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Saint Pierre-Bonsecours - Page 46

  • Oraison du 2ème dimanche

    2ème oraison :  Seigneur tout-puissant et miséricordieux, ne laisse pas le souci de nos tâches présentes entraver notre marche à la rencontre de ton Fils ; mais éveille en nous cette intelligence du cœur qui nous prépare à l’accueillir et nous fait entrer dans sa propre vie. Lui qui règne.       

    @ il s’agit à nouveau de « courir au-devant du Christ » (même thème au vendredi de la 2è semaine). C’est un thème du Cantique des Cantiques. Pour St Pierre Damien, c’est l’Eglise qui se presse au-devant de son Epoux, avec les lampes allumées de sa joie et de sa prière.

    @ La course est entravée par les « actus terreni » (= le souci des tâches présentes) C’est une expression favorite de St Grégoire le Gd, moine, qui se plaint sans cesse d’être entravé dans sa contemplation par « les actes terrestres » de sa mission de pasteur et de pourvoyeur de biens pour sa cité de Rome. Il s’agit donc plus du tourbillon de la vie que d’actes mauvais !, plus d’êtres submergés par les activités professionnelles qui fait vivre une vie végétative au niveau de la foi et laisse insatisfaits tant de chrétiens. L’Eglise demande donc le secours divin pour que le progrès spirituel des fidèles et leur rencontre du Christ ne soient pas empêchés : c’est le risque que soit engourdie et étouffée la perception des choses de Dieu « que donne la Sagesse ».

    @ Traduction « intelligence du cœur » en fait = don de la Sagesse, un des 7 dons. Cette perception de sagesse nous donne « de partager le sort du Christ ».

    Origine : sacramentaire gélasien.

    Pour aller plus en profondeur : Livre du Père Patrick HALA moine de Solesmes
    « la spiritualité de l’Avent à travers les collectes », éditions de Solesmes 2004 168 pages

  • 1er de l’Avent A

    778754599.jpg            Le Seigneur une fois de plus nous parle de sa venue… ou plutôt selon le mot de St Matthieu « son avènement » qui a donné le mot « Avent » : nous attendons l’avènement du Seigneur, sa venue dans la Gloire.

                Cette attente sûre de la venue Glorieuse du Fils de l’homme repose sur la venue historique, dans la condition humaine, dont nous allons fêter l’anniversaire à Noël. Ainsi les deux avènements sont liés, l’un dans la simplicité et la discrétion à Bethléem, l’autre dan la Gloire à la fin du temps, quand le Seigneur viendra inaugurer son Règne.

                Entre les deux « venues » - la discrète à Noël et la Glorieuse à la fin – il y a la venue secrète, aujourd’hui, dans le cœur des hommes devenus ses disciples… venue pour laquelle nous devons toujours être dans la veille :  « vous ne savez ni le jour ni l’heure où le Fils de l’homme viendra »… viendra te visiter, intimement, viendra dans la Parole entendue et reçue, viendra dans l’eucharistie que je vais recevoir tout à l’heure.

                Mais cette articulation des « trois venues du Maître » crée un style de vie, un art de vie chrétien original, à la fois tendu vers l’avenir qui vient de Dieu, enraciné dans l’histoire où Il est déjà venu et vigilant à toute venue secrète et toujours imprévisible du Maître.

                Les premiers chrétiens étaient tenus dans leur quotidien par l’attente de la venue glorieuse : ils aspiraient à son retour… « Viens Seigneur Jésus ! » selon les derniers mots de l’Apocalypse. Puis… cette venue « tardant », ils se sont perdus dans l’amour du siècle et de la terre ! Déjà au 4ème siècle, si riche des grands Pères de l’Eglise... les évêques pactisent avec le pouvoir politique, même au prix de l’hérésie.

                Que dire des terreurs imaginées de l’an 1000 et des explications angoissées, nées du désir de se représenter les choses éternelles et la venue du Maître… ce que Jésus ne fait jamais et par là, nous invite à une très grande sobriété. ! Puis ce sera les trois temps de Joachim de Flore repris par Hegel au 19ème siècle… et puis tant d’autres imaginations.

