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Saint Pierre-Bonsecours - Page 14

  • 27ème dimanche B

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  • Au Carmel du Pater à Jérusalem...

    Nous avons la joie de savoir que Rachel Vieux qui a vécu plusieurs années dans notre communauté et y a souvent animé les chants liturgiques, a fait profession perpétuelle chez les soeurs du Carmel du Pater à Jérusalem et qu'elle s'appelle désormais Soeur AnaYawh de l'Amour. 

    Nous sommes en communion de prière et d'amitié spirituelle avec elle.

    P Jacques Bombardier.

  • 25ème dimanche B

    diacre Jean-Marie Blondel

     

    Nous voici aujourd’hui traversant la Galilée avec Jésus et ses disciples. Il revient très vraisemblablement de la région de Césarée de Philippe dans l’extrême nord de la Palestine. Il entreprend ici ce que l’on appelle sa montée à Jérusalem. Cette marche, ultime, conduit le Christ vers son destin sanglant.  Et voici qu’Il annonce pour la seconde fois à ses disciples sa passion, sa mort et sa résurrection. Rappelons-nous que la première annonce de la passion du Christ par Jésus, c’était au chapitre précédent, a suscité une violente rebuffade de Pierre alors qu’il venait de confesser sa foi au Messie. Rebuffade qui a été suivie d’une catégorique remise en place de la part du Messie : « Passe derrière moi satan ». Mais comment ne pas être déstabilisé quand on suit fidèlement quelqu’un qui court sciemment à sa mort et pour qui on imagine un tout autre avenir ? 

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  • Exaltation de la Ste Croix

    Introduction : Frères et sœurs,

    Dans ses catéchèses baptismales, St Cyrille de Jérusalem, le St évêque du 4ème  siècle, disait à ses fidèles: « on peut voir au milieu de nous le bois de la Croix et celui-ci a été distribué par petits morceaux à toute la terre. ». En effet, bien des paroisses possèdent un fragment de cette croix, la nôtre en particulier: elle est devant vous pouvez donc voir, au milieu de notre communauté chrétienne, la Croix du Seigneur.

    Par cette relique, nous voilà conduits en Terre Sainte ! Durant les événements de notre salut ! Pour garder mémoire des lieux, Constantin a fait édifier une basilique et c’est en 335 qu’a eu lieu la consécration de l’édifice impérial construit sur le tombeau du Seigneur : nous fêtons aujourd’hui l’anniversaire de cette dédicace. Comme dès les premiers temps, à Jérusalem, l’anniversaire de la consécration donne lieu à l’exaltation de la Croix - on la montre - pour provoquer dans nos cœurs de fidèles la joie, la reconnaissance et l’amour de notre Sauveur.

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  • Informations de rentrée

    Organisation de la paroisse

    Programme de l'année 2021-2022

    Calendrier du Sanctuaire Notre Dame de Bonsecours

     

  • L’enseignements de Jésus sur la Loi

    1 – il s’agit de l’ensemble des règles alimentaires mises en place depuis Moïse afin de préserver Israël dans son intégrité de « peuple porteur du Dieu unique et de sa promesse ». Comme les cultes païens incluaient souvent un repas, les règles alimentaires sont faites pour qu’un enfant d’Israël ne puisse pas manger avec un païen. Ce rapport à la nourriture porté par ces lois alimentaires est capital : elles lient le repas au Créateur, elles impriment une forte originalité, une singularité au peuple saint… on saisit le résultat chez St Pierre : quand à Césarée, il voit dans le ciel un drap avec toutes sortes d’animaux impurs – c’est-à-dire inconsommable par un juif, et qu’on lui  demande de les manger, - avec vivacité et force, il s’y oppose. Et l’abandon de ces règles sera un pas très difficile pour lui comme pour tous les juifs pieux devenus chrétiens.

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  • 21ème dimanche B

    Osons nous attaquer à ce texte de St Paul qui soulève tant d’incompréhension aujourd’hui !

    Souvent, d’ailleurs, on passe vite sur la 1ere partie du v.21 : « Par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres ». « Par respect pour le Christ » qui a lavé les pieds de ses disciples, lui qui « de condition divine ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu, mais s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes.

