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Billet spirituel - Page 15

  • écho de la récollection sur " La paternité à l'école de St Joseph"

    Voici un des textes qui a été discuté et travaillé :

     

    La paternité

     

    La crise de la paternité est bien forte dans notre société occidentale.  

    Les faits : Il y a eu le père selon le code napoléon : « grand propriétaire qui peut user de sa femme et de ses enfants. » 

    Il y avait avant, au temps des Lumières, le père absent : peu attentif à ses enfants, loin d’eux, avec un intérêt prononcé pour l’aîné qui devait hériter du patrimoine. 

    Il y eut ensuite « le père lointain, silencieux, celui que l’enfant devait craindre, genre de père fouettard, dont les enfants ne savaient rien. »

     

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  • 3ème dimanche d'Avent C

    Sophonie ! Il vit à Jérusalem au 7ème siècle avant JC, exactement de 640 à 609. La Tob écrit : « à une époque exceptionnellement dramatique »… le pays du Nord a été annexé et Samarie a été détruite ;  le pays de Juda a été amputé de beaucoup de territoire par l’assyrien Sennachérib et surtout le roi qui règne pendant la moitié de ce siècle est le plus impie de tous les rois d’Israël, Manassé et son fils Amon en vaut pas mieux !

     

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  • 2ème dimanche de l’Avent C

    Frères et sœurs, nous ne pouvons que reconnaitre que cette période de l’année, n’est ni la plus lumineuse, ni la plus agréable, avec ses journées courtes, ses bruines incessantes, la neige, la pluie et le froid… C’est la Lorraine et on l’aime comme cela, mais un peu plus de soleil et de clarté ne nous seraient pas désagréables… Nous pouvons aussi regretter que notre église traverse nombre de graves perturbations qui créent des obstacles dans sa mission essentielle qui est d’annoncer le Royaume et cela pourraient nous faire penser à un futur sans avenir, tout aussi bouché que le temps que nous subissons, et nous décourager… C’est le lot de notre pèlerinage sur la terre et il faut avancer, avec confiance sans se décourager. Nous n’aurons un monde parfait que lors de l’avènement de notre Seigneur…

     

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  • Christ, Roi de l'Univers 

    (Ps 52) « La multitude était consternée en le voyant, car Il était si défiguré qu’Il ne ressemblait plus à un homme, il n’avait plus l’aspect d’un fils d’Adam… Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleur, familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne… »

     

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  • 32è dimanche B

             St Ignace d’Antioche écrit : «  je me réfugie dans l’Evangile comme dans la chair de Jésus Christ, littéralement : comme dans la présence corporelle du Christ ». Ainsi l’Evangile nous met en contact avec la personne du Christ, nous le fait connaître ; en méditant nous découvrons les aspects personnels de la personnalité humaine de Jésus, la vraie pas celle que nous imaginons

     

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  • Toussaint 2021

             « 12000 de chacune des tribus d’Israël… 144000 Quand on sait que l chiffre 12 signifie la totalité… et puis une foule immense de toutes les nations, tribus, peuples et langues ! » Voilà ce que nous fait voir l’Eglise en nous faisant lire l’Apocalypse de St Jean.

     

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  • Pour l'anniversaire de la Dédicace de l’église St Pierre

             Ainsi, nous fêtons aujourd’hui la dédicace de notre église célébrée en 1885 par Mgr Turinaz (Si mes informations sont exactes). C’est pourquoi, ce jour a rang de Solennité pour notre église. D’où la couleur de nos vêtements liturgiques.

     

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  • 29ème dimanche B

             Nous connaissons bien cet épisode… qui suit les annonces de sa Passion par Jésus. Je vous propose trois points de méditation :

     1 - Dans une 1ère lecture, Jaques et Jean semblent décalés par rapport à ce que Jésus leur a appris de sa mort ! N’allons pas trop vite. C’est déjà de leur part une très bel acte de foi : acte de foi messianique : pour eux, Jésus est vraiment le Messie royal attendu et ils ont compris que la venue du Règne est imminente : il est temps d’y prendre place !

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  • 28ème dimanche B

    Nous voici aujourd’hui, chers frères et sœurs, face à une scène pittoresque qui nous montre un homme se précipitant vers Jésus et se mettant à genoux devant Lui pour l’interroger. Ces genoux pliés révèlent une vénération peu commune du maître... Homme est manifestement attiré par la personnalité et l’enseignement du Christ. L’inconnu, en plus, le qualifie de « Bon Maître », ce que Jésus récuse d’emblée : « Personne n’est bon, sinon Dieu seul ». Jésus veut réaffirmer ainsi l’essentiel de la Loi juive : Dieu et Lui seul dans sa transcendance absolue est détenteur de la bonté.