                Avec le 18ème siècle arrive la sécularisation de l’espérance : l’homme prévoit l’avenir, rapatrie le désir de bonheur et de plénitude du ciel sur la terre, le bonheur de tous est maintenant non plus aux mains de Dieu mais aux mains de l’homme et surtout, du pouvoir. L’avenir est pensé dans la continuité du présent… alors que la venue du Christ est justement imprévisible et d’une autre nature : il vient du Ciel, de Dieu et non de la terre ! Il n’est pas dans la continuité… alors que les espérances séculières sont toujours dans la continuité… qui peut penser la nouveauté radicale, totale ? L’avenir de l’humanité n’est plus au Ciel mais sur la terre –sécularisé – et en même temps cet avenir de l’humanité est divinisé dans les utopies et les idéologies ! Que de morts dans nos cimetières, morts provoquées par ces utopies, ces rêves, ces idéologies ! La « régénération » par la Terreur française… l’idéologie du Progrès de la science… mais voilà que l’atome merveilleux a fait la bombe, la génétique si précieuse permet l’eugénisme aujourd’hui et tant avortements… Et que du nationalisme exacerbé –hélas encore aujourd’hui ! - du nazisme,… du marxisme sous ses différentes formes, et l’écologie radicale aujourd’hui, l’homme nouveau ou le libéralisme sauvage… enfin des millions de morts et une immense déception, une immense tristesse, peut-être même une révolte aujourd’hui. Après le tout « politique », aujourd’hui le tout « individualiste » ! L’un comme l’autre détruit et fait du mal.

                 Il est temps pour nous disciples du Christ de revenir à un sain équilibre :

    L’avenir de l’humanité, il est à Dieu et à Dieu seul !

    La politique est pour la gestion honnête et juste des affaires publiques et pour rien d’autre ! Surtout pas pour « faire rêver » ou « donner des raisons » de vivre !

    Que chacun occupe vraiment sa place, avec souci d’accomplir la volonté du Seigneur, avec ardeur et générosité, « pour le bonheur des autres », sachant que le Seigneur est le Compagnon de route et qu’il peut venir à tout instant. C’est cela la veille. C’est cela qui nous est demandé aujourd’hui par le Maître.

    Amen.

  • Les oraisons du dimanche

    Spiritualité de l’Avent

    avec les 4 oraisons des dimanches

     

             Ces oraisons anciennes composées aussitôt après la période très créatrice des Pères de l’Eglise sont d’une richesse extraordinaire. On les entend distraitement, il est parfois difficile de retenir leur enseignement à la seule écoute du dimanche… Je vous propose une présentation de chacune pour votre méditation et pour entrer dès le premier dimanche dans la saveur du temps de l’Avent. Un bon moyen est de se donner la semaine pour la savoir par cœur.

     

    Une course au-devant du Christ comme une Epouse au-devant de son Epoux

    Qui nécessite une volonté ferme et des œuvres justes

    Qui risque d’être entravée par les tâches présentes

    Qui est conduite avec une joie empressée qu’on demande (la joie de la nativité étant vue comme avant-goût du salut éternel)

    Qui donne la grâce de Noël qui s’épanouit dans la gloire de la Résurrection

    Tel est l’Avent. Bomme course !

     

    1ère oraison :  Donne à tes fidèles, Dieu tout-puissant, d’aller avec courage sur les chemins de la justice à la rencontre du Seigneur, pour qu’ils soient appelés, lors du jugement, à entrer en possession du Royaume des cieux.         

    @ Dirige nos regards vers la seconde venue du Christ, le Jugement et l’entrée dans le royaume des cieux. D’ailleurs on ne parlera de la nativité qu’avec le lundi de la 2è semaine !

    @ De plus, il s’agit de « courir au-devant de lui » (occurentes) St Bernard de Clairvaux qui commente ainsi : «  il ne t’est pas nécessaire de traverser les mers, de pénétrer les nuages ou de franchir les montagnes : ce n’est pas un chemin très long qui t’est proposé : il te suffit de rentrer en toi-même pour courir au-devant de ton Dieu. » On retrouve ce mot à la liturgie de la Présentation au Temple, dans l’antienne qui accompagne l’allumage des cierges.

    @ « œuvres justes » (justis operibus) expression très rare dans les sacramentaires. (dans la 2è lecture, St Paul invite à rejeter les oeuvres des ténèbres (Rm 13/12) cette expression est des pères de l’Eglise : Chromace d’Aquilée, Cyprien de Carthage, Raymond Lulle.

    @ Mais dans cette course, il faut tenir : c’est l’objet de la demande : recevoir de Dieu une volonté ferme et durable.

    @ Nous « serons associés à sa droite » dans le royaume :expression moins abstraite qu’en français

     

    Origine : sacramentaire gélasien[1] ; ne se trouvait pas dans l’ancien missel comme toutes celles des dimanches de l’Avent. Dans le texte ancien à la place de tes fidèles, il y avait « la famille de Dieu »

     

    [1] Un sacramentaire est une collection d’oraison rassemblée dans un volume ou un rouleau. Le Gélasien est rattaché au Pape Gélase au 5ème siècle, l’autre à une ville Ravenne 6ème /7ème siècles, le Grégorien au Pape St Grégoire le Grand au 7ème siècle.

