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Carême - Page 9

  • Méditation du mercredi de la 4ème semaine de Carême

    La méditation est faite à partir des lectures du dimanche

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    Arcabas - Jésus à 12 ans, enseignant au Temple - église Saint Hugues de Chartreuse

    Après le fait – la croix – et son annonce dans l’histoire d’Israël –le serpent de bronze – la raison en Dieu d’une telle action : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils Unique pour que l’homme ne périsse pas. » Raison qui vaut pour lé délivrance d’Egypte, l’éducation dans le désert, la guérison par le serpent de bronze et - a fortiori – par le don du Fils ! Dieu aime sa création et sa créature, même révoltée, pécheresse, pleine de ressentiment. Dieu n’a pas fait la mort, Dieu ne connaît pas la mort, Dieu ne veut pas que l’homme périsse : Dieu le Vivant ne veut que donner la Vie. Nous avons été créés pour recevoir la Vie divine et vivre en communion totale avec Dieu.

    Nous redisons souvent ce verset de St Jean… au point de ne plus nous en étonner ! Au point d’oublier ce que les hommes (en la personne des chefs juifs et du païen Pilate…) ont fait de ce don : ils l’ont tué !Et nous, nous l’édulcorons puisque nous faisons de cet amour l’excuse de notre médiocrité ! …et de nos lâchetés dans la suite du Christ et nos infidélités à l’Evangile !

  • Méditation du mardi de la 4ème semaine de carême

    La méditation est faite à partir des lectures du dimanche

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    Arcabas - Jésus tenté par le Satan - église Saint Hugues de Chartreuse

    Ce serpent de bronze, Jésus en fait une annonce de sa Croix ! Le serpent est dans la Bible, le symbole du mal : rampant et sournois, terrestre (il habite même dans la terre) et mortel. Symbole aussi du désir de l’homme : caché, incertain, louvoyant, tourné uniquement vers la terre… Ce serpent, s’il est dressé vers le Ciel, radicalement comme de l’airain, peut devenir signe du salut.

    Jésus par son incarnation, est devenu solidaire de notre humanité pécheresse, bien que sans péché lui-même. L’homme pécheur – c’est-à-dire moi-même - est tourné vers les choses de la terre, son désir est terrestre, incertain, louvoyant…sensible au serpent et à ses séductions. En Jésus, cet homme pécheur –« incurvé en lui-même » comme dit St Augustin – est tourné vers Dieu, dressé vers le Ciel, réorienté vers Dieu : il peut alors recevoir la Vie même de Dieu, l’Eternelle Vie !

    Que monte de mon cœur mon action de grâce pour l’action de Jésus en faveur de tous les hommes, moi en particulier. Que le jeûne et la maîtrise de mes sens, durant ce carême, m’aident à tourner mon désir vers Dieu.

  • Méditation du lundi de la 4ème semaine de carême

    La méditation est faite à partir des lectures du dimanche

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    Arcabas - église Saint Hugues de Chartreuse

    Nous sommes dans le passage de l’Evangile de St Jean qui nous raconte l’entretien entre Jésus et Nicodème, notable juif venu l’interroger en fin de soirée, à l’heure où dans chaque synagogue les homes se rassemblent pour discuter de la Loi.

    Au moment où nous en sommes de l’entretien, Jésus se réfère à un passage célèbre du livre des Nombres (21/4 et suivants) : les hébreux toujours prompts à la rébellion contre Dieu ou à la récrimination, a perdu patience une fois de plus, regrettant d’avoir quitté l’Egypte et se déclarant lassé de « cette nourriture de famine » la manne !

    Surgissent alors des « serpents brûlants » qui tuent bien des membres du peuple. Israël y voit une conséquence de sa révolte et demande à Moïse d’intercéder une fois de plus pour le peuple. Moïse prie et Dieu lui demande alors : « Façonne-toi un serpent d’airain que tu placeras sur un étendard. Quiconque aura été mordu et le regardera restera en vie. »

    Récrimination du peuple, intercession de Moïse et pardon. Ces « murmures » de dépit, de ressentiment habitent tout cœur humain, habite mon cœur. Je pourrai essayer de repérer ce contre quoi je récrimine souvent, demander à Dieu den être guéri et décider de lutter contre cette mauvaise tendance de mon cœur.