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  • 27ème dimanche B

    Sermon du 27ème dimanche dans le temps B (glissé(e)s).png

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  • 25ème dimanche B

    diacre Jean-Marie Blondel

     

    Nous voici aujourd’hui traversant la Galilée avec Jésus et ses disciples. Il revient très vraisemblablement de la région de Césarée de Philippe dans l’extrême nord de la Palestine. Il entreprend ici ce que l’on appelle sa montée à Jérusalem. Cette marche, ultime, conduit le Christ vers son destin sanglant.  Et voici qu’Il annonce pour la seconde fois à ses disciples sa passion, sa mort et sa résurrection. Rappelons-nous que la première annonce de la passion du Christ par Jésus, c’était au chapitre précédent, a suscité une violente rebuffade de Pierre alors qu’il venait de confesser sa foi au Messie. Rebuffade qui a été suivie d’une catégorique remise en place de la part du Messie : « Passe derrière moi satan ». Mais comment ne pas être déstabilisé quand on suit fidèlement quelqu’un qui court sciemment à sa mort et pour qui on imagine un tout autre avenir ? 

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  • Exaltation de la Ste Croix

    Introduction : Frères et sœurs,

    Dans ses catéchèses baptismales, St Cyrille de Jérusalem, le St évêque du 4ème  siècle, disait à ses fidèles: « on peut voir au milieu de nous le bois de la Croix et celui-ci a été distribué par petits morceaux à toute la terre. ». En effet, bien des paroisses possèdent un fragment de cette croix, la nôtre en particulier: elle est devant vous pouvez donc voir, au milieu de notre communauté chrétienne, la Croix du Seigneur.

    Par cette relique, nous voilà conduits en Terre Sainte ! Durant les événements de notre salut ! Pour garder mémoire des lieux, Constantin a fait édifier une basilique et c’est en 335 qu’a eu lieu la consécration de l’édifice impérial construit sur le tombeau du Seigneur : nous fêtons aujourd’hui l’anniversaire de cette dédicace. Comme dès les premiers temps, à Jérusalem, l’anniversaire de la consécration donne lieu à l’exaltation de la Croix - on la montre - pour provoquer dans nos cœurs de fidèles la joie, la reconnaissance et l’amour de notre Sauveur.

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  • L’enseignements de Jésus sur la Loi

    1 – il s’agit de l’ensemble des règles alimentaires mises en place depuis Moïse afin de préserver Israël dans son intégrité de « peuple porteur du Dieu unique et de sa promesse ». Comme les cultes païens incluaient souvent un repas, les règles alimentaires sont faites pour qu’un enfant d’Israël ne puisse pas manger avec un païen. Ce rapport à la nourriture porté par ces lois alimentaires est capital : elles lient le repas au Créateur, elles impriment une forte originalité, une singularité au peuple saint… on saisit le résultat chez St Pierre : quand à Césarée, il voit dans le ciel un drap avec toutes sortes d’animaux impurs – c’est-à-dire inconsommable par un juif, et qu’on lui  demande de les manger, - avec vivacité et force, il s’y oppose. Et l’abandon de ces règles sera un pas très difficile pour lui comme pour tous les juifs pieux devenus chrétiens.

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  • 21ème dimanche B

    Osons nous attaquer à ce texte de St Paul qui soulève tant d’incompréhension aujourd’hui !

    Souvent, d’ailleurs, on passe vite sur la 1ere partie du v.21 : « Par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres ». « Par respect pour le Christ » qui a lavé les pieds de ses disciples, lui qui « de condition divine ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu, mais s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes.

