de blanc et un cierge à la main, ils entraient dans l’église et là, le signe magnifique de la Résurrection de Jésus leur était donné : l’EGLISE, l’Eglise de Jésus assemblée elle est qui est née de la Pâque du Seigneur. Cette Assemblée sainte de l’Eglise, c’est le peuple de Dieu le Père, c’est le Corps du Christ ressuscité selon le témoignage même de Jésus qui dit à Paul sur le chemin de Damas, qui dit au persécuteur des chrétiens : Pourquoi ME persécutes-tu ? Toucher au chrétien c’est toucher au Christ. Cette Eglise enfin est le temple de l’Esprit Saint.

             Voilà le Ressuscité Total si je puis dire, le Christ-Eglise, le Christ total dont parle St Augustin. La rencontrer cette Eglise, c’est rencontrer le Christ.

     

             C’est l’Eglise des martyrs qui ont donné leur vie pour attester leur foi en Christ et leur amour débordant pour Lui, « fous » pour le Seigneur. Martyrs des premiers siècles, martyrs si nombreux de nos jours.

             Cette Eglise, c’est l’Eglise des Saints, de tous âges et de toutes conditions jeunes comme Dominique Savio ou Pier Giorgio Frassati, ouvrier comme Marcel Callo, professeur d’université et homme politique comme Frédéric Ozanam, servante des pauvres mourants comme Mère Teresa ou St Rosalie Rendue du quartier Mouffetard en plein Paris misérable du 19è siècle… bergère comme Bernadette Soubirous à Lourdes, Pape comme St Jean Paul II ou St Paul VI, reines comme Mathilde ou Elisabeth de Hongrie.

             Cette Eglise, c’est ce soir cette noble et pauvre assemblée de disciples à Bonsecours : nobles et saints car Dieu habite en chaque chrétien et rayonne à partir de lui, pauvres car, en même temps, bien faible, fragile, pécheur si facilement… Cette Eglise pauvre et petite, Jésus l’aime avec tendresse. Jean Luc, ne craignez pas de vivre en elle et d’être reçue à la table du Christ avec elle.

     

    3 – Cette noble et pauvre Eglise vous donne aujourd’hui, à vous Jean-Luc et à vos enfants Yvan et Ambroise, vous donne son plus beau trésor : le Christ ressuscité qui l’habite, l’Esprit Saint qui est déposée en elle pour le donner. Elle vous donne avec joie la Nouveauté de Dieu pour vous renouveler au point de faire de vous, et chacun de vos enfants, un homme nouveau, pour illuminer votre intelligence et vous faire connaître le mystère de Dieu. Cette Eglise noble et pauvre veut vous accueillir sans vous accaparer, vous accompagner sans vous forcer à un chemin unique.

             Mais en même temps, cette Eglise attend de vous une chose : votre jeunesse dans la foi, votre émerveillement pour réveiller le nôtre, vos questions pour nous pousser à approfondir notre foi, vos remarques pour grandir dans la sainteté. Vous le voyez, c’est un échange de cadeaux… car la communauté de Jésus se nourrit fondamentalement du Don de Dieu et du partage entre frères et sœurs.

             Yvan et Ambroise vont suivre un autre chemin tout aussi beau et fort : une découverte au fur et à mesure de leur avancée en âge, un patient apprentissage de l’Evangile jusqu’au moment où ils auront à ratifier ou non le baptême reçu ce soir.

     

             Voilà qui est aujourd’hui la Présence du Ressuscité : l’Eglise… et dans ce quartier la noble et petite communauté de St Pierre Bonsecours dont Jean-Luc vous faites déjà partie depuis votre entrée en catéchuménat.

             Nous naissons sans cesse de la Résurrection du Seigneur, nous vivons d’abord fondamentalement de l’Eucharistie du Seigneur, de sa Parole, de son Esprit Saint et de l’échange de foi entre nous. Nous vous invitons à vivre cette humble vie chrétienne avec nous, selon votre grâce, vos possibilités et ce que le Seigneur saura bien vous suggérer. Nous vous accueillons avec garde joie. Amen

  • Les saints lorrains

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    Visite sur les lieux fondateurs de la Doctrine Chrétienne

     

    Sam. 7 avril 2018


    TOUL : Cathédrale (tombe de Vatelot), Mère-école (école normale ) des sœurs.

    LUCEY : Tombe du Père Varnerot et son église.

    BRULEY : Maison natale du Père Jean Baptiste Vatelot

    Lecture du testament de Varnerot et d’un texte spirituel de la Doctrine Chrétienne

     

               avec le Père Jacques BOMBARDIER et Martine BOICHÉ

    rendez-vous :
    au Centre spirituel à 8h pour partir en covoiturage. Retour en fin de matinée.

    ou à 9h
    à la cathédrale de Toul


    renseignements 06 50 83 85 17

  • Le Carême

    Mes frères, nous commencerons le soir du Mercredi des Cendres, une longue période d’intense vie chrétienne : 90 jours !