  • Méditation du samedi de la 3ème semaine de carême

     

    La méditation est faite à partir des lectures du dimanche

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    Terre Sainte 2009 - Ein Karim - Eglise de la Visitation

    Tout ce qui est dit de l’Eglise et du croyant, peut être dit de Marie et réciproquement. St Luc à l’Annonciation, nous montre Marie comme l’Arche d’Alliance en qui la Parole s’incarne et comme le Temple où Dieu vient habiter. Et le signe de cette Présence, c’est l’Ombre du Très Haut, la

    Nuée qui vient couvrir Marie. Comme autrefois à la consécration du Temple par Salomon, la nuée était descendu dans la bâtiment au point que les prêtres avaient dû interrompre l’office, de la même manière la Nuée, l’Ombre du Très Haut, celle qui avait aussi couvert la Tente de la Rencontre et l’Arche d’Alliance dans le désert, vient sur Marie et la recouvre. Avant la naissance de Jésus et parce qu’unie à Lui qu’elle porte en elle, Marie est l’Arche, le Temple.

    O Marie notre Mère, vous qui avez porté en vous la Parole Sainte de Dieu sous la douce conduite de l’Esprit, apprenez-nous à recevoir cette Parole, à la laisser habiter en nous, à la laisser nous transformer sous la douce influence de l’Esprit Saint,  Amen.

  • Méditation du vendredi de la 3ème semaine de carême

    La méditation est faite à partir des lectures du dimanche

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    Terre Sainte 2009 - Jérusalem - Eglise Sainte Anne

    Mais l’Eglise est la Présence de Dieu sur la terre parce qu’elle est la communion de tous les chrétiens qui sont chacun le Temple de Dieu. Cette grâce ecclésiale est en, même temps une grâce personnelle. C’est l’enseignement de St Paul : « Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple de Dieu ? » mais aussi de St Jean : « celui qui gardera mes commandements, mon Père l’aimera et nous viendrons chez lui faire notre demeure. » Telle est ma dignité, tel est mon être profond.

    Je demande à Dieu la grâce de ne pas profaner ce temple que je suis et la grâce de « m’habituer à cette Présence », de revenir plusieurs fois par jour, n’importe où, à cette Présence qui m’habite au fond du cœur tant que je suis en état de grâce.

  • Méditation du jeudi de la 3ème semaine de carême

    La méditation est faite à partir des lectures du dimanche

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    Terre Sainte 2009 - Jérusalem - Eglise du patriarcat greco-catholique

    St Jean et St Paul ont beaucoup médité sur cet événement. ET sur la route de Damas, St Paul a compris - quand Jésus lui a dit : » Saul Saul, pourquoi ME persécutes-tu ? »- que le Temple, c’est le Corps du Christ, c’est donc l’Eglise. Toucher aux chrétiens, c’est toucher au Christ : Pourquoi ME persécutes-tu ? Dans le monde d’aujourd’hui, il n’y a pas d’autre Présence de Dieu que l’Eglise. Dieu est présent dans ce monde parce qu’il est présent dans l’Eglise et que l’Eglise est répandue sur la face de la terre. Où est Dieu ? Dans l’Eglise. Où puis-je le rencontrer en vérité ? Dans l’Eglise… par le bâtiment d’abord, mais dans le peuple de Dieu. Et le bâtiment « église » ne s’appelle ainsi que parce que le peuple qui s’y rassemble s’appelle « Eglise. »

    Je demande comme grâce aujourd’hui de me rappeler sans cesse ce qu’est l’Eglise et d’aimer cette Eglise dans laquelle Dieu m’a fait l’insigne grâce d’entrer.