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  • Fête de l'Assomption

    « Notre existence est brève et triste, rien ne peut guérir l’homme au terme de sa vie, on n’a jamais vu personne revenir du séjour des morts. Nous sommes nés par hasard, et après, nous serons comme si nous n’avions pas existé ; le souffle de nos narines, c’est de la fumée, et la pensée, une étincelle qui jaillit au battement de notre cœur : si elle s’éteint, le corps s’en ira en cendres, et l’esprit se dissipera comme l’air léger. Avec le temps, notre nom tombera dans l’oubli, et nul ne saura plus ce que nous avons fait. Notre vie passera comme un nuage, sans laisser de traces ; elle se dissipera comme la brume chassée par les rayons du soleil, écrasée par sa chaleur. Nos jours passent comme une ombre. »

     

    Ainsi s’exprime le livre de la Sagesse  décrivant la vie de l’homme laissé à sa seule nature : en effet, nous n’avons pas choisi la date de notre naissance, nous sommes nés sans l’avoir voulu, recevant des parents, une famille, une date de naissance que nous n’avons pas choisis, pas plus que notre patrimoine génétique ni notre sexe d’ailleurs. « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » dit St Paul.  

     

    L’homme est bien un être préfabriqué. « Quand nous avons commencé à prendre conscience de nous-mêmes, écrit le Père Maurice Zundel, il y a une foule de choses déposées en nous dès avant notre naissance et des impulsions, des impressions de la petite enfance qui ne peuvent s’effacer. ». L’homme est comme borné par ce qu’il a reçu. Mais l’homme peut en rester à la biologie. C’est ce qu’il a choisi en Adam.

    Et ce que donne cet enfermement, Qohélet un autre livre biblique nous l’explicite ; en effet, Salomon dans le livre de Qohélet  le dit avec franchise : « Je résolus de m’adonner au vin et je me livrai à la démesure … J’ai entrepris de grands travaux : je me suis bâti des maisons et planté des vignes. Je me suis aménagé des jardins et des vergers … J’ai creusé pour moi des bassins… J’ai eu des serviteurs et des servantes… ainsi qu’une abondance de gros et petit bétail, plus que tous mes prédécesseurs à Jérusalem. J’ai encore amassé de l’argent et de l’or… J’ai eu des chanteurs et des chanteuses et ce plaisir des fils d’Adam : une compagne, des compagnes… Je me suis agrandi. Rien de ce que mes yeux convoitaient, je ne l’ai refusé. Je n’ai privé mon cœur d’aucune joie … Mais quand j’ai regardé tout cela… voilà : tout n’était que vanité et poursuite de vent ; rien à gagner sous le soleil ! Oui, je déteste la vie ; je trouve mauvais ce qui se fait sous le soleil : tout n’est que vanité et poursuite de vent. J’ai fini par me dégoûter. »

     

    Ce résultat n’est pas le Dessein de Dieu.

    Dieu a dit l’homme dans le livre de la Genèse : « Faisons l’homme … faisons ensemble, toi et moi, l’homme à notre image et ressemblance  ». L’homme est appelé à être créateur de lui-même avec Dieu : telle est la vocation de l’homme.  Le livre de la Sagesse, à la fin du texte si triste lu au début, le redit avec force : « Ce qui raisonnent ainsi ne connaissent pas le secret de Dieu : Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité. » Notre tâche profonde, notre vocation humaine, est de nous faire homme avec Dieu et en Lui ou pour le dire autrement, notre vocation est de faire de ce que nous avons reçu à notre naissance une « personne »

     

    Et depuis le commencement de l’humanité, Dieu cherche l’homme – « Adam où es-tu ? Où en es-tu ? » - pour appeler l’homme à passer du « dehors » de lui-même « au-dedans de lui-même » comme disait St Augustin : « Tu étais au-dedans de moi et j’étais moi, hors de moi-même… Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi, retenu loin de toi par toutes ces choses. » Dieu se tient là devant l’homme pour l’illuminer, pour le rappeler en son centre intérieur, - en son cœur dit la Bible - cet homme qui n’est que l’esclave de son corps, de sa biologie, résultat de ses instincts et convoitises, préfabriqué.

     

    L’homme – le 1er ? - qui accueille cet appel divin, c’est Abraham : au-dedans de lui-même, Dieu l’appelle à tout quitter : « Pour ton bien, quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père. » Quitte ce que tu as reçu, acquiers une liberté intérieure par rapport à tout ce qui t’a façonné… et pars vers le pays mystérieux que je te montrerai, pays inconnu où coulent le lait et le miel, pays que tu devrais conquérir. »

    A Moïse, Dieu apprendra que pour devenir un homme selon Dieu, il faut laisser Dieu vous empoigner et habiter en vous : l’homme appelé à être créateur de lui-même ne peut pas le faire tout seul, à la force du poignet, par ses propres mains – c’est cela le péché – mais en s’abandonnant à l’amour infini que Dieu lui porte : Moïse, c’est l’homme habité de la Présence divine aimante, dans un dialogue de lumière et d’amour avec cette Présence divine qui est source de la liberté.