    Pour aller plus en profondeur : Livre du Père Patrick HALA moine de Solesmes
    « la spiritualité de l’Avent à travers les collectes », éditions de Solesmes 2004 168 pages

  • Le Christ Roi

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             Ce dernier dimanche de l’année liturgique… comme le premier de l’Avent nous fat contempler la Venue glorieuse du Christ et l’établissement définitif du Royaume de Dieu, l’accomplissement du « Dessein de Dieu, formé en Lui dès avant la fondation du monde. »

             En cette année St Luc qui s’achève, le texte prévu pour la seconde lecture – tiré de l’épitre aux Colossiens - est source d’une très grande méditation !

             Paul – qui médite sur ce mystère depuis sa rencontre fulgurante et transformante avec le Christ sur le chemin de Damas – explicite peu à peu ce que le Seigneur lui a fait voir. Et il nous met d’abord devant la Croix.

             Parce que « la Croix nous partager l’héritage des saints dans la lumière. » Et l’épisode de l’Evangile du Bon Larron en est l’illustration magnifique : « Souviens-toi de moi quand Tu viendras dans Ton Royaume » demande le bon Larron… « aujourd’hui tu seras avec moi dans la paradis. » Mais c’est héritage nécessite que « Dieu nous arrache aux forces des ténèbres » dont nous sommes si fortement complices. Même guéris même en progrès spirituel, comme nous sommes encore vulnérables et facilement fascinés par le mal au point de l’accomplir comme si cela allait nous rendre heureux !!

             Celui qui est notre salut, c’est le Christ. Et Paul affirme : « il est l’Image du Dieu invisible ». On peut comprendre que comme homme – Verbe Incarné – il est, de fait pour nous, le Dieu invisible qui se rend visible : « Qui m’a vu a vu le Père. » dira Jésus. Mais on peut aussi comprendre que dans la Trinité, « le Fils est le resplendissement de la Gloire du Père » comme dit l’épitre aux hébreux, le Père est la lumière et le fils en est le rayonnement, l’Image. Quant à nous, il apparaît alors clairement que nous sommes à l’image de l’Image, de « celui qui est le premier né de créatures » que nous sommes.

             Ce Christ est le créateur : « tout a été créé par lui. » Mais il est aussi le but de la création: « tout a été créé pour Lui ou vers Lui ». Et tout sera récapitulé en Lui cieux, terre, monde visible, invisible… Non seulement il est le créateur mais il est aussi celui qui est l’harmonie du cosmos, qui fait de ce monde un monde non pas chaotique mais ordonné et intelligible par l’homme : « tout subsiste en Lui. » Tout est maintenu en Lui.

             Et comme récapitulateur de tout, « il est la tête de l’Eglise » qui est justement l’humanité rassemblée en un seul corps pour être parfaitement unie à Dieu. Cette Eglise qu’ll  a inaugurée en ressuscitant des morts : «  premier né d’entre les morts. »

             Enfin il est, le Christ, celui en qui repose « la plénitude divine » et pacificateur de tout « puisqu’il a établi la paix par le sang de sa croix ». Retour à la contemplation première, parfaite harmonie de cette contemplation du Christ dont la croix révèle la profondeur et la centralité dans l’histoire : tout va vers Lui et tout en découle.

  • Concert de Noël

    Sans titre.pngNotre Dame de Bonsecours

     

    CONCERT DE NOËL

     

    DIMANCHE 27 NOV. 2016

    17H 

    Par l’orchestre de Science PO Paris et Chœur du Campus de Nancy

     

    Jean Sébastien BACH    

    Félix MENDELSSOHN

    CHANTS DE NOËL DE DIFFÉRENTS PAYS EUROPEENS 

    Entrée libre.

    Dons pour la Lutte contre le Cancer.

     

  • Lettre mensuelle de novembre

    Télécharger la lettre en version imprimable

     

    Samedi 5 novembre : 10H15-11H45 rencontre de catéchèse salle St Jean Paul II.

    Mardi 8 novembre : au GEC, cours Léopold, suite du cours sur St Jean/ Chapitre 4. 14H30 et 20H30

    Mercredi 9 novembre : 18H-20H30 rencontre de préparation à la confirmation. Rendez-vous à la crypte.

    Samedi 12/Dimanche 13 : Clôture de l’année jubilaire de la Miséricorde. Samedi messe pour les Chrétiens d’Orient.

    Lundi 14 novembre : 15H30 à Bonsecours messe avec les recteurs de pèlerinage de l’Est de la France.

    Mardi 15 novembre : 20H30 salle St Vincent de Paul. Etude biblique avec le diocèse. Pentecôte et Babel

    Jeudi 17 novembre : 14H30 salle St Jean Paul II Rencontre du Mouvement Chrétien des Retraités.

    Vendredi 18 novembre : réunion de l’équipe paroissiale de préparation au mariage.