  • Méditation du mercredi de la 3ème semaine de carême

    La méditation est faite à partir des lectures du dimanche

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    Terre Sainte 2009 - Jérusalem - Esplanade du Temple

    Et voilà que dans l’Evangile Jésus bouscule tout dans la cour du Temple ! Et pourtant tout ce qui est renversé servait au culte ! Les animaux pour les sacrifices, les changeurs pour que la monnaie du temple soit pure et ne soit pas celle des Romains. Tout est là comme Dieu l’avait demandé ! En fait le geste du Christ n’est pas une purification du Temple : c’est l’annonce de la fin du Temple ! C’est l’annonce de la fin du culte de l’ancien testament. Le Temple maintenant c’est Jésus ! La Présence de Dieu elle est maintenant parfaite en Jésus. Et le vrai sacrifice c’est celui de Jésus. Jésus prophétise dans ce geste la destruction du Temple : elle aura lieu en 70 par les Romains et le Temple ne sera jamais reconstruit.

    Jésus est le nouveau temple. Il est LA Présence de Dieu sur les routes de Palestine, au milieu des disciples, des foules….ET cette présence est splendide quand elle éclate totalement à la Transfiguration.

  • Méditation du mardi de la 3ème semaine de carême

    La méditation est faite à partir des lectures du dimanche

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    Terre Sainte 2009 - Jérusalem - Eglise Sainte Anne

    Jésus a beaucoup fréquenté le Temple. St Jean nous le montre montant au Temple en pèlerinage pour les grandes fêtes de l’année. St Luc nous enseigne que Jésus enfant et jeune homme est monté au temple en pèlerinage chaque année au moins. Dans l’Evangile de ce dimanche, nous sommes au moment de la fête de Pâques. St Jean nous donne même une date : puisque cela fait 46 ans qu’on a fini de bâtir ce Temple, nous sommes donc au printemps de l’année 28 de notre ère. Quand on allait au Temple, on disait : « je vais voir la face de Dieu. » D’où certains versets de psaume :  « Mon âme a soif du Dieu vivant, quand pourrais-je aller voir sa face ? » (C’est-à-dire monter à Jérusalem au temple). A 12 ans, Jésus s’est tellement plu dans le Temple qu’il y est resté à l’insu de ses parents !

    Nos églises, nos chapelles ne sont pas des temples comme celui de Jérusalem. Mais ces lieux abritent la Présence réelle du Christ ! Pourquoi ne pas entrer ce jour dans un de ces lieux pour prier ? Pourquoi ne pas venir adorer la face de Dieu dans le St Sacrement  exposé à l’oratoire St Jean marie Vianney ?

  • Méditation du lundi de la 3ème semaine de carême

    La méditation est faite à partir des lectures du dimanche

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    Terre Sainte 2009 - maquette de Jérusalem au temps du Christ - le Temple

    Attardons-nous aujourd’hui pour bien voir le Temple où se passe la scène de l’Evangile de dimanche. Souvent à la fin de la bible se trouve un plan du Temple : on y voit la grande esplanade agrandie par Hérode où le peuple en foule se rassemble aux fêtes, puis au centre le Temple proprement dit : la cour des femmes, la cour des hommes et des prêtres, enfin le Temple lui-même : une première salle (= le Saint), le Rideau du temple puis le Saint des Saints, là où le grand prêtre entre seulement le jour du Grand Pardon pour demander à Dieu pardon pour toutes les fautes de l’année. Dans le St des Saints se trouvaient l’Arche de l’Alliance et un peu de manne. Dans le Temple du temps de Jésus, il n’y avait plus rien, le vide car tout avait été détruit à la prise de Jérusalem en 586. Dans ce temple, on offrait des sacrifices (d’où la présence de marchands d’animaux) chaque jour, dont un pour le peuple et un pour l’empereur. Il y avait un office 7 fois par jour avec des chants de psaumes, de la musique et puis toutes les dévotions privées. Le Temple est un lieu de joie : « Jubilez, criez de joie dans Sion (= Jérusalem) car il est Grand au milieu de toi le Seigneur » demande Isaïe.