    Toute la grandeur humaine de chacun est au-dedans de nous : toute la source créatrice de notre personne est au-dedans de nous quand nous accueillons Dieu qui nous habite. 

     

    Et Dieu, surtout, nous apprend à aimer. Comme il l’a appris à Abraham qui intercède pour Sodome et Gomohrre, à Moïse qui intercède sur la montagne tant de fois pour le peuple rebelle. Dieu nous «désaggrippe » de nous-mêmes, nous libère de l’esclavage de nos conditions biologiques, une à une, nous fait « pauvres » de nous-mêmes, nous élève pour nous combler de son amour à donner.

     

    Tout cela trouve sa plénitude dans l’incarnation du Fils : Jésus né en état de dépossession absolue de lui-même - « Il s’est anéanti » dit St Paul -. Péguy écrit : « on peut considérer l’incarnation du côté de Dieu qui vient, de l’Eternel… mais on peut aussi la considérer « comme une histoire arrivée à la terre, la créature accueillant son Dieu », apparaissant ainsi « comme un accueillement, comme un recueillement de l’Eternel dans la chair. ». En Jésus, la chair humaine, la biologie humaine purifiée devient le sacrement de la Présence. Habitée par Dieu, la corporéité humaine devient sainte demeure de Dieu et l’homme est ainsi élevé à sa vraie dignité.

     

    Et juste avant Jésus, sa mère.

    Elle est, par pure grâce, sans péché… sans cet enfermement que nous connaissons tous en notre biologie. Elle est tout entière une personne, abandonnée avec enthousiasme au Dieu qui l’habite et qui fait sa joie : « Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit exulte en Dieu, le Puissant fait pour moi des merveilles ». Elle n’est plus jamais seule en elle-même, elle vit avec son Dieu à chaque instant.

    La preuve ? Elle dit oui tout de suite, sans condition, émerveillée et étonnée seulement du comment de la réalisation de la promesse inouïe qui lui est faite. Et ce don d’elle-même à Dieu pour son dessein et, aussitôt après, à Elisabeth dans les soins domestiques, témoigne de son amour, de son don de soi, de cette liberté par rapport à elle-même. Quant au mot « servante » il en dit long, devant le Serviteur de Dieu Jésus.

    Alors en elle, Dieu peut réaliser pour la 1ère fois, après son Fils en en Lui,  son véritable dessein, commencé historiquement avec Abraham : le livre de la Sagesse – le dernier livre de l’Ancien Testament -, décrit cet accomplissement humain avec des mots tendres : « Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité. Les âmes des justes sont dans la main de Dieu. Au temps de sa visite, ils resplendiront : comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent….Dieu accorde à ses élus grâce et miséricorde, Les justes, eux, vivent pour toujours, le Seigneur devient leur récompense, le Très-Haut prend soin d’eux. Aussi recevront-ils de la main du Seigneur le royaume de splendeur et le diadème de beauté, car de sa droite, il les protégera, et son bras les couvrira. » 

    Marie est le 1er accomplissement du Dessein divin jusqu’au bout. Tout en elle étant devenue une personne en Dieu, tout elle-même, le biologique comme l’être intérieur, tout est habité de la Gloire divine. C’est sa résurrection.

    Dieu veut faire la même chose avec tout homme. Le lavement des pieds des apôtres, réalisé par Jésus, nous a montré comment Dieu veut servir l’homme pour qu’il ait part avec le Christ. C’est inouï et impensable mais c’est ainsi.

    Aujourd’hui où tout le dessein de Dieu en Marie nous est montré, allons-nous entrer un peu plus dans ce dessein du Père ? Allons-nous nous remettre un peu plus entre ses mains ?  Allons accomplir un pas de plus. 

    Amen.

    MARIE, PLEINE DE GRÂCE,

    RESPLENDISSANTE DE LA BEAUTÉ DE DIEU,

    AVANCE À SA RENCONTRE, 

    COMME UNE ÉPOUSE

    PARÉE DE SON AMOUR

     

    Tu montes du désert, appuyée sur celui que tu aimes,

    enivrée de son parfum, auprès de lui tu t’avances

    car il t’a réveillée, à l’heure de la joie de son cœur.