    Samedi 19 novembre : 10H15-11H45 rencontre de catéchèse salle St Jean Paul II

    Lundi 21 novembre : Présentation de la Ste Vierge au Temple. A Bonsecours à 18H30 messe avec vêpres intégrées.

    Jeudi 24 novembre : 20H à l’Asnée Seconde conférence d’histoire de l’Eglise diocésaine par le Père Bombardier

    Samedi 26 novembre/ Dimanche 27 novembre : Premier dimanche de l’Avent.

    A 17H concert de bienfaisance par des étudiants de Sciencepo à Bonsecours.

     

    Une date à retenir dès maintenant :

    LE SAMEDI 4 MARS 2017

    DE 9H30 À 17H.

    C’est la date du pèlerinage à Toul et à Nancy dans le cadre de l’année diocésaine.

    Cette année est voulue par notre évêque pour mieux connaître notre Eglise de Nancy et Toul.

    Que l’on soit natif de Lorraine ou seulement séjournant en terre lorraine pour quelques années, il nous est bon et profitable de découvrir ou redécouvrir notre histoire locale, notre enracinement chrétien. Nous sommes des héritiers et plus nous en serons conscients, plus nous serons à même d’être des fondateurs.

    On n’est pas disciple du Christ de la même manière au Pays basque, en Alsace, en région parisienne ou en Normandie … et en Lorraine. Chaque diocèse a son terreau, sa saveur, son originalité…

                      Ce pèlerinage du 4 mars concerne les 7 paroisses de notre secteur de Nancy Ville et le secteur du Saintois. Bonne occasion de faire connaissance !

                      Le matin, nous découvrons à Toul nos origines : comment la foi chrétienne est arrivée chez nous ? Comment « le dessein du Père de nous voir saints et irréprochables sous son regard », « destinés à être pour Lui, dans le Christ, des fils et filles adoptifs, comment ce dessein s ‘est-il réalisée chez nous ? Enseignement, visite spirituelle de la cathédrale de Toul et prière.

                      Le midi, repas à la Maison de l’Asnée et découverte de la maison, « centre » des activités du diocèse, temps d’échange.

                      Puis descente à la cathédrale de Nancy, pèlerinage personnel au baptistère, à la cathèdre de l’évêque et à l’autel puis messe.

                      Une animation spécifique pour les enfants et les jeunes est prévue pour qu’on puisse venir en famille.

                      On se plaint souvent en ce moment de la pâleur de notre présence chrétienne dans notre pays, d’une sorte d’effacement obligé par la fausse conception de la laïcité mais aussi consenti par bien des catholiques par paresse ou peur,… ce qui laisse le devant de scène à d’autres.

                      C’est le moment ou jamais de nous retrouver, de replonger dans nos sources, de nous revigorer au contact des saints fondateurs. Cela ne sert à rien de se plaindre et de désoler. Agissons. Nous en avons l’occasion, tout près de chez nous. Je compte vraiment sur vous.

    PS : il y a des frais… d’où une inscription et une participation financière qui a été « égalisée » pour que ceux du Pays Haut ou du sud de notre diocèse, les plus loin, ne soient pas pénalisés.

     

     

    Toujours dans le cadre de l’année diocésaine…

    A la découverte de l’histoire de notre Eglise locale avec le Père Jacques Bombardier.

    2ème et 3ème rencontres, à L’Asnée, les jeudis 24 novembre et 15 décembre de 20H à 22H.

     

     

    Travaux.

    Une première tranche de travaux a commencé et sera bientôt terminée à côté de la crypte : nous aménageons la salle jumelle de la salle St Vincent de Paul qui était en très piteux état au point d’être inutilisable. Un généreux donateur nous a offert les travaux d’aménagement (isolation, peinture, menuiserie…) Qu’il soit très vivement remercié de cette générosité aussi belle que discrète.

     

     

    L’Evangile de St Marc commenté…

    « Chemin faisant, Jésus disait »

    Entretien entre le Père Jacques Bombardier et Corinne Charlot, un quart d’heure chaque semaine sur RCF, les lundi et samedi matin.

  • Fête de la Toussaint

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    FÊTE DE LA TOUSSAINT

    A LA PAROISSE SAINT PIERRE NOTRE DAME DE BONSECOURS

     

    Confessions : Lundi 31octobre 16H-17H15 à Bonsecours

    Messes de la fête       

    Lundi 31 octobre 18H messe à Bonsecours

    Mardi 1er 11H   messe  à Bonsecours. Attention !!

     

    2 Novembre, Jour de prière pour les défunts

    19H messe à la crypte de St Pierre.