                90 jours composés des 40 jours du Carême, des 40 jours du temps pascal avec le Ressuscité et 10 jours entre Ascension et Pentecôte dans l’attente du don renouvelé de l’Esprit Saint qui vient accomplir toutes choses !!

                Ces 90 jours sont les jours du mystère pascal aussi bien dans sa face de mort au péché que dans celle de Vie Nouvelle, toute orientée et façonnée par Dieu, sous l’inspiration bienfaisante de l’Esprit. Trois mois centraux de notre année chrétienne.

                Ce mystère pascal, c’est notre bien le plus précieux depuis notre baptême qui nous l’a fait vivre réellement sous le mode du sacrement. Depuis ce jour, toute notre vie est pascale. Toute notre vie est accueil du Seigneur Ressuscité Lumineux, Vivant, Splendide et plein d’amour à notre égard. Toute notre vie est façonnée par sa main, toute notre vie est Passage, sans cesse renouvelé, de la mort à la Vie, des ténèbres à la Lumière, de l’amour de nous-mêmes à l’amour de Dieu.

                Alors pourquoi ce carême ?

                C’est que vous le savez bien, le temps, le tumulte de la vie, l’insouciance et l’indifférence de cœurs qui n’aiment pas assez, … tout cela fait que nous perdons de vue ce Bien précieux entre tous, nous nous y habituons ou ce qui serait pire, nous nous soustrayons à son action en nous.

                Le carême est d’abord le temps du souvenir joyeux de l‘amour pascal que Dieu nous porte. Commençons ce Carême dans l’action de grâce pour notre baptême, « pour avoir été arrachés au mal, aux ténèbres et à la mort, pour être plantés dans le royaume lumineux du Christ. » Le carême, c’est le temps de la gratitude : laissons-la monter du fond de notre cœur vers Dieu, laissons cette gratitude envahir notre âme pour que tout ce que nous entreprendrons comme effort de sainteté soit dans ce climat de joyeuse gratitude pour Dieu qui nous a tant aimés, le premier.

                Le Carême est aussi le temps de l’espérance réaffirmée : nous ne pouvons pas grand-chose pour nous faire être un peu mieux ! Notre médiocrité nous accable parfois au-delà de toute mesure : mais le carême nous fait nous tourner avec une confiance accrue vers le Seigneur Victorieux du mal, toujours, ce Seigneur éblouissant de Vie et d’Amour que nous rencontrerons dans la prière, la communion ou la méditation des Ecritures qui sont les lettres d’affection qu’il nous a adressées depuis si longtemps !

                Dans ce climat de douce gratitude peuvent alors s’exercer les œuvres de conversion du carême. Ce sont celles que Jésus lui-même nous indique : une prière intime avec lui, plus longue et plus donnée de notre part. Un jeûne de ce qui nous encombre (nourriture, objets,) de ce qui nous rend esclaves (passivité devant la télévision, abus du portable et abus d’Internet), un jeûne pour briser nos chaînes secrètes, en un mot un jeûne pour aller avec plus de fraîcheur et de jeunesse enthousiaste à la rencontre du Christ. Enfin, partage, générosité renouvelée, limite imposée à notre égoïsme ou à notre instinct de possession.

                Le résultat, au bout de 40 jours ? Un chrétien renouvelé, rajeuni, heureux de croire, enthousiaste de vivre avec le Christ et de chanter avec lui les louanges du Père. Cette transformation à laquelle nous nous serons prêtés pendant 40 jours, manifestera pleinement que dans le Carême, c’est la force de Pâques qui agit et que le but de ces jours est de devenir davantage vivants de la Vie nouvelle qui jaillit sans cesse du Christ.

                Bon 90 jours à tous ! Et commencez votre chemin pascal le soir des Cendres. Tout de suite ! Si vous attendez, vous allez avoir tout de suite mille fausses raisons de ne rien faire, que vous justifierez comme toujours avec des raisons qui ne tiennent pas, … et vous le savez bien !

               Allons ! tout de suite en marche, c’est le sens des cendres que vous viendrez chercher auprès du Christ que le prêtre représente. Amen.

     

  • Lettre mensuelle de Février

    Télécharger la lettre

    Quelques annonces :

    Mercredi 21 février : Préparation à la confirmation, 18H -20H30.

    Jeudi 22 février : Fête de la Chaire de St Pierre. 18H Bonsecours messe pour le repos de l’âme du Roi Stanislas duc de Lorraine.

    Vendredi 23 février : 20H30 au presbytère rencontre de l’équipe de catéchuménat.

