La photos des catéchumènes
La photos des catéchumènes de cette année dont Olivia de notre paroisse
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La photos des catéchumènes de cette année dont Olivia de notre paroisse
Quelle belle unité entre les 3 lectures de ce dimanche !
Le récit imagé de l’entrée en tentation et dans le péché des premiers hommes, la méditation paulinienne dans l’épitre aux Romains sur cet événement et l’humble Sauveur qui, homme comme nous est soumis à la tentation dont il sort vainqueur, lui !
Nous retrouvons les protagonistes de cet événement : l’homme, Dieu et l’esprit du mal.
Comme chaque année, nous voici revenus à Césarée de Philippe pour fêter la chaire de Pierre, saint patron de notre paroisse. Nous voici de nouveau dans cette ville en effervescence que le Christ a choisie pour faire de Pierre la première pierre de son édifice mystique : l’Eglise des chrétiens. Et si cette scène se déroule dans un lieu en plein chantier. Elle se déroule aussi, comme le précise la suite de l’évangile, quelques jours avant la Transfiguration de notre Seigneur. Et, en préparant cette homélie, j’ai découvert que cette mission unique, confiée par Jésus à Pierre, d’être la première pierre de son Eglise, s’est très probablement déroulée au moment de la fête des tentes : Sukkôt, au jour du Grand Pardon : Yom Kippour, l’une des fêtes principales du judaïsme.
Paul a profondément conscience que le message qu’il porte selon la volonté du Christ n’est pas un message humain, au sens d’origine humaine, élaboré par les hommes, pensé et énoncé par eux.
Il se dit dans l’adresse de la plupart de ses lettres « appelé à être apôtre du Christ par volonté de Dieu » (1 Co.1/1). Aux Galates il est plus clair encore : « Paul apôtre non de la part des hommes mais par Jésus Christ et Dieu le Père qui l’a ressuscité des morts » (Ga 1/1). C’est vrai que les modalités de son choix sur le chemin de Damas conduit à cette certitude.
Tout au long de cette année, nous faisons plus attention à l’action de l’Esprit Saint dans la vie chrétienne : avant la Toussaint nous avons redécouvert que c’est lui l’auteur de notre sainteté… un peu avant Noël, en méditant le mystère de l’incarnation dont il est l’auteur, nous avons découvert aussi qu’il faisait naître en nous le Christ et nous incorporait au Seigneur.
Aujourd’hui contemplons son action dans le milieu qui entoure Jésus enfant. Dans l’immense empire romain, dont le poids se fait sentir partout et qui mourra par effondrement sous le poids de ses structures, il y a, à Jérusalem, un milieu fervent qui échappe même à l’encadrement pharisien si rigide et si fermé.
Nous venons d’entendre ce court texte du prophète Sophonie, explosif, adressé à Israël : « Je laisserai chez toi un peuple pauvre et petit ; il prendra pour abri le nom du Seigneur. Ce Reste d’Israël ne commettra plus d’injustice ; ils ne diront plus de mensonge ; dans leur bouche, plus de langage trompeur. Mais ils pourront paître et se reposer, nul ne viendra les effrayer. » « Un peuple pauvre et petit, un Reste ». C’est dans la continuité de Sophonie que St Paul écrit aux Corinthiens et regarde avec bienveillance et confiance « le petit troupeau de Corinthe où il n’y a pas beaucoup de riches, ni de puissants selon le monde. Et Dieu a choisi justement ce qui n’est rien pour confondre ce qui se croit quelque chose !
Dans le passage d’Evangile qu’il nous est donné de méditer aujourd’hui, nous sommes placés à un moment charnière de la vie du Christ qui, avec la disparition de Jean le Baptiste, clos la fin d’une ère, celle de « la Loi des prophètes » pour ouvrir l’ère du Fils de Dieu, avec l’annonce de la Bonne nouvelle.
Nous sommes au bord du Jourdain, non loin de la Mer Morte, dans le désert de Juda. Au loin les montagnes désertiques de Jordanie. Dans cette plaine de Jéricho, beaucoup d’épisodes bibliques se sont passés, en particulier le rassemblement du peuple avant de franchir le Jourdain pour entrer en Terre Sainte derrière l’arche d’Alliance ; également l’enlèvement d’Elie au Ciel, dans le char de feu, sous les yeux éberlués d’Elisée son disciple.
Nous continuons notre contemplation du mystère de Noël, aujourd’hui, à travers les yeux et le cœur des mages qui s’approchent et adorent.
Voyons l’histoire.
« Les bergers glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé. ». C’est par cette scène de joie, réservée aux petits et aux humbles que nous terminons l’octave de Noël. Et c’est aussi et surtout vers Marie qu’il nous est donné de tourner nos regards, elle qui « retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. ». Sa joie à elle, est d’approfondir silencieusement le grand mystère qu’elle a porté, et qui la porte, depuis neuf mois et qui l’accompagnera tout le reste de sa vie terrestre et j’irai même jusqu’à dire, tout au long de sa vie éternelle.
Les contemporains de Jésus se sont souvent demandés d’où venait Jésus ? D’un côté, on savait : il était de Nazareth, le fils de Joseph et de Marie dont la famille était au milieu des habitants du petit village. Mais en même temps, ce qu’il était, réellement et concrétement, ne collait pas vraiment à cette origine si connue :
* Sa connaissance des Ecritures... sans être passé par les écoles de Jérusalem.