    Il y avait en Israël un grand amour et une grande joie de la Présence de Dieu. Que le Seigneur m’accorde la joie de vivre toute cette journée en sa Présence.

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    Terre Sainte 2009 - maquette de Jérusalem au temps du Christ - le Temple

  • Méditation du samedi de la 2ème semaine du carême

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    Depuis le premier péché, une immense nostalgie habite le cœur de l’homme : nostalgie de plénitude qui le taraude sans qu’il sache vraiment qui pourrait le combler. C’est cette nostalgie de plénitude qui nous rend si fragile à la tentation : nous cherchons à combler ce vide immense en nous par la nourriture et la possession des biens, par la gloire humaine, par le pouvoir. L’Evangile d’aujourd’hui est bien dans la continuité de celui des tentations au désert de dimanche dernier : mais aujourd’hui nous voyons qui peut combler ce cœur humain. St Augustin dans les Confessions l’a magnifiquement dit : « Tu nous as faits pour Toi Seigneur et notre cœur st sans repos tant qu’il ne demeure en Toi ». Que la lecture de cette page d’Evangile vécue dans la Sainte Liturgie, nous bouleverse au fond de notre coeur: qu’elle brise en nous les résistances du vieil homme qui veut garder tout pour soi ! Nous avons reçu le Corps ressuscité du Seigneur : qu’il  achève en nous la transfiguration de notre être commencée au baptême.

    Ce samedi est un samedi de joie après toute cette méditation de la semaine : je laisse aller mon allégresse et ma confusion devant un tel appel de Dieu à mon égard. Qui a dit que le carême est triste ?

  • Méditation du vendredi de la 2ème semaine de carême

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    Dans la mesure où nous aimerons le Fils, nous serons unis à Lui et nous recevrons l’amour du Père qui est destiné à son Fils et à tous ceux qui sont fils dans le Fils. Jésus nous l’a enseigné : Celui qui garde les Paroles de Jésus et els met en pratique aime Jésus. Alors celui-là est aimé du Père parce qu’il aime le Fils tant aimé du Père ! Le Père et le Fils viennent alors DEMEURER dans le cœur et l’être d’un tel disciple. L’amour du Père donné au Fils Unique rejaillit sur les fils unis au Fils et les fils unis au Fils peuvent à leur tour rendre au Père l’amour du Fils Unique auquel ils sont unis. Voilà comment un disciple qui garde la Parole aime le Père dont il est aimé. Cette magnifique unité se réalise sous la conduite douce et ferme de l’Esprit Saint qui, nous dit la prière eucharistique IV, « poursuit l’oeuvre du Christ et achève toute sanctification. »

    Je rends grâce pour un tel appel. Je manifeste au Christ et au Père dans l’intimité de mon être mon amour, mon désir de garder la Parole de Jésus… je me remémore toutes les paroles de Jésus que je connais par cœur et je demande la grâce de les vivre pleinement.

  • Méditation du jeudi de la 2ème semaine de carême

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    Ce n’est que peu à peu, que nous découvrons cette qualité de l’amour divin: un amour de don mutuel sans rien garder pour soi. Le Père aime le Fils en se donnant tout entier à Lui, il n’est que don. Le Fils se reçoit tout entier du Père et se donne à Lui sans rien garder pour soi et l’Esprit est ce don et ce baiser du Père et du Fils: pur don, pure réception, pure union.

    Voilà notre Dieu, voilà comment en ce moment Dieu m’aime, voilà l’amour où nous sommes appelés à vivre éternellement. Je reste tout ce jour ébloui devant un tel amour.