    Fête de la Toussaint

    Merveilleuse fête ! C’est la fin de l’année : les jours diminuent et la nuit augmente, le temps est gris et la pluie assombrit les jours. Les hommes peuvent se demander : où allons-nous ? où nous conduit l’histoire des hommes ? Ils peuvent imaginer, comme nos lointains ancêtres celtes, que le monde vers lequel nous allons est un monde de ténèbres, d’esprits mauvais, de chaos, de sorcières…

    Dans la fête de la Toussaint, l’Eglise nous redit sa foi : elle nous montre le Royaume de Dieu que Jésus est venu commencer par sa mort et sa résurrection. Regardez ce que nous dit St Jean : ce qui nous attend à la fin de l’histoire, à la fin de notre histoire personnelle, c’est Dieu lui-même ! Il veut nous accueillir dans sa lumière,, dans son amour, dans la communion avec tous les hommes qui nous ont précédés et qui sont des membres de notre famille ; Il nous veut saints avec tous les saints. St Jean s’exprime avec des images ; laissons-les façonner notre esprit : ce qui nous attend est lumière, allégresse, communion, beauté !

     

    Jour des morts

                      Au lendemain de la Toussaint, l’Eglise nous invite à la prière pour tous ceux qui sont morts. Pourquoi ? Le Royaume de Dieu auquel nous sommes appelé, est si beau et si extraordinaire, que l’Eglise prie pour que tous les défunts puissent y être accueillis. Or certains défunts sont sans doute en attente : promis au Ciel, ils ne sont pas encore prêts à y entrer ; ils doivent encore réparer pour le mal qu’ils ont accomplis. Alors nous prions, nous unissons notre prière au sacrifice du Christ à la messe pour que ces défunts de nos familles, de nos amis et même tous ceux que nous ne connaissons pas, puissent rapidement entrer dans le paradis qui leur est promis. C’est notre amour pour eux – notre charité – qui nous pousse à cette prière.

  • ACTIVITES PASTORALES DE L’ANNEE 2016-2017

    Télécharger le tract

    misericorde.pngDimanche 11 septembre 14H-17H

    Pèlerinage paroissial à la Porte Sainte à St Sébastien.
    Rendez-vous à la crypte de St Pierre à 14H. Fin 17H

     

     

     

     

     

    Saint Pierre.pngMardi 28 septembre salle St Vincent de Paul 20H30

    Etude biblique commune : la beauté de l’Eglise.

    Dates :    11octobre, 15 novembre, 13 décembre, 17 janvier, 28 février

                      21 mars, 25 avril, 16 mai, 20 juin.

     

     

     

    Saint Pierre.pngConnaissance de l’histoire de notre Eglise diocésaine

    3 jeudis pour commencer à la découvrir dans sa richesse… par le Père Jacques Bombardier les jeudis de 20H à 22H , Maison de l’Asnée les 13 octobre, 24 novembre et 15 décembre 2016.

     

     

     

     

    concert.pngDimanche 16 octobre 16H30        Musique sacrée

    à Bonsecours, Concert de la Toussaint

    Stabat Mater de Palestrina, Miserere d’Allegri…

    Autres concerts : 11 décembre concert de Noël,

    26 février en l’honneur de Stanislas, 23 avril concert de Pâques et

    25 juin, concert de Pentecôte.        

     

     

    misericorde.pngDimanche 13 novembre à Bonsecours et à St Pierre

    Durant les messes, clôture de l’année Jubilaire de la Miséricorde.

     

     

     

     

     

     

    bible.pngRécollections bibliques

    Samedi 19H30-22H avec pique nique, dimanche 9H15-12H avec messe

    Salle St Vincent de Paul.  

    10-11 décembre 2016      Abraham
    11-12 février 2017            David
    18-19 mars 2017                Moïse

        

          

    fourier.pngalix.pngConcert lecture   Connaissance de notre patrimoine spirituel.

    Cette année, St Pierre Fourier et Bienheureuse Alix Le Clerc

    Dimanches 29 janvier et 5 février 2017. 16H30-17H30 Bonsecours

     

     

     

     

     Saint Pierre.png  Samedi 4 mars 2017 avec le secteur de Nancy

    Pèlerinage à Toul aux sources de notre Eglise diocésaine.

     

     

     

     

     

    Saint Pierre.pngDimanche 2 avril   14H30- 17H30

    Un après-midi pour découvrir la riche histoire religieuse de Nancy

     

     

     

     

     

    troyes.pngJeudi de l’Ascension

    « Dans le cadre de la connaissance religieuse de notre nouvelle région du Grand Est, pèlerinage à Troyes ».

     

     

     

    foi.pngApprendre à exprimer et partager sa foi.

    Plusieurs propositions seront faites durant l’année pour progresser dans cette transmission et expression de notre foi à l’école de B’Abba.

