I, Arrestation de Jésus et comparution.
« Première station du Chemin de Croix » devant le Saint Sacrement.

Nous sommes devant le St Sacrement c’est-à-dire devant le signe de la Présence réelle du Christ Ressuscité. Toute l’humanité de Jésus a été divinisée dans la Résurrection du matin de Pâques. Il garde le signe des stigmates des clous sur ses mains, son côté et ses pieds. Ce qui nous rappelle que tous les événements de sa vie de Messie sont éternisés et qu’en Lui ressuscité, à tout moment, nous pouvons les revivre : leur efficacité pour notre salut et notre divinisation est totale, toute sa vie nous est offerte, non pas dans le souvenir d’un passé mais dans la rencontre actuelle du Christ.
Evoquer devant Lui, par la Parole de l’Evangile, son arrestation et ses rencontres avec les Grands Prêtre et Pilate, c’est les vivre, être rendus présents à la scène de l’Evangile lue.
De l’Evangile de St Jean chapitre 18
Après avoir ainsi parlé, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas prit donc avec lui un détachement de soldats, et des gardes envoyés par les chefs des prêtres et les pharisiens. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes. Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s'avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » Il leur dit : « C'est moi. » Judas, qui le livrait, était au milieu d'eux. Quand Jésus leur répondit : « C'est moi », ils reculèrent, et ils tombèrent par terre. Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. » Jésus répondit : « Je vous l'ai dit : c'est moi. Si c'est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. » Alors les soldats, le commandant et les gardes juifs se saisissent de Jésus et l'enchaînent.
Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne, beau-père de Caïphe, le grand prêtre de cette année-là. Simon Pierre et un autre disciple suivaient Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans la cour de la maison du grand Prêtre, mais Pierre était resté dehors, près de la porte. Alors l'autre disciple - celui qui était connu du grand prêtre - sortit, dit un mot à la jeune servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre. Les serviteurs et les gardes étaient là ; comme il faisait froid, ils avaient allumé un feu pour se réchauffer. Pierre était avec eux, et se chauffait lui aussi. (reniement de Pierre) Or, le grand prêtre questionnait Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine.
Anne l'envoya, toujours enchaîné, au grand prêtre Caïphe.
Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au palais du gouverneur. C'était le matin. Les Juifs n'entrèrent pas eux-mêmes dans le palais, car ils voulaient éviter une souillure qui les aurait empêchés de manger l'agneau pascal. Pilate vint au dehors pour leur parler : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » Ils lui répondirent : « S'il ne s'agissait pas d'un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré. »Pilate leur dit : « Reprenez-le, et vous le jugerez vous-mêmes suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n'avons pas le droit de mettre quelqu'un à mort. » Ainsi s'accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir. Pilate lui dit : « Qu'est-ce que la vérité ? »Après cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais c'est la coutume chez vous que je relâche quelqu'un pour la Pâque : voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? » Mais ils se mirent à crier : « Pas lui ! Barabbas ! » (Ce Barabbas était un bandit.)
MEDITATION
Contemplons d’abord la majesté du Christ. Après l’effondrement de l’agonie à Géthsémani que St Jean a montré quelques temps auparavant, - « mon âme est triste à mourir » - , St Jean – seul témoin oculaire de toute la Passion avec Pierre au début – nous montre la majesté du Christ.
- les soldats, venues l’arrêter, tombent quand il s’approche d’eux et qu’il leur a dit « C’est moi », réponse très proche de celle du Buisson « Je suis ».
- La majesté du Christ en impose à Anne qui, organisateur du complot, perd contenance devant Jésus puis à Pilate qui note st Jean, est impressionné.
Nous sommes devant la majesté voilée du Christ. Il est devant nous tel qu’Il fut devant eux.
Adorons-le
JESUS CHRIST EST SEIGNEUR A LA GLOIRE DU PERE.
Regardons la piètre attitude des hommes devant Le Christ.
- Judas le traître
- Pierre qui renie
- Anne et Caïphe qui machinent la liquidation du Christ
- Pilate le lâche car après tous ses atermoiements, il le leur livra !
- L’acharnement violent des chefs prêtes à demander la libération du malfaiteur pour faire disparaître le Christ.
Nous sommes aussi devant ce péché des contemporains du Christ. Nous leur ressemblons, hommes de la même humanité qu’eux. Reconnaissons notre péché devant le Christ devant qui nous sommes.
REVENEZ A MOI DE TOUT VOTRE CŒUR CAR JE SUIS UN DIEU DE TENDRESSE.
Le climat change. Nous sommes montés à Jérusalem avec le Seigneur et bien vite, nous sommes mis devant son sacrifice, son offrande au Père sur la Croix pour nous, sa mise au tombeau et sa Résurrection découverte au matin de Pâques.
Alors commence le récit de la Dernière Cène à l'atmosphère si pascale.
Adorer, s'offrir, et communier, voilà la participation « consciente, active et fructueuse » à la cette seconde partie de la messe que nous venons de décrire et qui s'achève par la bénédiction et l'envoi en mission « allez dans la paix du Christ », comme autrefois ce fut le cas sur le Mont des Oliviers quand Jésus rassembla les siens avant de disparaître à leurs yeux.
Il était né en 1833 à Raconnigi, près de Turin, aîné de 5 enfants d'une famille modeste. Tout jeune, il désira devenir prêtre. Comme sa famille ne pouvait payer ses études, un prêtre les lui offrit et à 18 ans, il entra au séminaire de Turin.


Depuis ce moment, chaque semaine, le dimanche, l'Eglise proclame les Ecritures à la suite d'Israël et surtout à la suite de Jésus. La Parole de Dieu n'est pas faite d'abord pour la lecture privée, chacun avec son livre. La Parole de Dieu est faite pour être proclamée et entendue dans l'assemblée des croyants. Le peuple de Dieu, c'est son « milieu naturel » : La Parole frappe les oreilles du peuple de Dieu et au milieu de ce peuple, retentit la Voix du Fils, le sommet de la Parole. C'est d'ailleurs Lui qui parle tout au long de la Bible ! « Après avoir, à maintes reprises et sous maintes formes, parlé jadis à nos pères par les prophètes, Dieu, en ces temps qui sont les derniers, nous a parlé par Le FILS qu'il a établi héritier de toutes choses, par qui il a fait les siècles. Resplendissement de sa Gloire, effigie de sa substance, ce Fils soutient l'univers par sa Parole puissante. »[6]


Georges le Tallec, notre diacre, et moi-même votre curé, sommes très heureux de souhaiter à tous les paroissiens de St Pierre Notre Dame de Bonsecours et à tous les lecteurs inconnus de ce blog, une très heureuse et sainte Année 2010.