     

    Le Nom de ton Seigneur, est comme une huile qui s’épanche

     et qui fait resplendir de beauté ton visage

    lorsque tu montes en sa présence, comme une colonne d’encens.

  • Fête de l'Assomption à Bonsecours

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    SAMEDI 14 AOÛT à BONSECOURS 

    16h-17H confessions

    18H MESSE DE L’ASSOMPTION

    21H30 PROCESSION AUX FLAMBEAUX ET VIGILES DE LA FÊTE

     

    DIMANCHE 15 AOÛT

    11H MESSE SOLENNELLE À ST PIERRE

    17H30 À BONSECOURS 

    VÊPRES ET SALUT DU ST SACREMENT

  • 11ème dimanche dans le temps dit ordinaire

    Une fois n’est pas coutume, je ne vais pas prêcher sur les lectures de ce dimanche mais sur le temps de l’année liturgique dans lequel nous entrons, « tempus per annum » dit le missel latin – « temps durant l’année » - et non pas « temps ordinaire « comme on a traduit en français comme si un temps avec Dieu pouvait être « ordinaire ».

    C’est plutôt le temps sans Dieu qui est ordinaire ! terriblement ordinaire comme on s’en rend compte de nos jours. Nos contemporains des villes, les jeunes générations surtout, s’ennuient, n’ont plus d’avenir, trouve leur vie absurde… Et les remèdes que proposent noter société – fête tout le temps et consommation tout le temps – au lieu d’assouvir le désir, l’exacerbe et augmente frustration et non sens.

    Il y a quelques années le philosophe Philippe Murray décrivait l’homme contemporain comme l’ «homo festivus », l’homme festif qui ne vit que de la fête, pour elle et qui s’y noie… Il suffit d’habiter dans le quartier où je réside pour constater ce phénomène tous les jours… jusqu’à ce stade décrit par Murray où il n’y a plus « l’homo festivus « mais seulement « festivus festivus ». Car le « tout fête » tue la fête et les lendemains de fête sont de plus en plus douloureux. 

    Des jeunes m’ont fait découvrir cela il y a quelques années quand je rentrais tout joyeux un soir d’août d’un concert à Froville. Rencontrant en haut de ma rue, une vingtaine de jeunes hommes en train de boire de l’alcool, je fus accompagner par l’un d’eux m’a accompagné jusque chez moi, en m’expliquant qu’ils buvaient avant d’aller en boîte pour être saouls dès la première boisson offerte et ne plus avoir à consommer les boissons proposées trop chères pour eux. Sur le coup j’étais sidéré, j’ai compris après : ils savent que la fête toute seule, si répétitive, est triste, que pour supporter ces fêtes tristes, il faut être ivres… se créer un monde artificiel, même si le réveil, le lendemain matin, est d’autant plus dur et triste.

    Ainsi donc ces débordements qui vont en s’amplifiant sont là seulement parce que la fête répétitive, la fête simplement humaine est fondamentalement triste. 

    Du coup, en réfléchissant, j’ai découvert la joie que j’avais d’être depuis mon enfance soutenu dans le quotidien ordinaire de ma vie par la fête divine du dimanche, par les fêtes chrétiennes qui transforment complètement notre ordinaire humain par la venue du divin en son sein : Dieu nous rejoint, habite et ouvre l’espace humain fermé, voué au monotone et même, si on ne croit pas en Dieu, à l’absurdité d’une vie sans but et sans sens : la vie humaine naturelle est soulevée par le désir de plénitude qui n’arrive jamais : « Vanité des vanités disait Qohèleth. Vanité des vanités, tout est vanité ! Je résolus de m’adonner au vin, et je me livrai à la démesure, le temps de voir ce qu’il est bon, pour les fils d’Adam, de faire sous le ciel pendant le peu de jours qu’ils ont à vivre. Rien de ce que mes yeux convoitaient, je ne l’ai refusé. Je n’ai privé mon cœur d’aucune joie ; je me suis réjoui de tous mes travaux… Mais quand j’ai regardé tous les travaux accomplis par mes mains et ce qu’ils m’avaient coûté d’efforts, voilà : tout n’était que vanité et poursuite de vent ; rien à gagner sous le soleil ! »