  • Notre Dame de Bonsecours

    Télécharger le calendrier de l'année 2016-2017 au Sanctuaire Notre-Dame de Bonsecours

  • Bien noter pour cette semaine à la paroisse…

    Mercredi 7 septembre :

    Nous célébrons l’anniversaire de la consécration de l’église de Bonsecours le 7 septembre 1741 par Mgr Bégon évêque de Toul.

                Messe à 18H à Notre Dame de Bonsecours.

     

    Jeudi 8 Septembre Fête de la Nativité de la Vierge Marie

    C’est la première des fêtes du cycle marial, la Nouveauté du salut qui se prépare dans l’ombre, dans le discrétion du foyer d’Anne et de Joachim… au moment où le peuple d’Israël s’apprête à fêter le Nouvel An.

                Messe avec vêpres intégrées à 18H30 à Bonsecours comme toutes les fêtes mariales de l’année.

     

    Samedi 10 septembre à 20H30 à Bonsecours

    20H30 concert par le célèbre groupe nancéen « Voxpop ».
    Musique sacrée française du XXè… autour de la messe « Cum Jubilo » de Duruflé.

  • Dernière fête mariale de l’année

    LUNDI 22 AOÛT

    FÊTE DU COURONNEMENT DE LA VIERGE MARIE

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     A Bonsecours

    18H30 messe
    avec les vêpres intégrées.

  • Le Magnificat

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                « Là où est ton trésor, là sera ton cœur. » (Luc 12/34) Ainsi s’exprime Jésus dans une discussion avec les siens sur le chemin de Jérusalem. Et il poursuit en montrant aux siens ce qui est secondaire et ne doit pas constituer leur « trésor ». Le trésor, en effet, c’est ce à quoi on tient par dessus tout ! C’est là où on met tout l’élan de son être, tout son cœur au sens du 17ème siècle c’est-à-dire tout son courage, c’est ce qu’on veut vraiment, c’est ce qui en fin de compte, donne sens à notre existence. C’est ce qui nous fait « courir ».

                Dimanche dernier, devant les siens, Jésus dit le trésor de son cœur : « je suis venu apporter un feu sur la terre (Jean Baptiste l’avait annoncé : « Lui vous baptisera dans le feu et l’Esprit ».) et comme je voudrais qu’il brûle déjà. Je suis venu pour un baptême et quelle est mon angoisse jusqu’à ce qu’il ne soit accompli. » (Luc 12/49) Le trésor du Christ, c’est sa mission de donner le Feu de l’Esprit Saint par le chemin d’un baptême, un « plongeon » au sens propre dans les ténèbres, le péché et la mort des hommes pour en ressusciter.

                Aujourd’hui 15 août, c’est Elisabeth et Marie qui nous livrent « le trésor de leur cœur ». Elisabeth chante sa joie d’être mère mais surtout l’expérience inouïe de sentir l’allégresse de son enfant en son sein quand il rencontre l’enfant qui est dans le sein de la Vierge, « la Mère de son Seigneur venue à elle ».

                Et Marie lui répond par sa prière à haute voix, le Magnificat.

               Nous voyons comment prie Marie, comme une femme qui vit dans la Bible. Elle s’est constituée « un trésor de Paroles divines reçues par les prophètes et les psaumes ; elle les a passées et repassées dans son cœur, elles ont pris chair en elle et maintenant, elle les redit à Dieu comme des Paroles divines qui, incarnées en elle, sont capables d’exprimer tout son être, tout son trésor intérieur.

                Marie exulte du plus profond de son être : elle ne prie pas seulement devant Dieu mais EN DIEU : « mon esprit exulte EN Dieu mon Sauveur ». Elle se sait si petite qu’elle ne s’aperçoit pas d’elle-même; elle est toute fascinée par Le Très-Haut, possédé par Lui, ce qu’il est et ce qu’Il lui donne. En ce sens, elle est encore plus humble que le publicain de la parabole: elle s’est perdue de vue en exultant et en magnifiant Dieu alors que le publicain est encore un peu centré sur lui, en ne faisant que demander pardon de ses péchés. Il a une juste attitude devant Dieu mais n’a pas encore accédé à la véritable humilité.

                Et sa joie confesse le don extraordinaire qui lui a été fait : « Le Puissant a regardé soin humble servante et a fait pour moi des merveilles. » La Vierge Marie, dans son cantique du Magnificat, se déclare d’emblée « l’humble servante » du Seigneur... ce qu’elle avait dit à l’ange de l’Annonciation: « je suis la servante du Seigneur qu’il me soit fait selon votre parole ». Marie se présente comme l’humble servante de Dieu.