     

  • CONCERT LECTURE

     

    Pauline.png St Pierre N. D. de Bonsecours

     

    Connaissance du patrimoine spirituel et musical de la Tradition Catholique… Une heure pour écouter et méditer des textes que la musique commente et enrichit…

     

    Spiritualité des Sœurs de la Doctrine Chrétienne :

     

    Congrégation fondée en 1683 à Lucey pour l’enseignement des petites filles, à la campagne, organisée par le Père Vatelot chanoine de Toul.

    Restaurée après la Révolution par la Mère Pauline de Faillonnet.

    Magnifique spiritualité

     

    *La spiritualité de la Mère Pauline, refondatrice au 19è

    et Fanny Mendelssohn

     

    Dimanche 4 février 2018

    Madame Martine Boiché

     

     

    Salle Magdala sous l’église

    St Pierre du côté droit

     

    de 16H30 à 17H30

  • Repas paroissial

     

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    REPAS

    PAROISSIAL 2018.

     

    SAMEDI 27 JANVIER 2018

    12H

    SALLE CLAUDE DERUET

     

    Au cours du repas, témoignage d’un paroissien qui a participé au pèlerinage diocésain en Grèce de cette année :

    « Comment être catholique dans un pays orthodoxe ? »

      

    S’inscrire 

    Soit à la sortie des messes de ce week end…

    Soit par le blog de la paroisse : saintpierre -bonsecours.hautetfort.com

    Indiquer :

    - combien vous serez au repas

    - ce que vous comptez apporter (sucré, salé, viande, salades …) et pour combien de personnes.

     

    Merci.

  • Le baptême du Seigneur.

               St Jean écrit : « Bien-aimés,
 celui qui croit que Jésus est le Christ,
 celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui… C’est lui, Jésus Christ
 qui est venu par l’eau et par le sang :
non pas seulement avec l’eau
mais avec l’eau et avec le sang.
 Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit
car l’Esprit est la vérité.
 En effet, ils sont trois qui rendent témoignage, 
l’Esprit, l’eau et le sang 
et les trois n’en font qu’un.
 Nous acceptons bien le témoignage des hommes ; 
or, le témoignage de Dieu a plus de valeur 
puisque le témoignage de Dieu,
 c’est celui qu’il rend à son Fils. »


                Voilà la clé de lecture que nous donne la liturgie.

                Jésus est venu par l’eau et le Sang : nous songeons tout de suite à l’épisode de la Croix que seul St Jean rapporte : la lance qui perce le cœur du Christ dont il sort de l’eau et du sang. Cette descente de Jésus dans l’eau par solidarité avec les pécheurs qui accomplissent ce rite de Jean Baptiste pour se préparer à l’accueillir, lui, le Christ et cette remontée de l’eau avec l’Esprit qui vient sur lui, annonce le mystère pascal du salut des hommes, mort et résurrection du Christ qui donne l’Esprit Saint et salut qui nous parvient par le baptême dans l’eau et l’Esprit et par le Sang de l’eucharistie reçu dans la communion.

                L’eau, le Sang et l’Esprit du baptême dans le Jourdain et du baptême dans la mort dont parle Jésus en Luc 12/49 : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! » Jésus appelle donc son mystère pascal «  son baptême ».

                Mais le récit de St Marc ajoute quelques précisions : visiblement quand il raconte le baptême de Jésus, St Marc a dans l’esprit la création : l’eau, la parole du Père qui est le Fils et l’Esprit qui place au-dessus des eaux. Voilà une 11ème parole de Dieu : la désignation de son Fils comme son « Fils, son Aimé, en qui lui-même se plaît. » St Marc pense aussi au cri d’Isaïe et de tous ceux qui attendaient, avec tant d’ardeur, la venue du Messie : « Les cieux se déchirent » au-dessus du Christ dans le Jourdain/ « Ah ! si tu fendais les cieux et si tu descendais »  écrit Isaïe 63/19. Et enfin, bien entendu, St Marc songe au déluge avec la colombe qui apporte la réponse que la création a repris après l’abondance des eaux et son travail purificateur.

                Nous avons donc plusieurs épisodes bibliques superposés qui donnent le sens profond de cette scène du baptême : la création, le Déluge - et sa réplique que fut le passage de la mer par le peuple de Moïse – le désir des fidèles du Seigneur –, le baptême de Jésus dans le Jourdain par Jean Baptiste et la mort de Jésus sur la Croix (sang, eau et Esprit donnés)

                Ce baptême est donc le commencement du salut des hommes, la victoire de Dieu sur le Mal, la rénovation et l’achèvement de la Création, le commencement de la révélation du Mystère divin de l’amour du Père du Fils et de l’Esprit, l’annonce que le Ciel est ré - ouvert et que Dieu dans le Fils bien Aimé, est au milieu des hommes pécheurs, solidaire avec eux jusqu’à partager leur pénitence sans avoir lui-même péché.