    La liturgie que nous vivons nous croyants, renouvelle et rajeunit le temps monotone de nos vies non pas par des moyens humains et artificiels, mais en accueillant l’éternité divine qui vient dans  notre temps. « Nous sommes en route vers un but déjà atteint » dont nous vivons chaque dimanche. « Dans la liturgie, temps et éternité sont inséparables ». La naissance du Christ et sa mort deviennent contemporaines de chacun de nous. Tout ce que Jésus a vécu, tout ce qui lui est arrivé au cours de sa vie terrestre, il l’a emporté avec lui dans la gloire. C’est ce Christ total qui vient à nous dans la liturgie, dans chaque messe comme dans les grandes fêtes des 6 premiers mois de l’année. Grâce à la venue du Christ et par Lui, de la Trinité parmi nous, nous « ouvrons » en Lui notre existence humaine limitée et notre joie vient de Lui, Sa joie nous inonde et sa paix ; sa venue renouvelle le souffle profond de notre vie, élargit nos horizons, nous élève et nous fait déjà goûter la joie du Royaume.

    Le Père Stinissen écrit : « au cours de mes contacts avec des psychiatres, des psychothérapeutes et des psychologues, je me suis laissé dire que le rythme de l’année liturgique apporte à l’homme tout à la fois variation et stabilité dans sa conception du temps. C’est aussi une aide à soulager la sensation d’absurdité engendrée par une routine irrationnelle qui imprègne facilement l’existence de beaucoup de gens. » 

    Oui ! Celui qui progresse à la cadence paisible de l’année liturgique – celui qui s’est fait une âme liturgique – ne ressent jamais le temps comme vide et creux.  Ce que Jésus a fait ou dit ne passe pas. Je peux le vivre aujourd’hui. « Sur la scène du temps se joue la pièce de l’éternité. L’agitation inquiète se calme lorsque nous sont continuellement rappelées les grandes choses qui nous attendent et qui arriveront sans aucune prestation de notre part ! »

    Pâques est la fête des fêtes. C’est à partir d’elle que s’organise toute l’année liturgique : le Seigneur est ressuscité et nous avec Lui déjà. Déjà nous sommes en Dieu et Dieu vit en nous. Pâques nous dit que nous sommes immortels. Le dimanche est la Pâque hebdomadaire… « Tandis que le semaine est le temps du monde – du travail et de la peine – le dimanche, le 8ème jour, est le temps de l’éternité », du repos en Dieu et de la communion joyeuse avec Dieu et les frères.

    Dans la première partie de l’année de Décembre à juin, nous allons de fête en fête : l’Avent nous prépare à Noël, venue définitive de Dieu parmi les hommes pour les faire venir à Lui, puis nous suivons Jésus dans le début son ministère avec d’occuper notre cœur à la Pâque : 40 jours de carême préparatoire puis 50 jours de fête pascale. 

    Dans le temps après la Pentecôte, de juillet à novembre, nous vivons avec Jésus le temps vert des floraisons, des mûrissements, des récoltes et des vendanges dans un compagnonnage simple, paisible, joyeux, discret… même dans les douleurs humaines légitimes. Pas un moment de vide, de tristesse prolongée, de lassitude possible avec un tel ami divin !... surtout que chaque dimanche nous reconduit à la Pâque du Seigneur. 

    Peu à peu, si nous le voulons, le Seigneur prend toute sa place dans nos vies, nous n’avons plus besoin des choses exceptionnelles si décevantes pour être heureux et en paix. Pas besoin des Maldives pour être pleinement heureux. Amen

  • LA FÊTE DIEU

    A L’Evangile d’aujourd’hui nous replonge dans l’atmosphère du Jeudi Saint et de la Pâque juive au cours de laquelle se sont déroulés les événements de la Pâque de Jésus.

    Moi, le Seigneur ton Dieu, je te donne la loi nouvelle

    Vous serez mon Corps et je serai votre Dieu.  

    Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés

    Et vous connaîtrez la douceur de mon Salut.

    C’est pour nous l’occasion de revenir sur ce repas merveilleux.

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  • La procession de la Fête-Dieu

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  • Fête de la Trinité

    L’Eglise nous fait lire ce dimanche de la Trinité la finale de St Matthieu : Jésus envoie  ses apôtres pour annoncer l’Evangile à toute la terre. Il précise : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » Dans l’ordre : faire des disciples par le baptême puis leur apprendre ce que Jésus a enseigné, le tout dans la présence permanente de Jésus ressuscité  à ses envoyés.

     

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