  • Méditation du mercredi de la 2ème semaine de carême

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    Nous serons d’autant plus surpris qu’Il nous parle ! Car il y a une parole divine pour nous ! C’est la Parole du Père. Cette parole nous fait entrer dans l’intimité de la Trinité Sainte. Nous sommes pris dans la Nuée avec les apôtres, c’est-à-dire, comme le pensaient les Pères de l’Eglise, dans l’Ombre de l’Esprit Saint. « Une nuée lumineuse les couvrit de son ombre »: même expression que l’ange pour parler à Marie de la venue de l’Esprit Saint sur elle dans l’évangile de St Luc. Nous sommes avec les apôtres pris dans l’Esprit. Et l’Esprit nous a conduit à voir la splendeur de Jésus transfiguré et à entendre la parole du Père qui retentit: « Celui-ci est mon Fils bien aimé, en qui j’ai mis TOUT mon amour ». Nous entendons l’identité véritable de Jésus: il est le Fils, le Bien aimé du Père. Nous découvrons un aspect de l’intimité divine: l’amour éperdu du Père pour son Fils et son désir que nous l’aimions nous aussi en l’écoutant comme il convient. Comme au baptême, Dieu nous fait entre progressivement dans son intimité, « dans sa gloire » pour parler comme l’Evangile.

    Un Fils bien Aimé : je reprends  cette expression tout ce jour, je veux la savourer totalement en l’appliquant uniquement au Christ.

  • Méditation du mardi de la 2ème semaine de carême

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    Le texte nous donne aussi à entendre: tout d’abord la conversation entre Jésus, Moïse et Elie. De quoi parlent - ils ?  Dans St Marc, nous ne savons pas. Le mystère demeure entier. C’est sans doute pour que nous attachions à la seule parole qui compte : celle que le Père nous adresse.

    Arrêtons-nous devant ce silence divin ! Nous devons nous tenir devant le Mystère de Dieu comme devant une réalité qui nous échappe totalement. Dieu est au-delà de tout ce que nous pouvons penser de Lui ou nous représenter de Lui. Nous trafiquons trop Dieu à notre Image le faisant à notre volonté comme ci ou comme ça… d’une manière sacrilège. Restons silencieux devant le silence infini de Dieu. Nous serons d’autant plus surpris qu’Il nous parle !

    Aujourd’hui je me tiens dans et devant le silence de Dieu sans aucun « remplissage »

  • Méditation du lundi de la 2ème semaine de carême

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    En nous faisant lire ce texte, la Ste Eglise veut surtout que nous entrions avec Pierre Jean et Jacques dans le Mystère de Dieu. C’est AUJOURD’HUI que ce texte s’accomplit comme le disait Jésus dans la synagogue de Nazareth après avoir lu le prophète Isaïe. Que découvrons-nous ? Nous sommes Invités à VOIR et à ENTENDRE.

    Nous voyons d’abord la beauté du Seigneur Jésus. Son mystère profond se fait voir: Son humanité sainte est comme embrasée par la divinité, voilée jusque-là, son humanité est transfigurée : « ses vêtements dit St Marc, devinrent resplendissants d’une blancheur qu’on ne peut obtenir sur terre ». Son humanité est comme autrefois le buisson ardent: elle brûle mais ne se consume pas. C’est la Gloire du Seigneur qui apparaît; c’est sa vraie personnalité de Dieu /homme, personnalité unique, qui est manifestée. C’est elle que nous confessons quand nous disons que Jésus est « vrai Dieu et vrai homme, en une seule personne ». Le concile de Chalcédoine en donnant ces quelques mots pour dire le Christ dans sa vérité, n’a pas expliqué: il s’est contenté de maintenir entier le mystère de Jésus, que nous avons sans cesse la tentation de réduire à nos petites proportions. Ce qui est passionnant pour nous, ce n’est pas que Jésus soit humain: c’est qu’il soit cette personne humaine divine, cet humain embrasé par la divinité et ce Dieu ayant assumé notre pauvre chair humaine, sans la détruire mais en la glorifiant. C’est ce mystère-là qui est fascinant et qu’on ne se lasse pas de contempler et d’aimer.... Et à côté de cette lumière, les pauvres reconstitutions de Jésus à la mode en ce moment, sont bien tristes, fades et sans intérêt. Elles ne sont qu’un pâle reflet de nous-mêmes, Jésus à notre image.

    Aujourd’hui je garde devant les yeux ce Visage lumineux du Seigneur. Je peux m’aider d’une icône si j’ai du mal à imaginer.