* Sa manière de parler de Dieu comme SON Père... et d’un rapport si unique et étrange avec Lui...les heures de prière de nuit...
* Sa distance prise avec les pharisiens et les autorités du Temple ... avec les sacrifices !... tout en aimant beaucoup le temple et en y séjournant chaque jour quand il est à Jérusalem.
* Ses miracles, ses paroles extraordinaires... « Avant qu’Abraham fût, Je suis » et ses corrections de la Parole de Dieu... insupportables aux croyants.
Tout cela étonne, dérange... et ne se trouve pas expliqué par sa naissance et sa vie à Nazareth où, d’ailleurs, il est passé inaperçu pendant 30 ans !
Nous sommes réunis ce soir pour l’anniversaire d’un événement : la naissance de Jésus de Nazareth. En effet, la foi chrétienne n’est pas une doctrine ou une collection de valeurs si belles soient-elle : la foi chrétienne concerne un événement survenu dans l’histoire, elle est accueil de quelqu’un dans nos vies, accueil et adhésion à une personne, Jésus de Nazareth. Et cette naissance est datée dans l’histoire des hommes : Jésus est né sous l’empereur romain Auguste (né en 63 av. JC et mort en 14 après JC) et sous le roi Hérode le Grand de Judée.
23 décembre
O Emmanuel, notre roi et notre législateur, Espérance des nations et leur Sauveur, viens, pour nous sauver, Seigneur notre Dieu !
Composée à partir des textes suivants
« La Vierge est enceinte et va enfanter un fils qu’elle appellera Emmanuel »
Isaïe 7/14
« Le Seigneur est notre législateur et notre roi, c’est lui qui nous délivre. »
Isaïe 33/22
« Le sceptre ne s’éloignera pas de Juda, ni le bâton de chef d’entre ses pieds jusqu’à la venue de Celui à qui appartient le sceptre. Les peuples espéreront après Lui. »
Genèse 49/10 Bénédiction de Jacob à son fils Juda.
Méditation Jésus est l’Emmanuel, Dieu en nous
« Son amour pour moi a humilié sa grandeur. Il s’est fait semblable à moi pour que je le reçoive, il s’est fait semblable à moi pour que je le revête. Je n’ai pas eu peur en le voyant car il est pour moi miséricorde. Il a pris ma nature pour que je le comprenne, mon visage pour que je ne me détourne pas de lui. »
Odes de Salomon cité dans Sources 37
44 poèmes chrétiens écrit par un chantre judéo-chrétien, sans doute ancien prêtre juif, en syriaque au tout début du 2ème siècle pour des hymnes liturgiques. Sous le pseudonyme de Salomon.
22 décembre
O Roi des nations, objet de leur désir, pierre angulaire qui unis en Toi les deux peuples, viens et sauve l'homme que Tu as pétri du limon de la terre.
Composé à partir des textes suivants :
« J’ébranlerai des nations et alors viendra Celui que désirent tous les peuples » Aggée 2/7 selon la traduction latine de St Jérôme.
« Voici que je pose en Sion une pierre angulaire de fondation » Isaïe 28/16
« La pierre qu’avaient rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle » Ps 117/22
« Car c’est Lui qui est notre Paix, lui qui des deux (juifs et païens) n’a fait qu’un peuple. » Ephésiens 2/14
« Le Seigneur modela l’homme avec la glaise du sol » Genèse 2/7
Méditation Jésus est le Désiré des Nations
Il est celui que tous les hommes désirent au fond de leur cœur sans le savoir, obscurément. « Tu nous as faits pour Toi Seigneur et notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en toi. » St Augustin.
Demandons la grâce de ne désirer que Jésus.
21 décembre
O Orient, splendeur de la Lumière éternelle, Soleil de justice, viens, illumine ceux qui sont assis dans les ténèbres et la nuit de la mort.
Composée à partir des textes suivants :
O Oriens «Voici un homme dont le nom est Germe (traduit en latin par St Jérôme instruit des rabbins de son temps par « Oriens » Aurore) » Zacharie 6/10-13
« Le Fils est resplendissement de sa Gloire » épitre aux Hébreux 1/3
« Dieu vient de Téman. Sa splendeur est comme la Lumière, deux rayons lui sortent de ses mains » Habacuc ¾
« Mais pour vous qui craignez mon Nom, le Soleil de Justice brillera avec la guérison dans ses rayons. » Malachie 3/19-21
Méditation
Jésus est la beauté même, la splendeur de Dieu qui illumine comme un Soleil levant.
« Tout, en Jésus, est d’une clarté de cristal. Pas de ténèbres déchirées par des éclairs. Il n’y a même pas de pénombre. IL arrive parfois que la présence de Jésus s’impose à nous… nous sentons sa lumière, sa beauté sans la voir, ou plutôt nous la pressentons… comme le soleil du matin filtre à travers les paupières closes du dormeur.
Le Maître dont l’aspect quotidien est si doux et si humble nous fait tressaillir au contact de sa puissance lumineuse. Sois béni Seigneur de ce que ta lumière brille dans toutes les âmes. » (Un moine de l’Eglise d’Orient, Jésus, p. 45)