                Elle est humble dans le fait qu’elle reconnaît en toute vérité les dons que Dieu lui fait et qu’elle en dit l’ampleur sans fausse hésitation: « Le Très-Haut ( servante elle est la Très bas) a fait pour moi des merveilles, toutes les générations me diront bienheureuse. » Elle sait la mesure du don de Dieu d’être la mère du Fils de Dieu. Elle sait la mesure du don et sait qu’elle sera, à cause de cela, toujours dans le cœur des croyants dont toutes les générations la proclameront bienheureuse.      Voilà la véritable humilité: un regard juste sur soi, un sens calme de sa petitesse, une reconnaissance loyale et limpide des dons que Dieu a faits, une action de grâce joyeuse et filiale pour Dieu qui a tant comblé, sans raison, sans mérite de notre part.

     

                Cette humilité est NECESSAIRE pour aller à Dieu, ce désir d’humilité au moins. Car Dieu est lui-même humble – « je suis doux et humble de cœur »  dit Jésus l’Image parfaite du Père – et il est le Dieu des humbles : c’est ce que les saints du judaïsme après l’exil ont découvert et vécu, eux les « pauvres du Seigneur »… que Jésus déclare heureux.

                Le Dieu dont parle ensuite Marie est un Dieu qui est le Dieu des humbles : d’où le renversement des puissants, l’exaltation des humbles, le renvoie des superbes, des riches les mains vides alors que les mains des affamés sont comblées. Marie vit déjà de l’enseignement radical de Jésus  - « qui s’élève sera abaissé » - enseignement qui est en fait le grand combat spirituel de chaque croyant. Et ce combat n’est pas seulement contre les vanités ridicules dont le pharisien est un bel exemple et que la société humaine nous offre si souvent ! C’est un combat pour atteindre vraiment la limpidité du cœur et être débarrassé des vanités secrètes qui sont un frein à la pleine réalisation surnaturelle de notre personne.

                Enfin Marie nous livre la dernière merveille de Dieu à ses yeux : Dieu s’est souvenu, lui le Dieu fidèle, de sa promesse à Abraham ; il s’est souvenu et il a réalisé ce qu’il avait promis. Abraham par l’enfant qu’elle va mettre au monde, aura des enfants aussi nombreux que les étoiles du ciel puisque « ce mystère, c’est que toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile. » (Ephésiens 3/6)

    « Que faisons - nous de vivre en nous-mêmes,... de nous glorifier en la connaissance que nous avons ? que sommes-nous ? Que savons-nous ? Nous savons quelque chose des langues et des sciences humaines.... et quand tout cela serait en sa perfection, qu’est-ce au regard de ce à quoi nous sommes appelés ? Nous sommes appelés à des choses plus grandes. Nous sommes appelés à connaître non seulement ce monde mais l’auteur du monde et à vivre en Lui et de Lui une vie sans fin....Appelés à un si rare objet, à une vie si haute, à une félicité si grande, ne revalons pas nos esprits à choses si basses, ne mettons pas notre plaisir en une vanité si petite que nous-mêmes....O vision de Dieu! C’est notre vie pour jamais: ne nous contentons de rien moins. »   Cardinal Pierre de Bérulle. 17ème siècle français.

  • ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE

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    SANCTUAIRE NOTRE DAME DE BONSECOURS NANCY

    Dimanche 14 : 21H30 à Bonsecours procession et veillée mariale

    Lundi 15  : 9H30 messe à Bonsecours

    11H messe à la crypte de St Pierre

    17H30 vêpres et salut du St Sacrement

  • LA PRIERE DU SEIGNEUR

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    Commentaire :

    NOTRE / PERE / QUI ES AUX CIEUX

               Soulignons d’emblée le contraste entre l’appellation « Père » qui indique que Dieu prend soin de nous et « aux Cieux » expression typiquement biblique, non abstraite et qui signifie « hors de la portée de l’homme », « mystérieux », « inaccessible », « au-delà de tout » ….

                Notre et non pas mon: Père de tous les hommes ; nous sommes donc tous frères. Seul Jésus peut dire « Mon Père » comme Fils unique.

                Dieu Mystère, inaccessible à l’homme ! Mais, écrit St Cyrille de Jérusalem, « sous prétexte que je suis incapable de boire tout le fleuve, me priverai-je d’en prendre modestement ce qu’il m’en faut ? Ou encore, sous prétexte qu’entré dans un grand verger je ne puis en manger tous les fruits qui s’y trouvent, veux-tu que j’en sorte finalement avec la faim ? »

                « Comme Moïse, cachons-nous dans le creux du rocher, c’est-à-dire en quelque page de l’Ecriture pour saisir, au moins indirectement, et comme en passant, un éclat de sa Gloire, quelque manifestation de sa vie. » (Cantalamessa).