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  • Fête de l'Assomption

    « Notre existence est brève et triste, rien ne peut guérir l’homme au terme de sa vie, on n’a jamais vu personne revenir du séjour des morts. Nous sommes nés par hasard, et après, nous serons comme si nous n’avions pas existé ; le souffle de nos narines, c’est de la fumée, et la pensée, une étincelle qui jaillit au battement de notre cœur : si elle s’éteint, le corps s’en ira en cendres, et l’esprit se dissipera comme l’air léger. Avec le temps, notre nom tombera dans l’oubli, et nul ne saura plus ce que nous avons fait. Notre vie passera comme un nuage, sans laisser de traces ; elle se dissipera comme la brume chassée par les rayons du soleil, écrasée par sa chaleur. Nos jours passent comme une ombre. »

     

    Ainsi s’exprime le livre de la Sagesse  décrivant la vie de l’homme laissé à sa seule nature : en effet, nous n’avons pas choisi la date de notre naissance, nous sommes nés sans l’avoir voulu, recevant des parents, une famille, une date de naissance que nous n’avons pas choisis, pas plus que notre patrimoine génétique ni notre sexe d’ailleurs. « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » dit St Paul.  

     

    L’homme est bien un être préfabriqué. « Quand nous avons commencé à prendre conscience de nous-mêmes, écrit le Père Maurice Zundel, il y a une foule de choses déposées en nous dès avant notre naissance et des impulsions, des impressions de la petite enfance qui ne peuvent s’effacer. ». L’homme est comme borné par ce qu’il a reçu. Mais l’homme peut en rester à la biologie. C’est ce qu’il a choisi en Adam.

    Et ce que donne cet enfermement, Qohélet un autre livre biblique nous l’explicite ; en effet, Salomon dans le livre de Qohélet  le dit avec franchise : « Je résolus de m’adonner au vin et je me livrai à la démesure … J’ai entrepris de grands travaux : je me suis bâti des maisons et planté des vignes. Je me suis aménagé des jardins et des vergers … J’ai creusé pour moi des bassins… J’ai eu des serviteurs et des servantes… ainsi qu’une abondance de gros et petit bétail, plus que tous mes prédécesseurs à Jérusalem. J’ai encore amassé de l’argent et de l’or… J’ai eu des chanteurs et des chanteuses et ce plaisir des fils d’Adam : une compagne, des compagnes… Je me suis agrandi. Rien de ce que mes yeux convoitaient, je ne l’ai refusé. Je n’ai privé mon cœur d’aucune joie … Mais quand j’ai regardé tout cela… voilà : tout n’était que vanité et poursuite de vent ; rien à gagner sous le soleil ! Oui, je déteste la vie ; je trouve mauvais ce qui se fait sous le soleil : tout n’est que vanité et poursuite de vent. J’ai fini par me dégoûter. »

     

    Ce résultat n’est pas le Dessein de Dieu.

    Dieu a dit l’homme dans le livre de la Genèse : « Faisons l’homme … faisons ensemble, toi et moi, l’homme à notre image et ressemblance  ». L’homme est appelé à être créateur de lui-même avec Dieu : telle est la vocation de l’homme.  Le livre de la Sagesse, à la fin du texte si triste lu au début, le redit avec force : « Ce qui raisonnent ainsi ne connaissent pas le secret de Dieu : Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité. » Notre tâche profonde, notre vocation humaine, est de nous faire homme avec Dieu et en Lui ou pour le dire autrement, notre vocation est de faire de ce que nous avons reçu à notre naissance une « personne »

     

    Et depuis le commencement de l’humanité, Dieu cherche l’homme – « Adam où es-tu ? Où en es-tu ? » - pour appeler l’homme à passer du « dehors » de lui-même « au-dedans de lui-même » comme disait St Augustin : « Tu étais au-dedans de moi et j’étais moi, hors de moi-même… Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi, retenu loin de toi par toutes ces choses. » Dieu se tient là devant l’homme pour l’illuminer, pour le rappeler en son centre intérieur, - en son cœur dit la Bible - cet homme qui n’est que l’esclave de son corps, de sa biologie, résultat de ses instincts et convoitises, préfabriqué.

     

    L’homme – le 1er ? - qui accueille cet appel divin, c’est Abraham : au-dedans de lui-même, Dieu l’appelle à tout quitter : « Pour ton bien, quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père. » Quitte ce que tu as reçu, acquiers une liberté intérieure par rapport à tout ce qui t’a façonné… et pars vers le pays mystérieux que je te montrerai, pays inconnu où coulent le lait et le miel, pays que tu devrais conquérir. »

    A Moïse, Dieu apprendra que pour devenir un homme selon Dieu, il faut laisser Dieu vous empoigner et habiter en vous : l’homme appelé à être créateur de lui-même ne peut pas le faire tout seul, à la force du poignet, par ses propres mains – c’est cela le péché – mais en s’abandonnant à l’amour infini que Dieu lui porte : Moïse, c’est l’homme habité de la Présence divine aimante, dans un dialogue de lumière et d’amour avec cette Présence divine qui est source de la liberté.

    Toute la grandeur humaine de chacun est au-dedans de nous : toute la source créatrice de notre personne est au-dedans de nous quand nous accueillons Dieu qui nous habite. 

     

    Et Dieu, surtout, nous apprend à aimer. Comme il l’a appris à Abraham qui intercède pour Sodome et Gomohrre, à Moïse qui intercède sur la montagne tant de fois pour le peuple rebelle. Dieu nous «désaggrippe » de nous-mêmes, nous libère de l’esclavage de nos conditions biologiques, une à une, nous fait « pauvres » de nous-mêmes, nous élève pour nous combler de son amour à donner.

     

    Tout cela trouve sa plénitude dans l’incarnation du Fils : Jésus né en état de dépossession absolue de lui-même - « Il s’est anéanti » dit St Paul -. Péguy écrit : « on peut considérer l’incarnation du côté de Dieu qui vient, de l’Eternel… mais on peut aussi la considérer « comme une histoire arrivée à la terre, la créature accueillant son Dieu », apparaissant ainsi « comme un accueillement, comme un recueillement de l’Eternel dans la chair. ». En Jésus, la chair humaine, la biologie humaine purifiée devient le sacrement de la Présence. Habitée par Dieu, la corporéité humaine devient sainte demeure de Dieu et l’homme est ainsi élevé à sa vraie dignité.

     

    Et juste avant Jésus, sa mère.

    Elle est, par pure grâce, sans péché… sans cet enfermement que nous connaissons tous en notre biologie. Elle est tout entière une personne, abandonnée avec enthousiasme au Dieu qui l’habite et qui fait sa joie : « Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit exulte en Dieu, le Puissant fait pour moi des merveilles ». Elle n’est plus jamais seule en elle-même, elle vit avec son Dieu à chaque instant.

    La preuve ? Elle dit oui tout de suite, sans condition, émerveillée et étonnée seulement du comment de la réalisation de la promesse inouïe qui lui est faite. Et ce don d’elle-même à Dieu pour son dessein et, aussitôt après, à Elisabeth dans les soins domestiques, témoigne de son amour, de son don de soi, de cette liberté par rapport à elle-même. Quant au mot « servante » il en dit long, devant le Serviteur de Dieu Jésus.

    Alors en elle, Dieu peut réaliser pour la 1ère fois, après son Fils en en Lui,  son véritable dessein, commencé historiquement avec Abraham : le livre de la Sagesse – le dernier livre de l’Ancien Testament -, décrit cet accomplissement humain avec des mots tendres : « Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité. Les âmes des justes sont dans la main de Dieu. Au temps de sa visite, ils resplendiront : comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent….Dieu accorde à ses élus grâce et miséricorde, Les justes, eux, vivent pour toujours, le Seigneur devient leur récompense, le Très-Haut prend soin d’eux. Aussi recevront-ils de la main du Seigneur le royaume de splendeur et le diadème de beauté, car de sa droite, il les protégera, et son bras les couvrira. » 

    Marie est le 1er accomplissement du Dessein divin jusqu’au bout. Tout en elle étant devenue une personne en Dieu, tout elle-même, le biologique comme l’être intérieur, tout est habité de la Gloire divine. C’est sa résurrection.

    Dieu veut faire la même chose avec tout homme. Le lavement des pieds des apôtres, réalisé par Jésus, nous a montré comment Dieu veut servir l’homme pour qu’il ait part avec le Christ. C’est inouï et impensable mais c’est ainsi.

    Aujourd’hui où tout le dessein de Dieu en Marie nous est montré, allons-nous entrer un peu plus dans ce dessein du Père ? Allons-nous nous remettre un peu plus entre ses mains ?  Allons accomplir un pas de plus. 

    Amen.

    MARIE, PLEINE DE GRÂCE,

    RESPLENDISSANTE DE LA BEAUTÉ DE DIEU,

    AVANCE À SA RENCONTRE, 

    COMME UNE ÉPOUSE

    PARÉE DE SON AMOUR

     

    Tu montes du désert, appuyée sur celui que tu aimes,

    enivrée de son parfum, auprès de lui tu t’avances

    car il t’a réveillée, à l’heure de la joie de son cœur.

     

    Le Nom de ton Seigneur, est comme une huile qui s’épanche

     et qui fait resplendir de beauté ton visage

    lorsque tu montes en sa présence, comme une colonne d’encens.