                « En quel sens, demande St Ambroise, Dieu se promenait-il dans le paradis puisqu’il est toujours présent partout ? Cela signifie, je pense, que Dieu manifeste sa présence dans les différents textes des divines Ecritures où l’on rencontre partout sa présence. » ( De Paradiso 14,18)

     

    QUE TON NOM SOIT SANCTIFIE

    Texte transcrit – de saveur très juive – et non traduit. Cela signifie : Que ton Nom soit connu, aimé, loué de tous les hommes. ! Qu’ils le respectent comme un nom saint !

     

    QUE TON REGNE VIENNE

    Le règne de Dieu accompli, achevé, c’est, dit St Paul « Dieu tout en tous. »

                Que Dieu soit présent dans les cœurs des hommes. Que la Paix y règne, l’harmonie, l’équilibre. Que Dieu soit aussi de plus en plus accueilli par les hommes ! Que vienne le paradis, la fin des temps ! Que la présence de Dieu dans les cœurs, entre les hommes et dans la nature, apporte paix, douceur, miséricorde et justice.

     

    QUE TA VOLONTE SOIT FAITE   SUR LA TERRE COMME AU CIEL

                Jésus parle souvent de la volonté de Dieu : « La volonté de Dieu est de sauver tous les hommes » ( Jn 3/16-17) « que je ne perde aucun de ceux que le Père m’a donnés et que je les ressuscite au dernier jour » (Jean 6)

                La volonté de Dieu, ce sont aussi les conseils donnés pour notre vie dans l’Evangile et par l’Eglise ( Jn14/21)

                La volonté de Dieu, l’homme peut la refuser. C’est pourquoi on prie pour qu’elle se fasse!

                Les quatre premières demandes ont décentré le priant de lui-même. Au lieu de formuler tout de suite ses demandes, le priant conduit par Jésus se tourne vers le Père, le contemple dans sa proximité si souvent expérimentée mais aussi dans sa vie divine, hors de toute portée humaine, de toute compréhension humaine. Puis le priant fait sien le Dessein de Dieu : la venue du Règne, la reconnaissance de Dieu par tous, la volonté salvifique de Dieu.

     

    DONNE-NOUS AUJOURD’HUI NOTRE PAIN DE CE JOUR

                Trois sens, fruit de la méditation d’Israël sur le séjour au désert, sur le don de la Parole au Sinaï et de la Manne. Le Pain de chaque jour, c’est…

                * la nourriture terrestre, don de Dieu et fruit de la terre et du travail des hommes. Elle nourrit notre corps.

                * La Parole de Dieu qui nourrit notre intelligence, notre mémoire et notre cœur. Dans le monde biblique, on appelle le texte choisi de la lecture publique de la Parole de Dieu pour chaque semaine, la « parasha » c’est-à-dire « la bouchée du jour ».

                * le Corps eucharistique du Christ qui nourrit notre âme. C’est le Pain de Vie.

     

    PARDONNE-NOUS NOS OFFENSES

    COMME NOUS PARDONNONS AUSSI À CEUX QUI NOUS ONT OFFENSES

                Normalement selon le texte, que Dieu nous remette nos dettes COMME NOUS LES AVONS REMISES à ceux qui nous devaient. La condition pour être pardonné par Dieu est de pardonner à ceux qui nous ont offensés.

     

    ET NE NOUS SOUMETS PAS À LA TENTATION MAIS DELIVRE-NOUS DU MAL

                Nous sommes tentés de faire le mal, c’est notre condition humaine. Jésus lui-même a été tenté. Nous demandons à Dieu de résister à cette tentation, de ne pas entrer en tentation, de ne pas succomber. Nous ne sommes pas maître du premier mouvement qui est celui de la tentation, mais comme dit Ste Bernadette, nous sommes maître du second mouvement : vais-je suivre cette tentation… ou lui résister ? Le mal est tapi à ta porte, dit Dieu à Caïn, tu dois lui résister. .. ou lui résisteras-tu ?

               Nous demandons d’être délivrés du Mal, de l’Esprit du Mal ou, comme l’appelle Jésus,   Satan, l’Adversaire,   le diviseur, le Menteur depuis les origines, le Prince du Mensonge…

  • Tous les offices ont lieu à la crypte de Saint Pierre

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    Pourquoi cette affiche ? Quelques pierres sont tombées d'une voûte et voilà notre église fermée. Quelques photos de la voûte qui nécessite une restauration :

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    Approchons nous pour voir les fissures. La tache blanche est la place des pierres manquantes. Les joints entre les pierres ont disparus et la poussée est beaucoup trop forte sur les voûtes.

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    Pour compléter la visite, voilà deux albums photos pour ceux qui n'ont pas encore visité la crypte CLIC et pour nous souvenir de l'église Saint Pierre soustraite à nos regards CLIC